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lundi 1 septembre 2025

Lundi 1er septembre - SAINT-JEAN-PIED-DE-PORT.

A COMPLETER AVEC LES PHOTOS DE RANDONNEE

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Smartphone : possibilité d'agrandir une photo par un clic sur celle-ci.

Saint Jean Pied de Port, 

point de passage du chemin de Compostelle !


Le programme de la journée :

Départ 8h30 : randonnée "Autour de Saint Jean Pied de Port". Durée 4h  / Dénivelé 200 à 600m. (Selon le niveau des participants).

Un lieu permettant d'aborder l'histoire des vallées de Baïgorry et de St Jean Pied de Port et la découverte des côteaux d'Irouléguy et du plus petit vignoble de France (3 guides de randonnée).

Pique Nique

Visite libre de St Jean Pied de Port, point de passage du chemin de St Jacques de Compostelle. (Sans guide)

21h : Le loto régional

Saint-Jean-Pied-de-Port

Située au cœur du Pays Basque, en Pays de Cize, Saint-Jean-Pied-de-Port, Donibane Garazi en Basque, Chef Lieu de la Basse-Navarre, connaît un dynamisme et une attractivité croissante depuis ces dernières années. Population : 1 786 habitants au 1er janvier 2025. Un tissu associatif dense : plus de 50 associations animent la ville grâce à leurs activités et animations culturelles, sportives, festives, sociales ou solidaires…Tourisme : En 2024, 81 784 visiteurs sont passés à l’office de tourisme de Saint-Jean-Pied-de-Port. Vie économique : plus de 300 entreprises sont recensées à Saint-Jean-Pied-de-Port.

Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle :
Saint-Jean-Pied-de-Port est une étape majeure du pèlerinage vers Compostelle, la dernière étape avant la traversée des Pyrénées menant à Roncevaux.
En 2024,  58 451 pèlerins sont passés à l’accueil des pèlerins situé au 39 rue de la Citadelle (source : Association Les Amis du Chemin de Saint Jacques).
121 nationalités ont été accueillies, et parmi le Top 10 figurent les Français, Espagnols, Italiens, Américains, Allemands, Hollandais, Belges, Britanniques, Irlandais et Coréens du Sud…

Samedi 25 juin 2016 à Ménerbes (Vaucluse), la commune de Saint-Jean-Pied-de-Port, dans les Pyrénées-Atlantiques, a été la seule retenue parmi les quatre candidatures examinées par la Commission Qualité des Plus Beaux Villages de France, instance en charge des décisions de classement au sein de l’association nationale.

Situé entre la côte basque et la frontière espagnole, le village est une étape renommée sur l’une des principales voies de pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Sa position géographique sur la rive droite de la Nive et au pied des cols de Cize, plus connus sous le nom de «col de Ronceveau», en fait depuis des siècles un carrefour d’échanges commerciaux et un lieu stratégique au cœur des enjeux territoriaux de cette ancienne place forte du royaume de Navarre. Cette histoire à la fois riche et mouvementée se lit encore aujourd’hui dans le patrimoine et la structure urbaine du village : l’église Notre-Dame, le plus important édifice gothique en Pays basque français, la porte Saint-Jacques, classée au Patrimoine Mondial par l’UNESCO, la citadelle et les fortifications, dont la conception préfigure les techniques utilisées par Vauban, l’énigmatique prison dite «des Evêques»… Typiques de l’architecture traditionnelle basque, les demeures et commerces de cette cité d’environ 1 500 habitants arborent leur façades blanches aux volets rouges (ou parfois verts) et s’ornent ici ou là de pans de bois ou de linteaux sculptés.

Saint-Jean-Pied-de-PortDonibane Garazi en basque, se situe au cœur du Pays Basque,
dans le Sud-Ouest de la France, à seulement 8 km de la frontière espagnole.
Entre Océan Atlantique et montagne Pyrénéenne, la ville est un carrefour naturel :


Le blason et le logo de Saint-Jean-Pied-de-Port

Armoiries Saint Jean Pied de Port

Le blason est composé d’éléments symbolisant l’histoire de la ville.

Dans son dictionnaire topographique du Béarn et du Pays Basque, publié en 1863. Paul Raymond décrit  en ces termes le sceau de la ville : « De gueules au château d’argent senestré de saint Jean-Baptiste de carnation, nimbé et vêtu d’or, la main droite appuyée sur le château et tenant de la main gauche une croix d’or ornée d’une banderole d’argent chargée de l’inscription SAN JUAN en lettres capitales de sable, et saint Jean soutenu d’un agneau couché d’argent »

Cette description, est encore valable aujourd’hui puisque les armes de la ville se composent de :

  • Saint Jean-Baptiste nimbé tenant de la main gauche une banderole brodée de l’inscription San Juan et à ses pieds un agneau (attribut le distinguant)
  • la main droite de Saint Jean-Baptiste est tournée vers une tour crénelée symbolisant le château couronnant la ville de Saint-Jean-Pied-de-Port au Moyen Age,
  • au dessous du château, le blason du royaume de Navarre est représenté par les chaînes se rattachant au centre à une émeraude.
La municipalité de Saint-Jean-Pied-de-Port a décidé de créer un nouveau logotype pour Saint-Jean-Pied-de-Port.

logo Saint Jean Pied de Port

Une manière de traduire le dynamisme et de signer clairement l’ensemble des manifestations organisées ou coordonnées par l’équipe municipale et les associations.
L’agence Conseil en communication Calli Atlantique a tenu compte de ce cahier des charges. Son équipe a détourné les visuels présents sur le blason (les chaînes de Navarre, le château, saint Jean-Baptiste et l’agneau à ses pieds. Traités « à la manière d’Andy Warrol », ce graphisme rend plus visible les symboles en leur attribuant des couleurs vives.

Pour avoir des informations, ouvrir le lien Grandes époques de Saint-Jean-Pied-de-Port

Sites et monuments de Saint-Jean-Pied-de-Port :
  • Porte Saint-Jacques
  • Citadelle et sa redoute de Gastelumendy
  • Muraille de la ville haute
  • Muraille du faubourg d'Espagne
  • Eglise paroissiale de l'Assomption de la Vierge
  • Prison dite des Evêques
Informations pour les pélerins en ouvrant le lien : Sur le chemin de St Jacques

Source : le site de la commune de Saint-Jean-Pied-de-Port

Ces brebis me semblent être de la race
Manech tête noire, les brebis de cette race ont des cornes
Lors de nos sorties,
Emma ou Sophie ou James ou José nos guides,
nous ont permis d'identifier les différentes races

Les fromages et produits frais de brebis des Pyrénées-Atlantiques sont fabriqués à partir du lait provenant principalement de 3 races locales rustiques, adaptées au climat des Pyrénées, supportant parfaitement la transhumance, bonnes laitières, dociles et faciles à traire. Une 4ème race de brebis, originaire d’Occitanie est présente aussi sur le bassin.

  • Manech tête noire
  • Manech tête rousse
  • Basco-béarnaise
  • Lacaune


Tranquillement, je me balade pour découvrir cette commune dont j'ai si souvent entendu parler. Ayant eu quelques petits problèmes, je ne me sens pas en mesure de faire la randonnée proposée "Autour de Saint Jean Pied de Port".


La Porte d'Espagne

PORTE D'ESPAGNE
Intégrée dans l'enceinte fortifiée construite dans les années 1840, elle ouvre sur la grande voie médiévale de franchissement des Pyrénées. Aujourd'hui, ce chemin est arpenté par les pèlerins de Compostelle qui souhaitent franchir les Pyrénées et faire étape à Roncevaux après 7 heures de marche.

La Porte d'Espagne vers les monts pyrénéens

Tôt le matin, aujourd'hui encore, les pavés de la rue d'Espagne, résonnent des pas des pèlerins. Courageusement, comme au Moyen Age, après une nuit de repos les pèlerins quittent la ville, pour enfin aborder ces Pyrénées tant redoutées... L'étape suivante est celle de Roncevaux, en Espagne : on y accède soit par la route "moderne" (1884) qui mène au col de Roncevaux (1057m) par le village de Valcarlos, soit par la "route des Cimes". Avant d'être l'itinéraire privilégié des jacquets, moins enneigé que celui du Somport, cette route historique est un axe commercial majeur entre l'Orient et l'Occident, dès l'Antiquité. Seule voie accessible à des attelages, elle sera aussi empruntée par les bergers et leurs troupeaux, les légions romaines, l'armée de Charlemagne à l'assaut des Sarrasins, les troupes de Ferdinand le Catholique et Charles Quint à la conquête du royaume de Navarre, puis plus tard les soldats napoléoniens, d'où le nom "route de Napoléon" ou route de de l'artillerie... A voir: de nombreux vestiges, cromlechs, tertres d'habitat, tumulus, dolmens, trophée romain d'Urkulu ou redoutes témoignent d'une présence ancienne de l'homme.
LES PORTS DE CIZE EVOQUES DANS LA "CHANSON DE ROSAND ROLAND " la plus ancienne des chansons de gestes françaises écrites à la fin du XIème siècle est aussi la première chanson du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. Elle fait chevaucher sur la voie sacrée les héros les plus populaires: Roland le Preux, neveu de Charlemagne, Olivier le Sage,... Elle évoque la bataille de Roncevaux et les légendes qui l'entourent.
LA LEGENDE DE SAINT-JACQUES DE COMPOSTELLE Qui est saint Jacques? Pourquoi tant de jacquets en chemin vers Saint-Jacques-de-Compostelle dès l'An Mil?... Jacques dit le Majeur est l'un des premiers apôtres du Christ. Il serait mor décapité à Jérusalem en l'an 44 de notre ère, sur ordre du roi Hérode Agrippa opposé à l'Eglise naissante. Selon la légende, deux disciples auraient ramené sa dépouille dans une barque de pierre sur les côtes de Galice où son tombeau aurait été découvert au IXème siècle par un ermite guidé par une étoile. Le culte des reliques, très développé à l'époque, donne alors rapidement au site sa vocation de haut-lieu de pèlerinage, au même titre que Jérusalem et Rome... Campus Stellae, "le champ de l'étoile", devient Saint-Jacques-de-Compostelle. Et dès la fin du XIème siècle, la ville aux confins des terres, se dote d'une église romane qui deviendra une des plus imposantes cathédrales gothiques d'Europe.

La muraille près de la Porte d'Espagne (MH 02.12.1986)

La muraille du faubourg d'Espagne : non fortifiée au Moyen Age, c’est Vauban, suite à sa visite de 1685, qui avança l’idée de la construction d’une muraille de pierre pour défendre ce quartier. Initiés dès 1690, les travaux furent interrompus en 1713. C’est entre 1842 et 1848 que l’enceinte fut définitivement achevée. Flanquée de tours bastionnées, percée de meurtrières pour fusils et de trois portes, cette ceinture de pierre enserrait le quartier d’Espagne, du moulin à la place du jeu de paume jusqu’au pont de la manutention.

J'emprunte la rue d'Espagne
RUE D'ESPAGNE
Non fortifié au Moyen-Age, ce quartier à vocation économique accueillait les artisans de la ville, comme en témoigne certains linteaux mentionnant le métier du maître de maison. Au numéro 9 de la rue, une inscription révèle le coût très élevé du toment en 1789, à une époque où son prix était une préoccupation majeure.

Rue d'Espagne
RUE DE LA CITADELLE
A l'image des bastides, toutes les maisons s'articulent autour de cette rue en pente. La pierre locale, le grès rose de l'Arradoy est largement utilisée dans les façades, avec parfois une alternance dans les couleurs. Les encorbellements, les colombages ou les avant-toits débordants à poutrelles ouvragées sont d'autres caractéristiques architecturales des maisons de la rue. Les linteaux sont ciselés d'inscriptions parlantes, enjolives de dessins géométriques ou symboles religieux.


L'église Notre-Dame-du-Bout-du-Pont
La Porte Notre-Dame

L'EGLISE NOTRE-DAME-DU-BOUT-DU-PONT
Elle est après la cathédrale de Bayonne, l'édifice gothique le plus important du Pays basque français. La tradition attribue sa construction au roi de Navarre, Sanche le Fort, en commémoration de la victoire sur les Maures à Las Navas de Tolosa en 1212. Les premières assises de pierres, gravées de marques lapidaires laissées par les tailleurs de pierre, pourraient remonter à cette église primitive du début du XIIIème siècle. La majestueuse façade de grès rose est décorée d'un portail de style gothique à colonnettes et chapiteaux sculptés. L'intérieur, avec une large nef, deux bas-côtés et deux étages de galeries aménagés au XIX siècle, présente un ensemble élancé de piliers et colonnes. De part et d'autre du chœur polygonal, deux triangles curvilignes ont reçu des vitraux aux armes de la ville et de la Navarre. Un orgue Cavaillé Coll, récemment restauré, accompagne les offices.

LA PORTE de NOTRE-DAME
Elle fait face au pont vieux enjambant la Nive et au quartier de la rue d'Espagne. Les statues de saint Jean-Baptiste et de la Vierge à l'Enfant à l'étage de la tour-porte témoignent de leur protection bienveillante.
Source : site internet en-pays-basque.fr

La Nive de Béhérobie, rue de la Citadelle

La Nive de Béhérobie, rue de la Citadelle

La Porte de Navarre

LA PORTE DE NAVARRE
Percée dans la muraille médiévale, elle a conservé ses caractéristiques originelles, un bel arc et passage en voûte ogival. Cette porte ouvrait sur la petite place devant l'église, emplacement de l'ancien marché médiéval. Autrefois, carrioles, charrettes et attelages devaient se frayer un passage pour achalander les étals.

La Porte de Navarre


Porte de Navarre, l'accès au marché et aux échoppes
Dès le Moyen Age, Saint-Jean-Pied-de-Port confirme sa vocation de carrefour commercial du Pays de Cize et des terres d'Outre-Ports. Imaginez l'affluence et le bruit qui règnent les jours de marché autour de cette porte de Navarre! Marchands ambulants, paysans, artisans, bergers... se pressent sur la petite place et le chapitel (la "halle du roi"). Les charrettes surchargées ont du mal à passer la porte en ogive. Regardez bien! On distingue encore les traces des essieux sur les moellons... Toute personne qui entre dans Saint-Jean-Pied-de-Port doit acquitter un droit d'entrée. Le fermier général y veille. Il est chargé par le roi d'encaisser les péages et les taxes sur les marchandises vendues. Ce riche marché médiéval attire aussi les pèlerins en route pour Saint-Jacques-de-Compostelle. Ils sont nombreux à faire halte dans les hostelleries de la cité, avant l'étape de Compostelle.
LES ÉCHOPPES: sabotiers, cordonniers, tisserands, tailleurs, chapeliers, forgerons, pelletiers, bouchers, charcutiers, selliers, serruriers ou barbiers... on retrouve les traces de ces métiers sur les linteaux.
LES RICHESSES LOCALES: les manufactures et les commerces de laine, les tanneries des bords de la Nive, les exploitations de bois de la forêt d'Iraty, l'élevage des porcs et la préparation du jambon, les carrières de grès rose, les produits du pastoralisme (fromage et laine), le sel, les céréales, la vigne...
UN MUR D'ENCEINTE, QUATRE PORTES: entourée d'une muraille, la vieille ville de Saint-Jean-Pied-de-Port est accessible par quatre portes, la porte de Navarre, la porte de France, la porte Notre Dame, la porte Saint Jacques. Les fortifications de Saint-Jean-Pied-de-Port et le château royal constituent un ensemble ensemble défensif de première importance. En effet, Saint-Jean-Pied-de-Port est, pour le roi de Navarre, une place stratégique et une position avancée qui protège son royaume et sa capitale, Pampelune, de ses puissants voisins, notamment le roi d'Angleterre, possesseur du Labourd tout proche.
VUE SUR LE PAYS DE CIZE: suivez les traces de la garnison ! Derrière l'église Notre-Dame, un escalier mène à la citadelle par le chemin ronde. Une jolie promenade pour petits et grands sur les hauteurs de Saint-Jean-Pied-de-Port.

L'église Notre-Dame-du-Bout-du-Pont (MH 19.05.1925)

L'église paroissiale Notre-Dame de l'Assomption : elle est après la cathédrale de Bayonne, l’édifice gothique le plus important en Pays basque français. La tradition attribue sa construction au roi de Navarre, Sanche le Fort, en commémoration de la victoire de Las Navas de Tolosa en 1212. Certaines pierres sont sculptées de marques des tailleurs de pierre. La façade de grès rose de l’Arradoy est décorée d’un portail gothique à colonnettes du XIVe siècle. Au XIXe siècle, des tribunes occupées selon la tradition basque par les hommes furent aménagées.
Source : site internet de la commune

L'église Notre-Dame-du-Bout-du-Pont (MH 19.05.1925)

L'église Notre-Dame-du-Bout-du-Pont (MH 19.05.1925)

L'église Notre-Dame-du-Bout-du-Pont (MH 19.05.1925)

L'église Notre-Dame-du-Bout-du-Pont (MH 19.05.1925)

L'église Notre-Dame-du-Bout-du-Pont (MH 19.05.1925)


L'église Notre Dame est, après la cathédrale de Bayonne, l'edifice gothique le plus important du Pays basque français. La tradition en attribue sa construction à Sanche VII le Fort, en commémoration de la victoire sur les Maures à Las Navas de Tolosa en 1212.
Les premières assises de pierres pourraient remonter à cette église primitive du début du XIIIème siècle. On peut discerner sur certaines pierres des marques de tâcherons laissées par les tailleurs de pierre qui ont œuvré à la construction de l'église.
Ces marques servaient à comptabiliser le nombre de pierres produites par un artisan afin qu'il se fasse payer à la fin de la journée.
La majestueuse façade de grès rose de l'Arradoy est décorée d'un élégant portail à colonnettes et chapiteaux sculptés, caractéristique du gothique rayonnant du XIVème siècle. Le programme iconographique est composé de représentations végétales dont des grappes et feuilles de vigne mais aussi plus étonnant une tête monstrueuse, des femmes voilées et un homme accroupi.
A l'intérieur et à l'extérieur face à la Nive, vous pouvez apercevoir des emplacements creusés dans la paroi et couronnés d'une arcature gothique; il s'agit d'enfeus, lieux privilégiés où étaient inhumés des personnalités importantes qui manifestaient le désir d'être enterrées au plus près du lieu saint.
L'aménagement des tribunes d'hommes au XIXème siècle entraîna un important remaniement que l'on peut discerner au niveau du parement, des ouvertures bouchées et des nouvelles grandes arcatures percées pour laisser passer pleinement la lumière et disposer de grands vitraux.
De part et d'autre du choeur polygonal, deux triangles curvilignes ont reçu des vitraux aux armes de la ville et de la Navarre.

La Porte de France vue de l'intérieur
A droite, un escalier vers le chemin de ronde
LE CHEMIN DE RONDE
Grâce à la récente mise en valeur, il est possible de longer la muraille médiévale, de la porte de Navarre à la porte Saint-Jacques, et ainsi suivre les pas des soldats de la garnison chargés de protéger la place forte de Saint-Jean-Pied-de-Port. Meurtrières, échauguettes, bretèches ou machicoulis sont autant d'invitations à une immersion dans le passé à la découverte de ce patrimoine fortifié et de l'histoire militaire de la ville. Une agréable promenade pour petits et grands sur les hauteurs de la ville!

La Porte de France vue de l'extérieur

Rue de la Citadelle
L'église Notre-Dame-du-Bout-du-Pont (MH 19.05.1925)
PORTE NOTRE-DAME
Elle fait face au pont vieux enjambant la Nive et au quartier de la rue d'Espagne. Les statues de saint Jean-Baptiste et de la Vierge à l'Enfant à l'étage de la tour-porte témoignent de leur protection bienveillante.

Rue de la Citadelle
L'église Notre-Dame

Rue de la Citadelle
Année1510, peut être la plus ancienne maison de la commune
MAISON ARCANZOLA
La plus ancienne épigraphie AÑO 1510 apparait sur cette maison remarquable par son étage à pans de bois et remplage en briques disposées en épis. En 1531, y naquit le Bienheureux Jean de Mayorga, Jésuite martyrisé au large des Canaries par des corsaires calvinistes. Sur l'une des poutres supportant l'avant-toit, une petite croix blanche rappelle le souvenir du martyr (sur la photo en haut à gauche).




L'auberge du Pèlerin de Saint Jean Pied de Port
Auberge du Pèlerin

La prison dite des Evêques (MH 14.01.1941)

Lieu emblématique de Saint-Jean Pied de Port, ce bâtiment appelé la Prison des Evêques vient d’un savant local qui, au début du siècle dernier a rapproché, certains disent abusivement, la présence d’Evêques du diocèse de Bayonne lors du Grand schisme d’Occident à Saint-Jean Pied de Port au Moyen-âge à son rôle de prison au XVIIIe siècle.

Située dans la rue de la citadelle, la fonction primitive de cet édifice est encore incertaine : entrepôt de commerce, maison forte ?

Malgré les recherches historiques et archéologiques, un voile d’ombre enveloppe toujours cette bâtisse au nom évocateur. 

Cette appellation actuelle et récente associe deux réalités historiques distinctes, la présence d’évêques du diocèse de Bayonne lors du Grand Schisme d’Occident et la vocation pénitentiaire attestée dès la fin du XVIIIe siècle.

Classée Monument historique de 1941, la Prison des Evêques est devenue, aujourd’hui, un musée. L'entrée s'ouvre sur un corps de garde suivi de cellules disciplinaires. Un escalier exigu permet d'accéder à une vaste salle voûtée médiévale.

Une exposition permanente évoque les chemins vers Compostelle au Moyen-Age et des expositions temporaires sont régulièrement proposées.

Source : Grand Sud Insolite

La prison dite des Evêques

PRISON DITE DES EVÊQUES
Séparée de la maison Laborde (accueil des pèlerins de Saint-Jacques) par un jardin, la Prison dite des Evêques est un lieu emblématique de la ville, à l'histoire singulière. Cette appellation actuelle et récente associe deux réalités historiques distinctes, la présence d'évêques du diocèse de Bayonne lors du Grand Schisme d'Occident (fin XIVe-début XV siècles) et la vocation pénitentiaire attestée dès la fin du XVIII siècle. Le monument est curieux dans son état actuel l'entrée au pavage de galets s'ouvre sur le corps de garde suivi de cellules disciplinaires assez spacieuses et bien éclairées. Un escalier exigu permet d'accéder à une vaste salle souterraine médiévale voûtée en ogive dont la fonction d'entrepôt de marchandises paraîtrait plausible.
Ouvert de Pâques à Toussaint. Visite libre. Ouvert tous les jours sauf le mardi de 11h00 à 12h30 et de 14h30 à 18h30. Juillet et août, tous les jours de 10h30 à 19h00 sans interruption. Tarif: 4 €-Gratuit pour les moins de 14 ans.


Paradoxe de l'histoire ou du langage...la " Prison des Evêques", bâtiment d'origine médiévale, n'est en aucun cas un témoignage des pouvoirs de justice de l'Eglise en Basse Navarre.
Si Saint-Jean-Pied-De-Port a bien été résidence épiscopale lors du grand schisme d'Occident aux XIVème et XVème siècles, l'utilisation du bâtiment à usage de prison est, par contre, plus récente et date du XVIIIe siècle.


La Porte de Saint-Jacques à gauche
Vers la Citadelle à droite

La Porte Saint Jacques
L'entrée des pélerins

Inscrite sur la liste du Patrimoine Mondial au titre des « Chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France » en 1998. Entrée historique des pèlerins en route vers Compostelle, qui venant de Saint-Jean-le-Vieux et du quartier de la Madeleine, entrent à Saint-Jean-Pied-de-Port par cette porte, traversent la ville par les rues de la Citadelle et d’Espagne en direction des Pyrénées et de Roncevaux.


De nombreux pèlerins convergent vers le pays basque par les voies de Tours, Vézelay et du Puy-en-Velay. Des "marcheurs de Dieu", qui vont vénérer le tombeau de l'apôtre saint Jacques aux confins de la Galice affluent de toute l'Europe... Une "pérégrination" qui a pour buts le Salut de l'âme et la rédemption des péchés. C'est vers le village d'Ostabat que ces voies se rejoignent en un seul chemin qui mène à Saint-Jean-le-Vieux, puis Saint-Jean-Pied-de-Port, clef des ports de Cize", ultime étape avant l'épreuve redoutée du franchissement des Pyrénées...
LA TRADITION D'ACCUEIL DES PELERINS Passée la porte Saint-Jacques, les pèlerins du
Moyen Age cherchent un lieu d'accueil... Les hostelleries de T'actuelle rue de la citadelle, logent les plus fortunés, tandis que l'hôpital Sainte-Marie au bout de la rue reçoit charitablement les plus démunis et les malades. Comme beaucoup de ces établissements à l'époque, cet hôpital communique avec l'Eglise de la cité, Notre-Dame-du-Bour-du-Pont, assurant ainsi "les soins du corps et de l'âme". Dès le XIème siècle, la tradition d'hospitalité et d'assistance prônée par l'Eglise médiévale se développe sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Les hôpitaux se multiplient, fondés par des ordres religieux, mais aussi par des communautés laïques tels que les "donats", très présents au Pays Basque.
PELERINS MODERNES Saint-Jean-Pied-de-Port reste une étape jacquaire très fréquentée. De nombreux pèlerins de toutes nationalités y font halte chaque année. A la maison Laborde au numéro 39 de la rue de la citadelle, une association perpétue la tradition d'accueil.
DETOURS CONSEILLES
Le village d'Ostabat: circuit historique,
Les vestiges du camp romain de Saint-Jean-le-Vieux,
Le centre d'éducation au patrimoine d'Irissarry,
Le centre d'interprétation des stèles discoïdales à Larceveau,
La chapelle d'Harambeltz,
Le musée de Basse-Navarre et des chemins de Saint-Jacques a Saint-Palais.

La Porte Saint Jacques
PORTE SAINT-JACQUES
Inscrite sur la liste du Patrimoine Mondial au titre des Chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France, elle est l'entrée historique des pèlerins en route vers Compostelle, qui venant du quartier de la Madeleine de Saint-Jean-le-Vieux, traversaient Saint-Jean-Pied-de-Port en direction de Roncevaux. Elle offre un joli coup d'œil sur la colline de l'Arradoy, autrefois carrière de pierres et aujourd'hui plantée en vignes sous l'appellation Irouléguy. Un rapide coup d'œil sur un complexe sportif de premier ordre. Devant le Jai Alai, une grande bâtisse en contrebas où l'on joue à la cesta punta (une des disciplines de la Pelote Basque), se trouve le bas relief de Juan de Huarte, médecin philosophe précurseur de l'orientation professionnelle, auteur d'un ouvrage célèbre utilisé par Montesquieu dans l'Esprit des Lois.

Vue de la Porte de Saint Jacques

Vue de la Porte de Saint Jacques

Je fais un petit demi-tour pour me diriger vers la Citadelle


Au XIIème siècle, la construction d'un château-fort
La colline de Mendiguren (aux abords de la montagne, en langue basque) constitue un site défensif naturel dominant la ville et une voie de passage probablement très ancienne. Il semblerait que cette hauteur ait abrité un site fortifié et d'observation pour les populations des premiers siècles avant notre ère, comme dans les vallées avoisinantes. Les plus anciennes traces d'occupation datent ici de l'époque médiévale.
Les premiers textes mentionnant la présence d'un château datent du XIIe siècle. Sa construction a vraisemblablement été confiée à Martin Chipia, cité en 1189, représentant du Roi de Navarre Sanche VI le Sage (1132-1194). En 1191, l'édification du château est terminée, il est ensuite donné en garde à Rodrigue de Baztan, châtelain de Saint-Jean-Pied-de-Port et représentant du roi en terre d'Ultrapuertos : au-delà des ports, le "port" pyrénéen désigne le col.
La présence de cette forteresse permet l'implantation d'une agglomération à partir du XIIIe siècle sur les flancs de Mendiguren, qui s'imposa au détriment des communautés environnantes et de leurs territoires. Le château primitif, dont il ne reste pas de représentation, connut des évolutions en lien avec le développement de la ville. Il était organisé autour d'un donjon (qui sera arasé par Vauban) et de deux tours annexes, ainsi que d'une barbacane (porte fortifiée). On y trouvait également un logis, dit royal ou palacio, une citerne, un cellier, un four et une chapelle. La position dominante de ce château, situé à plus de quatre-vingt mètres au-dessus de la ville, en faisait une vigie imposante.
Il faudra attendre le XIVe siècle pour que l'enceinte de la ville soit reliée au château. Au XVe siècle, les luttes entre les familles d'Aragon et d'Albret pour la possession de cette forteresse, se traduisirent par un renforcement constant des fortifications.



Au XVIe siècle, une place disputée
La Guerre de Navarre (1511-1530) fut une guerre de reconquête de l'ensemble du Royaume de Navarre par Ferdinand d'Aragon - roi d'Espagne - au détriment de la dynastie régnante des Albret. Durant cette période, au gré des batailles, le château et la ville de Saint-Jean-Pied-de-Port changent de mains à multiples reprises, avec les destructions et reconstructions que chaque bataille entraîne.
Le 3 septembre 1512, la place-forte est conquise par Martin d'Ursua, et livrée au duc d'Albe. Le nouvel occupant espagnol fait réparer les murailles. Dès le 22 octobre, suite à une contre-offensive, l'armée navarraise de Jean d'Albret reprend la place. En novembre, à l'issue d'une nouvelle bataille, la ville et le pays repassent sous le contrôle des troupes de Ferdinand
d'Aragon. Bien que le ravitaillement et l'armement soient renforcés à chaque conquête, la place reste difficile à tenir.
En 1516, une tentative de reconquête par Jean d'Albret échoue, la ville est reprise et saccagée par les Espagnols. De mai à juin 1521, la ville repasse de l'un à l'autre camp, ce nouvel épisode de batailles se soldant par la mort de trois cent soixante-dix défenseurs et l'exécution à Pampelune du commandant de la place, le capitaine Juanicote. Saint-Jean-Pied-de-Port reste alors sous la domination du roi d'Espagne qui en revanche ne parviendra pas à conquérir le reste de la Basse-Navarre. En 1530, comprenant qu'il lui sera impossible de conserver la ville et son château, Charles Quint décide d'abandonner la place et d'en raser les fortifications.




Au XVIIe siècle, l'édification de la Citadelle
En 1614, le château est encore en place, comme en atteste un dessin de Joachim Duviert de cette même année. Malgré les nouvelles relations pacifiées entre la France et l'Espagne, il demeure une place stratégique essentielle face aux risques d'invasion. Mais les progrès de l'artillerie la rendent vulnérable. Le roi Louis XIII et son ministre Mazarin veulent sécuriser les frontières du royaume. Ils réalisent une nouvelle forteresse bastionnée entre 1625 et 1627, sous la direction de l'ingénieur général Pierre de Conty d'Argencourt qui s'appuie sur des travaux entrepris au cours du siècle précédent. Ne comportant qu'une seule demi-lune, cette forteresse se présente comme un rectangle d'environ 160 m sur 105 m, aux remparts renforcés par un bastion à chaque angle. On y accède par une seule porte aménagée au milieu de la courtine ouest. Le pavillon de la porte royale, deux ailes de casernement et deux magasins à poudre occupent l'aire remparée où trône encore le vieux donjon.
La guerre de Trente ans et de nouvelles tensions diplomatiques amènent Mazarin à renforcer la défense des frontières. D'importants travaux sont alors conduits à
Saint-Jean-Pied-de-Port, sous la direction des ingénieurs du roi Desjardins (de 1643 à 1647) et Demilhet : reconstruction des bastions en pierre de taille, édification de bâtiments périphériques, installation d'une poterne, etc.
Suite à sa visite des lieux en 1685, Vauban, commissaire général des fortifications du Royaume sous Louis XIV, pointe une série de graves « défauts » et émet des recommandations pour renforcer l'efficacité de la forteresse. De nouveaux travaux sont menés dès l'année suivante sous la direction de François Ferry, ingénieur du roi. L'enceinte médiévale de la Citadelle est remplacée par une fortification dotée de tours bastionnées; la demi-lune orientale est créée, précédée d'un chemin couvert à traverses et d'une contrescarpe; elle est reliée au corps de place par une caponnière sous le pont de la porte. Le donjon médiéval est démoli et remplacé par le logement du gouverneur et du major, des casernes, un arsenal, une chapelle et un puits (voir le panneau Plan de la Citadelle). De grands ouvrages préconisés par Vauban tels que tenailles, ravelins et ouvrages à cornes sur l'esplanade actuelle ne sont pas réalisés.


La Citadelle et sa redoute de Gastelumendy, classées Monument Historique par arrêté du 22/01/1963.

A l’emplacement de l’ancien château médiéval, la citadelle se dresse au sommet de la colline de Mendiguren. Dominant la ville et la Nive de Béhérobie de près de 80 mètres, elle fut construite vers 1625-1627 puis améliorée durant la décennie 1640. Elle est un exemple rare et exceptionnel de la fortification bastionnée telle que la concevait les ingénieurs précurseurs de Vauban. Du château des Rois de Navarre à la citadelle remaniée suite à l’inspection de Vauban en 1685, vous découvrirez le rôle éminemment stratégique de cette place forte, située sur la grande route des Ports de Cize, principale voie de franchissement des Pyrénées vers l’Espagne…

Source : le site internet de la commune








Il est l'heure du repas (pique-nique)
J'ai repéré ce matin un lieu qui m'a semblé calme, reposant

La Nive de Béhérobie, rue de la Citadelle

La Nive de Béhérobie, rue de la Citadelle


Je me dirige vers le pont d'Eyheraberry en longeant la Nive

PONT, ALLÉES ET PORTE D'EYHERABERRY
Franchissant la porte de l'Echauguette, une promenade bucolique le long de la Nive, loin du tumulte de la vie saint-Jeannaise vous mènera à l'esplanade d'Eyheraberry (moulin neut en basque), théâtre de verdure où étaient célébrées les fêtes patriotiques durant la Révolution française. Au Dessus des eaux transparentes de la Nive de Béhérobie, où les truites aiment à y danser, se dresse un pont cintré en pierre à dos d'âne dit à tort pont romain.


La Nive de Béhérobie, rue de la Citadelle


L'épanouissement de Saint-Jean-Pied-de-Port au fil de l'eau, au fil des siècles
La Nive de Béhérobie, colonne vertébrale de Saint-Jean-Pied-de-Port a joué un grand rôle dans l'implantation et l'organisation spatiale de la cité. La présence de la Nive a permis l'installation d'activités économiques.
Au Moyen Age, les moulins sont désignés sous le terme de moulins royaux, excluant la possibilité de connaître leur nombre et leur localisation. A partir du XVIII siècle, trois moulins sont mentionnés Eyheraberry, et ceux d'Uhart et d'Anxo qui se font face en aval du pont neuf. Outre la production de farine, leur fonction a pu évoluer au fil des temps, tel le moulin Anxo qui a fourni l'électricité à la fin du XIX siècle. Aujourd'hui, le moulin Uharteko Eihera situé sur la place Juan de Huarte produit l'équivalent de la consommation électrique de 120 familles.
Les tissus devant faire l'objet de plusieurs bains pour les laver, blanchir, assouplir et teindre le cas échéant, de nombreux artisans du textile, dont une corporation de drapiers Béarnais, ont élu domicile principalement à la rue d'Espagne.
Au XVIIIe siècle, des papetiers étaient également attestés à Saint-Jean-Pied-de-Port. L'eau associée à des fibres végétales formaient une pâte qui étalée sur des plaques pour obtenir des feuilles de papier, étaient disposées sous une presse et mises à sécher.
Jusqu'à la fin du XVIII siècle, il n'y avait ni fontaine, ni puits à Saint-Jean-Pied-de-Port. L'eau était prélevée à la Nive et quelques sources. L'eau servait également à la vie domestique en particulier pour le lavage du linge. Un corps de métier composé de femmes (les lavandières) spécialisé dans cette tâche s'était même constitué. On lavait partout sur la Nive mais quelques endroits étaient aménagés en lavoir à l'image d'un lavoir couvert près du pont de la manutention dont on peut apercevoir encore les escaliers pour s'y rendre et les dalles inclinées pour frotter et laver le linge
Indispensable à la vie quotidienne et économique de habitants de Saint-Jean-Pied-de-Port, la Nive a joué un rôle déterminant dans l'épanouissement de la cité de Saint-Jean-Pied-de-Port




Le pont d'Eyheraberry sur la Nive


Un joli pont, des bancs, très peu de personnes, 
oui, c'est l'endroit idéal pour le pique-nique et un peu de repos !


Eyheraberry: un quartier singulier
Loin du tumulte et de l'agitation de la ville, le paisible quartier d'Eyheraberry invite à la détente dans un cadre bucolique, bercé par la Nive de Béhérobie. Les plans des XVIII-XIX èmes siècles montrent essentiellement des prairies, vergers ou vignes et ne matérialisent qu'un pont en maçonnerie (actuel pont dit romain) et un moulin comme uniques constructions. Cette quiétude a été bouleversée à l'époque révolutionnaire, ce quartier symbolisant l'esprit révolutionnaire et républicain qui a anime la ville durant cette période.
Les Saint-Jeannais ont étés invités a participer à la construction d'un autel de la patrie à l'esplanade d'Eyheraberry. Les registres de délibérations municipales mentionnent "que jusqu'à la confection de cet ouvrage tous les citoyens et citoyennes de bonne volonté soient invités à se trouver dans cette place à 7 heures du matin jusqu'à midi, et à 3 heures de l'après-midi, jusqu'à l'entrée de la nuit, avec pelles, pioches, brouettes et paniers  qu'ils peuvent avoir jusqu'à l'entière construction dudit autel.
Cet autel servit a prononcer des discours et chants patriotiques les jours de decades et à donner au peuple toutes les instructions nécessaires, De cet épisode, ne subsiste, actuellement, que les gradins aménagés pour accueillir le public,
Ce lieu a été transformé en théâtre de verdure où quelques cavalcades, pastorales, concours de chants et de danse ont été organisés. Aujourd'hui, Eyheraberry est surtout utilisé comme lieu de promenade où la richesse et la diversité de la nature sont célébrées, avec plusieurs espèces végétales protégées. Un patrimoine naturel d'un grand intérêt écologique et floristique.













La Maison dite Mansart est inscrite Monument Historique par arrêté du 27/06/1934.

Hors de l’enceinte fortifiée de la ville, la maison dite Mansart se dresse sur la place du marché. Construite au début du XVIIIe siècle, elle était celle d’un négociant en laine fortuné, David de Fourré. Ce très bel hôtel particulier de style Louis XIV, à l’harmonieuse façade en grès rose de l’Arradoy lui confère un charme particulier. Les mansardes couronnant le grand toit d’ardoises lui ont donné cette appellation. En 1935, la municipalité de Saint-Jean-Pied-de-Port devient propriétaire de la bâtisse et peut y installer l’hôtel de ville dans les années 1950
Source : le site de la commune


Je me décide à prendre le petit train afin de m'assurer que j'ai découvert tous les points remarquables de Saint Jean Pied de Port




La Porte du Roy

La Citadelle

La Citadelle et sa redoute de Gastelumendy, classées Monument Historique par arrêté du 22/01/1963.

A l’emplacement de l’ancien château médiéval, la citadelle se dresse au sommet de la colline de Mendiguren. Dominant la ville et la Nive de Béhérobie de près de 80 mètres, elle fut construite vers 1625-1627 puis améliorée durant la décennie 1640. Elle est un exemple rare et exceptionnel de la fortification bastionnée telle que la concevait les ingénieurs précurseurs de Vauban. Du château des Rois de Navarre à la citadelle remaniée suite à l’inspection de Vauban en 1685, vous découvrirez le rôle éminemment stratégique de cette place forte, située sur la grande route des Ports de Cize, principale voie de franchissement des Pyrénées vers l’Espagne…

Source : le site internet de la commune


POINT DE VUE DE LA DEMI-LUNE ROYALE
Une table d'orientation permet d'y admirer un panorama merveilleux sur la vallée et son cirque de montagnes. De dessous le pont-levis à bascule communiquant avec le Pavillon des Gouverneurs sur lequel un fin clocheton s'élève, un chemin de ronde intérieur de 269 marches peut être emprunté. Il aboutit, par la porte de l'Echauguette. contre le chevet de l'église sur les bords de la Nive. Pour les rejoindre, le marcheur moins assuré reviendra plutôt sur ses pas pour prendre le... Chemin des écoliers : se trouvant entre les deux bastions, sous forme d'escalier dans le bosquet communiquant avec le chemin de Saint-Jacques.

La Citadelle

LA CITADELLE
Construite vers 1625-1627 puis améliorée 1640, elle est un exemple exceptionnel de la fortification bastionnée conçue par les ingénieurs précurseurs de Vauban, Après sa visite en 1685, Vauban y apposa sa marque, à l'image du soin apporté à l'architecture des bâtiments et des portes ou la construction de souterrains. Chemin pave autrefois, les piétons et les cavaliers empruntaient ce chemin, près de la porte Saint-Jacques, pour se rendre à la Citadelle. Remarquez les pavés qui sont volontairement inclinés pour servir d'appui aux sabots des arpentant cette pente raide et sinueuse.