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Françoise nous a proposé une balade commentée de très grande qualité dans son village natal ! Elle et Guislain nous ont proposé ce parcours de 5 km environ agrémenté de commentaires fournis. Françoise nous a commenté tout ce qui a été rencontré sur notre chemin : église, blockhaus, chapelles, château et au delà (l'arbre des pendus, etc...) sans regarder ses documents, elle maîtrise bien le passé et le présent de son village !
Nous n'étions pas nombreux, bien dommage pour les personnes qui n'ont pas pu venir car Françoise nous a conté des anecdotes qu'il m'est impossible de raconter dans ce compte-rendu. Françoise connait très bien son village, son histoire et le patrimoine communal. Ce fut, de l'avis des personnes présentes, une belle balade alliant la marche et la découverte, une balade agréable dans notre secteur proche.
Nous avons été accueillis à l'église par Mr Robert D qui est le "veilleur" de la grande dame des lieux.
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| L'église saint Michel de Roquetoire |
Roquetoire, les origines
Roquetoire est une propriété de l'abbaye saint Bertin "Villa de Rokestor"
De confession bénédictine, l'abbaye avait accumulé des domaines fonciers. extrêmement importants + ferme + habitations construites par les moines lors de leur arrivée pour évangéliser la région Morinie
Sa 1ère mention date de 1096, quand 2 frères concluent un marché en vendant "un alleu" (1 terre) pour le salut de leur âme et celle de leur femme. D'autres ventes similaires à Roquetoire ont contribué à l'essor financier de l'Abbaye.
L'Abbaye est une personne morale qui a rang de seigneur et :
- exerce son pouvoir sur le sol et sur les hommes qui y vivent : versement d'une redevance en argent géré par le grand capitulaire de saint Bertin, ou en récoltes
- droit de ban : pouvoir de punir et de contraindre les ressortissants de son domaine = pouvoir de justice sur ses terres.
Le village dispose d'1 moulin à vent construit en 1338 par l'Abbaye, il se situait au lieu-dit "le moulin".
La "Villa de Rokestor" se développe et prospère pour donner l'apparence d'un village médiéval avec ses activités : forgeron, charron, meunier, activités essentiellement tournées vers la terre et ses usages
L'élevage se pratique autour d'une habitation en torchis, petite, recouverte de toit de chaume ou de roseaux, 1 porc, 1 vache, 1 mouton essentiellement.
En 1469, 86 habitations (des feux) recensées soit environ 430 habitants
Roquetoire sous domination espagnole comme ses environs est devenue commune française en 1713 par le traité d'Utrecht.
Le village a beaucoup souffert du siège de Thérouanne (1553) et des sièges d'Aire (1641-1676-1710)
Source : les recherches de Françoise G
L'ancienne église
Bâtie au 12ème siècle sur une ruine païenne à l'emplacement d'un cimetière romain (des squelettes y avaient été retrouvés, cf Comte De Ranst).
Une tour, une nef, 1 choeur à l'origine, c'est une église de style roman
En 1315, le famille Ricwart y fait edifier une chapelle
Bauduin Ricwart, son frère Gérard et son épouse Chrétienne de Hègues fondent une chapelle dédiée à Dieu et à saint Maur (disciple de saint Benoît) et versent une rente de "10 sous parisis" à l'église pour l'entretien et le salut des donateurs (3 messes par semaine).
Le pierre votive découverte en 1842 lors de démolitions rappelle cette donation.
Source : les recherches de Françoise G



L'église actuelle
L'Abbé Bloëme curé du village décède
L'Abbé Chivet accepte la cure de Roquetoire sur l'insistance de Louis Leroy, curé de Houlle et natif de Roquetoire fui lui propose énorme défi : rebâti l'église
L'Abbé Chivet sera l'ouvrier de la reconstruction de 1867 à 1870 en compagnie du maire Louis Dulongcourty
A la messe de Pâques, il donne l'exemple en offrant le 1er don pour la reconstruction. Le Comte De Ranst puis dans la foulée, une souscription est ouverte. Le maire et le curé feront du porte à porte dans le village pour recueillir des dons
Ceux qui le peuvent, offrent leurs services. Un veritable engouement dans le village !
Les pierres sont amenées par les fermiers de Lumbres, Elnes, Esquerdes. (plusieurs charrois par semaine avec 6 à 10 équipages-). Les briques sont faites sur place, extraction de la terre rue de Cohem. Mr Escudé architecte à St Omer dresse les plans.
Valeur estimée: 100 000 francs mais le coût sera diminué avec la participation active des habitants et leurs dons
Les colonnes sont en grès de Marquise acheminées depuis le face d'Aire
Style ogival, néo-gothique + triphorium
La bénédiction de l'église aura lieu en juillet 1869 en compagnie de Mgr Scott doyen d'Aire sur la Lys
La cloche date de 1749, elle pèse 1700 kg, elle est baptisée Alexandrine Michel, elle a été offerte par Alexandre Marcotte et son épouse (propriétaires du château à l'époque)
Un grand nettoyage a eu lieu vers 1975 et a duré deux mois.
En 2008, il y a eu la rénovation de la tour et des 4 pinacles (APRT)
Abbé Chivet : Il fera l'objet d'une enquête du ministère de l'Instruction Publique et des cultes 1880, car accusé d'être l'ennemi du gouvernement et de s'occuper davantage de politique que de son ministère. Il n'a pas de sanction pénale, sa nomination à Ardres sera refusée. Il restera à Roquetoire jusqu'en 1891 avant de rejoindre Tingry où il décèdera de son ministère en 1897.
Source : les recherches de Françoise G
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| Vitrail au dessus du porche |
Les vitraux
Sortis des ateliers de Lusson, peintre sur verre à Paris,
Le vitrail du fond, offert par le Comte de Ranst de saint Brisson
Du côté droit, vitrail offert par Henri De Ranst
Du côté, gauche, vitrail offert par l'Abbé Leroy et sa famille.
Les 2 premiers vitraux sont ornés des armoiries des familles de Ranst.
D'autres familles du village ont offert les vitraux.
Le vitrail st Michel a été offert par famille Foubert - Cordier
Source : les recherches de Françoise G
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| Vitrail, don de l'abbé Leroy et de sa famille |
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| Vitrail offert par Henri de Ranst |
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| Vitrail offert par le Comte de Ranst de saint Brisson |
Les autels
- Autel du Sacré Cœur : autel du choeur
Suite à une importante offrande du Comte de Gomer, le Conseil de Fabrique a pu commander l'autel du fond.
- Autel de la guerre : financé par offrande des jeunes gens
- Autel de la Vierge : financé par les offrandes des filles
Source : les recherches de Françoise G
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| L'autel de la guerre |
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| L'autel du Sacré Cœur |
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| L'autel du Sacré Cœur |
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| Saint Pierre ou saint Paul |
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Saint Pierre ou saint Paul
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| L'autel de la Vierge |
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| Un endroit au fond de l'église appelé "le petit musée" |
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| La pierre votive |

LA PIERRE VOTIVE
Dans la première église, fut fondée en 1315, une chapelle attenante au côté nord du choeur.
Une niche profonde, surmontée d'une corniche en pierre blanche, fut creusée, lors de la construction, au milieu du trumeau de la muraille qui s'étendait sous les deux fenêtres ; on y enchâssa une pierre en grès bleu relatant la date de la fondation et les noms des fondateurs. Cette pierre existe encore. Le haut en est occupé par un sujet dont les figures sont en relief dans leur contour et gravées à l'intérieur. On y voit, conduits par saint Maur, qui était encore à cette époque le patron de la paroisse, Baudouin Ricwart, Ghérard, son frère, et Chrétienne de Hègues, son épouse : tous trois sont agenouillés devant la sainte Vierge assise, tenant dans ses bras l'enfant Jésus. L'inscription suivante, gravée en dessous, se compose de trente-huit vieux vers français ; les deux qui ont leurs rimes semblables, sont toujours sur la même ligne. On comprend combien sont précieux ces vers français, qui remontent aux commencements du XIVème siècle, c'est-à-dire à une époque où la langue latine était encore en usage pour une partie des actes publics : en effet, les actes du grand cartulaire de Saint-Bertin, portant cette date, sont rédigés les uns en latin, les autres en français. Ces vers trahissent l'origine latine de notre langue ; on sent que les mots se dégagent du latin et prennent leur forme française : on trouve une poésie naissante pleine de naïveté, mais qui a besoin de se perfectionner. Nous donnons cette pièce, d'après la transcription faite autrefois sur les caractères gothiques, et d'après la transcription que M. Boileau, architecte à Paris, publia dans le Bulletin archéologique de France.
Source : ce qui est écrit sur la pancarte à côté de la pierre votive

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| Les chapelles |
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| Les calvaires et oratoires |
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| La chaire de vérité |
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| Une ancienne bannière restaurée par les religieuses de Wisques |
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| L'autre face de la bannière |
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| Une belle allée de tilleuls menant à l'église |
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| Une croix et la sépulture de la famille de Ranst |
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La demeure de la famille Lefebvre Autrefois celle du Dr Lefebvre, médecin du village et des environs Vers les années 1980, j'ai travaillé dans l'officine de Melle Marie Antoinette Lefebvre qui y était installée |
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| le Blockhaus |
Bunker allemand de 35 m de long et 22 m de large et 7 m de haut, mis en service en 1943/44, c'était un poste de téléguidage V2 qui pouvait accueillir de nombreux véhicules militaires, de matériel nécessaire Construction aidée par l'eau de la fontaine st Michel fabrication du béton soit 5900 m³ de béton
Les murs font 3 m d'épaisseur.
La porte blindée coulissante pèse 38 tonnes
Toit végétalisé de 40 cm de terre : camouflage + filets tendus sur plus de 50 m aux environs
Le propriétaire actuel : Mr Millamon depuis 2007 par rachat à la famille Berteen-May en 1989
Pas de bombardement car relié à la Coupole pour faciliter le tir des V2 sun l 'Angleterre
la coupole mise hors service par l'aviation allemande, le blockhaus ne fut pas bombardé
La rue fut fermée à la circulation. La population (10 maisons)partirent ou restèrent dans leur ferme.
-> Expulsion par des Allemands, les derniers partirent en 1944 sur ordre des allemands
Ouvriers pour réaliser la construction : des russes, des belges.
Fondations 4m de profond / 750 m²
Stocks : sable - poutrelles d'acier - planches de coffrage....
Citerne en béton construite pour contenir 1620 m³ d'eau
Toutes les machines intérieures ne furent pas installées par marque de temps
Source : les recherches de Françoise G



Le blockhaus a été conçu pour protéger des attaques aériennes, un matériel à la pointe de la technologie. Ces instruments ultra-modernes positionnés au sol et orientables étaient destinés au radioguidage des fusées V2 (Vergeltungswaffe 2), qui devaient partir de la Coupole (Helfaut-Wizernes). Ce bunker de radioguidage avait pour mission de corriger la trajectoire des fusées V2 pendant la phase de lancement et la première minute de vol (lorsque le V2 avait atteint la vitesse requise pour atteindre sa cible), il convenait d'arrêter la combustion du moteur de la fusée.
Ce site a été choisi car si l'on trace deux lignes depuis Roquetoire en direction des caps Gris-Nez et Blanc-Nez, ses lignes se poursuivent en passant par deux extrémités de la banlieue de Londres.
Le site avait reçu le nom de code « Umspannwerk C» (Transformation C). Les travaux ont débuté fin 1943, pour se terminer vers mai-juin 1944. Le bunker mesure 35 mètres de long, 22 mètres de large pour une hauteur de 7 mètres. Le toit et les murs mesurent 3,5 mètres. La structure peut seulement être décrite comme très impressionnante. En opérationnel, du matériel (véhicules ou autres) pouvait être installé à proximité du blockhaus et être rappelé rapidement en cas d'attaque aérienne. Il y a 2 entrées dans le bunker dont une grande fermée par une porte blindée d'un mètre d'épaisseur, de 2,80 m de large et d'environ 38 tonnes.
Source : "Village patrimoine"
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La nouvelle chapelle de la famille Réant (l'ancienne étant en trop mauvais état) |
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La chapelle May Rue de Mametz |
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Chapelle du Cœur Sacré de Jésus Rue des berceaux |
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Peut être l'arbre des pendus Lieu de la Justice au moment de la révolution |
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Peut être l'arbre des pendus Lieu de la Justice au moment de la révolution |
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Le château de la Morande de Roquetoire Vue sur les douves |
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| Le château de la Morande de Roquetoire |
Il a été élevé par le marquis de Lugy au début du XVIIIe siècle sur un domaine acquis de la couronne d'Espagne.
Au lendemain du siège d'Aire, il le céda à Guillaume Marcotte, grand bailli d'Audruicq, écuyer et secrétaire du roi qui prit le nom de seigneur de Roquetoire. Ce sont toujours ses descendants qui en sont les propriétaires.
Diaporama
Le château passa par mariage à Louis Jolly de la Viéville, qui replanta dès 1775 le parc à l'anglaise, puis à Charles de Ranst de Berchem, d'une famille issue au XIIème des Bertout de Malines, mais fixée au XVIIème au parlement de Flandre à Douai. Peu habité à partir de 1890, le château fut occupé par un état-major portugais puis loué à la baronne Dard dans les années 20.
Endommagé par les pillages et les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, le château reçut quelques réparations en 1950 (le gros-œuvre uniquement). Depuis plusieurs années, le descendant M. Seydoux a entrepris des travaux de restauration. A ce propos, le château a subi une transformation plutôt insolite. En effet, en 1840, les propriétaires avaient voulu ajouter un deuxième étage tout en conservant le toit d'origine mais l'équilibre général était par conséquent rompu. La restauration entreprise, si elle n'a pu lui restituer le cadre majestueux des grands arbres de sa perspective, a allégé sa silhouette en le débarrassant d'un second étage fâcheusement ajouté sous Louis-Philippe. C'est pourquoi les descendants choisirent de revenir à la situation initiale en supprimant cet étage. Pour ce faire, une entreprise d'Isbergues, sous la direction d'un architecte de Saint-Omer, a mis en place un système de vérins qui soutenaient le toit et on a pu ainsi enlever progressivement les parties de l'étage et faire descendre la charpente à son niveau d'origine. Le matériau principal utilisé pour construire le château est la pierre blanche.
Niveau de protection: Façade et toiture du château et des écuries, salon de musique, grand salon et salle à manger du rez-de-chaussée avec leur décor. Inscrit loi de 1913
Le château: Le château est composé d'un corps central à cinq travées et de deux petits pavillons d'une travée chacun. Le corps central est lui-même composé d'un avant corps d'une travée en façade avant couronnée d'un fronton courbe mise en valeur par deux pilastres en pierres à refend qu'on retrouve aux angles du bâtiment, l'avant corps formé par trois travées en façade arrière est couronné d'un fronton triangulaire. Le bâti est assez profond, quatre baies se logent à chaque étage des façades latérales, il est édifié sur deux niveaux en pierre et couvert en ardoise Des deux dépendances encadrant le château; il reste l'écurie, coiffée d'une toiture à brisis qui laisserait penser que le château pouvait en posséder une initialement avant 1845. Entouré de douves en eau, c'est une construction en pierre blanche aux lignes simples, dont les heureuses proportions dissimulent de vastes dimensions héritées de l'époque Louis XIV finissante.
Le parc: Le château se dresse au milieu d'un parc séparé de la route depuis 1882 par un saut de loup. Une grille élevée en même temps ouvre la perspective. Le parc est peuplé de hêtres pourpres et de chênes groupés en bosquets sur des buttes de terre pour le faire apparaitre comme plus grand. Des douves encore pleines d'eau isolent l'ensemble formé par le château et les dépendances. Une grille du 18éme précédée d'un pont dormant donne accès à l'ensemble. Les tracés d'origine et la philosophie du parc ont étés maintenus, les bosquets se sont densifiés et les nombreuses vues vers la campagne sont aujourd'hui restreintes. Cependant le propriétaire envisage l'élagage pour ouvrir le parc sur la campagne. Si l'allée d'accès au château depuis le village a partiellement disparu, la perspective dans l'axe du château à l'arrière a été conservée.
Source : Articles de presse "Les châteaux du Pas-de-Calais ont leur somme" Philippe Seydoux, le gentilhomme
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| Le château de la Morande de Roquetoire |
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| Le château de la Morande de Roquetoire |


Il a été élevé par le marquis de Lugy au début du XVIIIe siècle puis acquis par Guillaume Marcotte, écuyer et secrétaire du roi qui prit le nom de seigneur de Roquetoire. Ce sont toujours ses descendants qui en sont les propriétaires.
Peu habité à partir de 1890, le château fut occupé par l'état-major portugais durant le 1er conflit mondial puis loué à la baronne Dard dans les années 20. Endommagé par les pillages et les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, le château fut restauré en 1950 (le gros-œuvre uniquement).
Depuis plusieurs années, le descendant, M. Seydoux, a entrepris des travaux de restauration. A ce propos, le château a subi une transformation plutôt insolite. En effet, en 1840, les propriétaires avaient voulu ajouter un deuxième étage tout en conservant le toit d'origine mais l'équilibre général était par conséquent rompu. C'est pourquoi les descendants choisirent de revenir à la situation initiale en supprimant cet étage. Pour ce faire, une entreprise d'Isbergues, sous la direction d'un architecte de Saint-Omer, a mis en place un système de vérins qui soutenaient le toit et on a pu ainsi enlever progressivement les parties de l'étage et faire descendre la charpente à son niveau d'origine. Le matériau principal utilisé pour construire le château est la pierre blanche.
A noter : les façades, la toiture ainsi que 3 pièces du château sont inscrites à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques.
Source : "Village patrimoine"
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| Echo de la Lys du 21 juillet 2022 |
Le château de la Morande
Il a été érigé au XIII siècle par le marquis de Lully. Guillaume Marcotte, écuyer et secrétaire du roi, prend le titre de seigneur de Roquetoire et fait l'acquisition du château.
En 1820, cinq personnes travaillent au château pour Charles de Ranst et son épouse Valentine-Antoinette de La Viéville: un cocher, un domestique, une cuisinière, une femme de chambre et une femme de basse-cour.
En 1888, le garde-chasse du comte Louis de Ranst est tué par un braconnier. À partir de ce moment, le comte, alors maire de Roquetoire, décide de rester à Paris. Durant la Première Guerre mondiale, le site deviendra le lieu de séjour du corps expéditionnaire portugais. Lors de la Seconde Guerre mondiale, il sera occupé par les Allemands avant d'être vandalisé par les Allemands eux-mêmes mais aussi par les habitants des alentours.
Le château a été restauré en 1950, uniquement pour la partie gros œuvre.
En 1840, les propriétaires ajoutent un deuxième étage au monument, tout en gardant le toit d'origine. Pour retrouver l'équilibre, les descendants ont décidé de supprimer cet étage et de revenir à la forme originelle. Un système de vérins a été mis en place, sous la direction d'un architecte de Saint-Omer. Le toit était ainsi soutenu le temps de la dépose des pierres blanches.
Depuis plusieurs années, son propriétaire, M. Seydoux, restaure lui-même le bâtiment
MICHEL HERMANT, ancien maire, membre du comité d'histoire de Roquetoire
Roquetoire flirte avec les 2000 habitants. On y trouve de nombreux commerces: une boulangerie, une boucherie, une épicerie, deux cafés. Et aussi le marché. Il y a environ 25 associations. Parmi elle, l'harmonie municipale qui devait fêter son centenaire en 2021. Il y a aussi Roq'Attitudes avec ses 250 adhérents. Plus de la moitié des danseurs viennent de l'extérieur. Sans oublier l'association familiale qui propose de la zumba, de la gym. Depuis quelques années, la Roquestorienne anime le village deux fois dans l'année avec une course lors de la ducasse d'octobre et le trail en juillet. Et il y a aussi trois terrains de football à Roquetoire.
La commune est de plus en plus résidentielle. Grâce au plan local d'urbanisme, il y a de nouvelles constructions. Le village continue à s'étendre. Il y a la maison d'assistantes maternelle près de la mairie. Et le centre de loisirs fonctionne même durant les petites vacances. Roquetoire est un village accueillant, idéalement situé entre Aire-sur-la-Lys et Saint-Omer. Les jeunes sont attachés à Roquetoire. Ils veulent y rester.
Source : Echo de la Lys du 21 juillet 2022
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Notre Dame de Saint Amour Route d'Aire |
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| Renouée du Japon |
Voici la vidéo, un clic ci-dessous, possibilité d'agrandir en cliquant sur le petit carré à droite après avoir démarré la vidéo (flèche) :