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Cappelle-Brouck est une petit village qui s'étend sur 1 755 hectares dans la Flandre maritime. Il se situe à 2 mètres au-dessous du niveau de la mer.
Le village faisait autrefois partie de la Châtellerie de Bourbourg. Cappelle-Brouck se compose du village par lui-même et d'une partie des hameaux de Pont l'Abbesse, de Lynck et du Quathove.
On comprend les difficultés d'écriture du nom à travers l'histoire : le village de Cappelle-Brouck fut à une certaine période, bourguignon, espagnol, français mais aussi flamand....
Aujourd'hui encore, on peut voir sur différents panneaux : Cappelle-Brouck ou Cappellebrouck
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| L'église Saint-Jacques-le-Majeur |
L'église, entourée du cimetière, est à la limite sud du village dont le nom signifie "chapelle dans les marais". Vaste dès l'origine du fait du culte à saint Jacques qui a suscité de nombreux et importants pèlerinages, elle a subi au cours des siècles de notables transformations et réfections à la suite des guerres des XVIème et XVIIème siècles et du bombardement de mai 1940; elle a également été maltraitée dans les années 1900.
L'ensemble, d'une grande unité de lignes, est disparate quant à ses maçonneries : pierre, brique, ou brique et pierre.
La nef, romane (XIIème siècle), est à deux niveaux: voir notamment à l'intérieur le mur nord du vaisseau central et ses statues et, à l'intérieur et à l'extérieur, le mur sud dépouillé du bas-côté.
La tour, placée dès l'origine à la croisée du transept, a vraisemblablement été totalement reconstruite à la fin du XVIème ou au début du XVIIème siècle.
Le chœur gothique (XIVème siècle) est à comparer avec celui de l'église Saint-Jean-Baptiste de Bourbourg.
L'essentiel du mobilier de cette église est protégé juridiquement au titre des Monuments Historiques.
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| Saint Gengoult, le patron des maris trompés |
Il était jadis un pèlerinage très fréquenté à Leubringhen : celui de Saint Gengoult.
Appelé aussi Gendulphe, Gendulfe, Gandouffe, etc..., Saint Gengoult est né au début du VIII siècle, de parents très chrétiens. Ce fut un fils très docile dont les meilleures distractions étaient la bienfaisance et la chasse, ce qui explique le faucon qu'il tient en main, dans certaines représentations.
En âge de s'établir, il épousa Ganéa, fille de haute noblesse, mais de petite vertu
Gengoult se bâtit un château à Varennes-sur-Amance, à 28 kilomètres de Langres. Mais les guerres l'appelèrent à prendre rang dans les armées de Pépin le Bref.
Quand il revint chez lui, il apprit les infidélités de sa femme. Comme elle refusait d'avouer, il décida de lui faire subir l'épreuve de l'eau.
Il la conduisit prés d'une fontaine et lui dit: Plongez votre bras dans ce bassin et ramassez une pierre qui est au fond. Si vous êtes sans reproche vous n'aurez aucun mal. Si vous avez pêché, Dieu ne laissera pas votre crime impuni. Ganéa accepta sans méfiance. Mais à peine avait-elle plongé son bras dans l'eau qu'elle le retira vivement. Celui-ci était rouge, couvert de cloques comme si l'eau avait été bouillante.
Gengoult était fixé. Il laissa à sa femme le loisir de se repentir et se retira
dans sa résidence de Vaux-la-douce, à 10 kilomètres de Varennes-sur-Amance, où il mena une vie toute de piété, accomplissant même quelques miracles.
Mais l'épouse coupable ne lui avait pas pardonné et elle résolut de le faire assassiner par son amant. Celui-ci docile se rendit en Bourgogne. Il pénétra dans la chambre où reposait Gengoult et leva son épée. Gengoult tenta de détourner le glaive mais fut néanmoins mortellement blessé et succomba le surlendemain, le 11 mai 760. On l'enterra dans l'église Saint Pierre, qu'il avait fait construire à Varennes. Puis ses reliques furent déposées à Langres, à l'abri des barbares Normands.
Tout de suite sa mémoire fut vénérée et invoquée non seulement pour la paix des ménages mais également pour la guérison des panaris.
Son culte passa de Bourgogne (où l'on trouve une commune appelée Saint-Gengoult le Royal) en Flandre et dans le Boulonnais. Une chapelle lui fut dédiée à Montreuil-sur-mer qui posséda pendant un temps quelques-unes des reliques. A la Révolution, en 1789, la chapelle devint un arsenal et les reliques furent dispersées. Le culte de Saint Gengoult se répandit alors jusque Wierre-au-Bois, Fiennes et Leubringhen. Mais n'en déduisez pas pour autant qu'il y ait dans ces villages plus de maris trompés qu'ailleurs !
La meule du moulin de la famille TANT du village a été donnée à l'église. Elle est transformée en autel
Le moulin de Cappelle-Brouck se trouvait autrefois le long de la Colme à Lynck, il a été remonté d'un km vers le village puis démoli
Le retable placé dans l'angle nord-est représente sainte Barbe tenant la tour où, rapporte la Tradition, son père l'enferma avant de la décapiter, en 235 (?), pour s'être convertie. La sainte est invoquée contre la mort "foudroyante", qui punit aussitôt son père frappé par la foudre, mort redoutée parce que subite, ne laissant pas au chrétien le temps de se préparer à "bien mourir" et d'éviter l'enfer.
Le retable placé dans l'angle sud-est représente saint Roch, mort à Montpellier en 1237 et invoqué contre la peste. A la droite du saint, un ange - qui le soigna lorsque Roch fut atteint de la terrible maladie - figuré sous la forme d'un jeune enfant; à sa gauche, un chien tient dans sa gueule le pain qu'il lui apportait chaque jour dans son refuge.
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| Philippe d'Alsace enrichit, au retour de l'un de ses pèlerinages, le sanctuaire d'une relique de Saint Jacques le Majeur |
Dix chanoines dits de Cappelle-Brouck ont fait exécuter la fresque murale à la collégiale Saint-Pierre d'Aire sur la Lys Fresque murale de la collégiale Saint Pierre d'Aire sur la Lys
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| La relique de saint Jacques n'et pas présente dans son support Elle se trouve en lieu sûr Elle est présentée au public le jour de la fête de saint Jacques |
Le buste-reliquaire de saint Jacques, en bois, du XVIII siècle. Le socle, orné de deux angelots, comprend un emplacement pour la relique. Celle-ci, conservée en sûreté, a été ramenée en 1172 de
Compostelle en Galice par le comte de Flandre Philippe d'Alsace, qui contribua à l'assèchement des marais environnants et au développement du village. La cape couvrant les épaules du saint porte la coquille des pèlerins de Compostelle.
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| C'est une copie de la bannière, l'original a été volé en 2014. Bien heureusement, ils avaient une photo de l'original qui a été très utile |
Le maître-autel (vers 1900) est de style néogothique. Le tabernacle est surmonté de l'Agneau pascal. Sur sa porte, le Bon Berger porte la brebis égarée; sur le panneau nord, les apôtres quittent leur barque pour suivre le Christ; au sud, le Christ remet les clefs à saint Pierre.
La table de communion du XVIII ème siècle, en chêne, traverse le chœur selon une courbe galbée harmonieuse. Le calice et l'hostie rayonnent dans le panneau central ouvrant, d'autres médaillons présentent la croix symbole de la Foi, l'ancre de l'Espérance, un cœur enflammé de Charité (les trois vertus théologales) et deux saints.
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| La chaire à prêcher date de 1702 Présence d'une inscription en flamand |
La chaire a été épargnée pour la plus grande part par les combats de mai 1940. Sous l'abat-voix refait, l'inscription suivante, en flamand, domine le Christ tenant et bénissant le globe terrestre : Donnée par Antoine Sailly, bourgmestre de Cappellebrouck, décédé le 23 septembre 1702, priez Dieu pour son âme. La cuve représente les quatre évangélistes dans des médaillons surmontés de leur attribut respectif: Matthieu (l'ange), Marc (le lion), Luc (le taureau), Jean (l'aigle).
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| La photo de la bannière originale. Cette photo a été très utile lorsque la bannière originale a été volée pour en faire une copie |
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| Le Christ surmonté de saint Michel |
Les statues du mur nord de la nef. Après avoir remarqué les différences entre les deux murs de la nef, admirez les cinq statues romanes, exceptionnellement rares pour le Nord, sous les arcades entre les fenêtres. Chacune est accompagnée d'un ange qui occupe le tympan placé au dessus d'elle. En partant du chœur :
le Christ surmonté de saint Michel,
saint Pierre,
saint Jean avec le livre de l'Apocalypse dans la main gauche, sous l'ange sonnant de la trompette, et deux autre apôtres.
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| Saint Pierre |
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| Saint Jean avec le livre de l'Apocalypse dans la main gauche, sous l'ange sonnant de la trompette |
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| Un apôtre |
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| Un autre apôtre |
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| Les colonnes en bois dateraient du 15ème siècle |
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| Autrefois, cette demeure qui semble inhabitée était le presbytère |
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| J'ai remarqué une cloche au sommet et une croix, cette demeure; qui est maintenant une maison habitée, devait avoir une autre destination |
Descendance de Jacobus (Jacques) Missiaen
(1676 dans une commune de la paroisse de Bruges- 1736 à Cappelle-Brouck)
Il est difficile de connaître où il est né : natif de ???? de la paroisse de Bruges.
marié à Marie Jeanne Cornélie Laplanche
Cabaretier, aubergiste, receveur des deniers du Roy de la Seigneurie de Sinnengham = Seninghem, ils résidaient à Cappelle-Brouck
A son premier mariage il résidait à Grande-Synthe,
il était meunier : le Moulin Vert de Grande-Synthe
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| Le moulin Vert de Grande-Synthe. Il était en bois, il n'existe plus, une rue existe "Rue du Moulin" à Grande-Synthe |
L'un de ses fils est mon ancêtre :
Guislain Missiaen ( 05.08.1721 à Cappelle-Brouck - 02.02.1782 à Merckeghem)
marié le 20.11.1743 à Merckeghem à
Marie-Adrienne Dyser (22.09.1720 à Ebblinghem - 26.01.1781 à Merckeghem)
Il était fermier à Merckeghem
Ils ont eu pour enfant entre autres :
Je suis descendante de Pierre Jean Missiaen (1764 - 1820) fermier laboureur à Merckeghem
marié à Eringhem à Claire Rosalie Baelen (1759 - 1828)
Puis Pierre François Missiaen (1787 - 1862) cultivateur à Merckeghem
marié à Marie-Jeanne Deberre (1792 - 1867)
Ils ont eu pour enfant entre autres :
César Edmond Missiaen (1830 - 1902)
cultivateur et fermier à Merckeghem "Le Moulin de la Belette"
marié à Adèle Fleurine Catherine Bouden (1844 - 1920)
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| César Edmond Missiaen (1830 - 1902) |
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| Adèle Fleurine Catherine Bouden (1844 - 1920) |
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| Plan de situation du Moulin de la Belette à Merckeghem |
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| Le moulin de la Belette à Merckeghem |
