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samedi 30 août 2025

Samedi 30 août - BORDEAUX puis repas à BEGLES

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Bordeaux, la Perle d'Aquitaine !

Partis le vendredi matin, nous faisons une première longue "escale" à Bordeaux dans un hôtel "Campanile" à Bordeaux.

Le samedi matin, nous participons en trois groupes à une visite guidée et commentée au départ de la place de la Comédie à Bordeaux

Photo : Pascale Camus

Nous sommes à l'heure, il est 9 h, nous avons 30 mn dans l'attente des trois guides avec lesquels nous avons rendez vous à 9h30.
Je ne perd pas une minute et je vais en direction de la "grande colonne" que j'aperçois au loin dans l'une des rues

Le Grand Hôtel de Bordeaux
A voir les deux véhicules,
il doit y avoir du "beau monde" dans cet hôtel ! 
Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

La Place des Quinconces : 1942, la Commission de récupération des métaux non ferreux achète la fontaine du monument des Girondins 30 francs le kilo. Le 14 août 1943, le monument est déboulonné. Adieu Paix, Concorde et Bonheur. Retrouvées intactes (en octobre 1944) à Angers, les 34 sculptures rentrent triomphalement à Bordeaux le 5 juillet 1945. Depuis 1982 les chars de la République et de la Concorde, les allégories et les chevaux marins ont regagné leurs bassins.

Source : routes-tourisques.com

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

De retour après les 30 minutes de visite libre, je rejoins les participants et les trois guides arrivent les uns après les autres. 

La visite commentée débute.

La durée de deux heures semble très courte pour notre guide.
Il ne perd pas de temps, il nous sort de son étui des cartes représentant la ville de Bordeaux à différentes époques, il est impressionnant, ses connaissances aussi ! Il est passionné et passionnant, surprenant et sait captiver l'attention de son auditoire !

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Le Grand Théâtre de Bordeaux
Photo : Pascale Camus

Bordeaux possède en son cœur un monument merveilleux d'élégance. Le Grand Théâtre rayonne depuis plus de trois siècles et porte loin les rêves de ses visiteurs. Avec les opéras de Versailles et de Turin, le Grand-Théâtre possède l'une des plus belles salles de spectacle du XVIIIe siècle au monde !

L'emblème de Bordeaux : de tous les édifices publics de Bordeaux, le Grand-Théâtre est sans conteste le plus connu et le plus apprécié. Il s’élève à l’emplacement de l’ancien temple des Piliers de Tutelle qui jalonnait l’ancien forum gallo-romain. Sa construction avait été rendue nécessaire suite à la destruction en 1755 d’une salle de spectacle située dans les dépendances de l’ancien hôtel de ville, près de la Grosse Cloche. Nous avons manqué de temps pour apercevoir la Grosse Cloche

L’architecte François Lhote, aidé par Soufflot, avait proposé un projet qui ne fut pas retenu bien qu’il eut l’assentiment des jurats de Bordeaux. C’est finalement le Maréchal de Richelieu, Gouverneur de la province de Guyenne qui imposa l’architecte parisien Victor Louis (1731-1800). Pour couvrir les dépenses du chantier, on vendit à la hâte les terrains situés sur le glacis méridional du château Trompette. La construction de la nouvelle salle de spectacle s’étendit sur plus de cinq ans et après bien des vicissitudes, elle fut inaugurée en 1780 avec Athalie de Racine.

Le bâtiment de plan rectangulaire s’ouvre à l’ouest sur la place de la Comédie par un péristyle de douze colonnes corinthiennes supportant un entablement et une balustrade ornés de 12 statues (les neuf muses et trois déesses). À sa création, le péristyle donnait de plein pied sur la place. Ce n’est qu’au milieu du XIXe siècle que fut décidé l’abaissement du niveau pour faciliter la circulation des voitures à chevaux.

Quelques informations au sujet de Le Grand Théâtre de Bordeaux

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Notre guide pointe du doigt, nomme et décrit chaque statue sur le fronton du Grand Théâtre : 9 muses et 3 déesses

Euterpe, muse de la Musique jouant de la flute 

Uranie, compas et sphère céleste pour la muse de l'Astronomie

Vénus (Aphrodite), 2 colombes pour la Déesse de l'Amour et de la beauté

Calliope, 3 livres et une couronne pour la Muse de l'éloquence

Terpsichore, un tambourin et du rythme pour la Muse de la Danse

Melpomène, un sceptre et un poignard pour la Muse de la Tragédie

Thalie, un masque à la main pour la Muse de la Comédie

Polymnie, un grand livre pour la Muse de l'écriture

Junon (Héra), la Déesse reine des Dieux accompagnée d'un paon

Minerve, casque et bouclier pour la Déesse de la Sagesse et de la Guerre

Erato, lyre et flambeau pour la Muse de la Musique

Clio, la trompette de la renommée pour la Muse de l'Histoire

Source : 33-bordeaux.com, lien vers le contenu complet de l'article : Bordeaux 3 déesses et 9 muses

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

La Maison Gobineau
Photo : Pascale Camus

Maison Gobineau, siège du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB), aussi connue sous le nom de "La Maison du Vin de Bordeaux". Le bâtiment, achevé en 1789, a été dessiné par l'architecte Victor Louis pour le compte du Conseiller au Parlement Thibault-Joseph de Gobineau.
Source : Wikipedia

La Maison Gobineau, édifice emblématique au bout des Allées de Tourny, suscite l’admiration à Bordeaux. Souvent comparée au Flatiron Building de New York, elle abrite aujourd’hui le Bar à Vin du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB). Cependant, saviez vous que cet édifice a également abrité l’un des premiers cinémas de la ville ?

Construite en 1816 par l’architecte Gabriel Durand selon les plans de Victor Louis, la Maison Gobineau a une histoire riche. Initialement érigée sur un terrain libéré par la démolition du château Trompette, elle était destinée à devenir la résidence de Thibault-Joseph de Gobineau, conseiller du Parlement de Bordeaux. Au fil des ans, le bâtiment a subi des transformations, notamment par l’architecte Raymond Mothe dans les années 1920, ajoutant deux étages significatifs. En 1948, il devint le siège du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux, abritant aujourd’hui le Bar à Vin. Le rez-de-chaussée est ouvert au public, offrant des découvertes architecturales du milieu du 20e siècle, notamment des vitraux de René Butheau et une tapisserie d’Aubusson signée Marc Saint-Saëns. Cependant, la Maison Gobineau révèle une histoire cinématographique intrigante. Les cartes postales datant d’environ 1908 montrent clairement le mot « CINÉMA » au-dessus de l’entrée principale. À la fin du 19e siècle et au début du 20e, les projections cinématographiques étaient encore des divertissements mobiles, et la Maison Gobineau était l’un de ces lieux où les spectateurs se rassemblaient pour regarder des films.

Bien que le temps exact de fonctionnement en tant que cinéma reste inconnu, cette découverte fascinante souligne l’importance historique du bâtiment dans le divertissement de la ville. La plaque commémorative en face, célébrant la première projection publique d’images animées en 1896, atteste de l’effervescence de l’époque. Au fur et à mesure que les cinéphiles bordelais se tournaient vers des lieux dédiés, la Maison Gobineau a vu émerger une quarantaine de cinémas à Bordeaux en 1945. Bien que l’histoire exacte du cinéma de la Maison Gobineau demeure partiellement mystérieuse, la présence du mot « CINÉMA » au-dessus de son entrée reste un témoignage tangible de son passé cinématographique.

Source : bougerabordeaux.com, lien vers l'article : Les secrets de la Maison Gobineau

La Place des Quinconces
Photo : Pascale Camus
La place des Quinconces est l'un des lieux les plus visités de Bordeaux. Située au cœur de la ville, et datant du 19ᵉ siècle, elle abrite le monument aux Girondins, véritable emblème de la République. Cette esplanade gigantesque, qui doit son nom à la façon dont les arbres y sont plantés, accueille tout au long de l’année nombre d’évènements.
Sa superficie est de 12 hectares.

Le château Trompette 
L’emplacement des Quinconces fut occupé par le Château-Trompette dont il ne reste aujourd’hui que son nom inscrit sur une plaque d’une des rues qui entoure la place. Après 300 ans de possession anglaise du duché d'Aquitaine (de 1450 à 1818), la forteresse avait été construite pour permettre au roi Charles VII d'imposer son autorité, mais en 1787, le roi Louis XVI vend le Château qui sera ensuite détruit en 1818.

Le monument aux Girondins
Classé monument historique depuis 2011, le monument aux Girondins est un symbole du patrimoine bordelais. Édifiée entre 1894 et 1902, sa fontaine fait honneur aux girondins battus par les montagnards durant la révolution. Au pied de la colonne, deux ensembles de chevaux en bronze symbolisent à la fois le triomphe de la République tourné vers le Grand-Théâtre et le triomphe de la Concorde vers le Jardin Public. Au sommet de cette colonne, domine le « génie de la liberté » brisant ses chaines et brandissant la palme de la victoire.

L'Esplanade des Quinconces et le monument aux Girondins

C'est l’un des sites les plus photographiés de la ville… et des plus emblématiques à Bordeaux de la Révolution française avec son célèbre monument aux Girondins !

Située en bordure du fleuve, c’est la plus grande place d’Europe. 12 hectares, avec comme son nom l’indique des arbres plantés en quinconce de chaque côté d’une esplanade qui accueille toute l’année des manifestations populaires.

Cette esplanade accueille tout au long de l’année les foires, les cirques de passage et de grands rassemblements sportifs ou artistiques.

Face au fleuve, 2 colonnes rostrales surmontées de statues dédiées aux activités maritime et commerciale de Bordeaux. En remontant vers la ville les statues colossales des philosophes bordelais Montaigne et Montesquieu vous sourient avec bienveillance. En regardant vers l’ouest, le Monument aux Girondins est composé de ses fontaines jaillissantes en bronze et de sa colonne surmontée d’une statue de la liberté brisant ses chaînes. C’est un hommage posthume aux Girondins de la Révolution. Vous l’aurez compris, rien à voir avec le Girondins de Bordeaux FC… comme on l’entend parfois chuchoter sur place !

Source : Bordeaux-tourisme.com

Le monument aux Girondins
Photo : Pascale Camus

Le monument aux Girondins, également situé place des Quinconces, a été élevé entre 1894 et 1902 à la mémoire des députés girondins victimes de la Terreur. Les Bordelais le nomment couramment « colonne des Girondins » ou « monument des Girondins ». Celui-ci prend la forme d’une colonne, surmontée par une statue de la liberté. Au pied du monument des Girondins figure également la fontaine des Girondins, qui représente de nombreux symboles de l’Histoire, tels que le triomphe de la République pour le travail, la sécurité et la force, ou encore le triomphe de la Concorde pour la paix et le bonheur.
Source : routes-tourisques.com

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

La statue de l'Intendant Tourny, au centre au fond
Photo : Pascale Camus

Photo empruntée au site internet ci-dessous, voir lien ci-dessous

Quelques informations au sujet de l'Intendant Tourny et de sa statue en ouvrant le lien :  La statue de l'Intendant TOURNY

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Les Allées Tournyces larges allées plantées de tilleuls avec une enfilade de façades du XVIIIème ont été aménagées par Louis Urbain Aubert, marquis de Tourny et intendant de Guyenne à Bordeaux en 1745. Ces allées éponymes accueillent de nombreuses manifestations et constituent un lieu de balade agréable. Elle constitue, avec le cours Georges-Clémenceau et le cours de l'Intendance, une des limites du triangle d'or.

L'église Notre-Dame
Photo : Pascale Camus

Nous n'avons pas le temps de visiter l'intérieur.

L’église Notre-Dame et la cour Mably sont les seuls vestiges du couvent des Dominicains installés dans ce quartier depuis le XIIIe siècle.

La première église se trouvait à l’emplacement des allées de Tourny percées en 1745 mais à la suite d’une révolte contre l’autorité de Louis XIV elle fut détruite en 1675 pour faire place au château Trompette. C’est l’architecte Pierre Michel Duplessy qui élabora son plan et sa façade inspirés de l’église du Gesu à Rome. L’intérieur surprend par la simplicité de son architecture à laquelle s’oppose l’abondance du décor extérieur.

Dans les chapelles de nombreux décors en trompe-l’œil servent d’écrin à une série de 10 tableaux religieux de Frère André (1662-1735). Tous réalisés au XIXe siècle les vitraux marquent de façon heureuse l’empreinte des maîtres verriers bordelais Villiet et Hutrel.

Le grand orgue daté de 1775 permet des concerts de musique religieuse qui ont lieu toute l’année.

Source : Bordeaux-tourisme.com Eglise Notre-Dame et Cour Mably

L’église Notre-Dame et la cour Mably
Photo : Pascale Camus

L’église Notre-Dame et la cour Mably
Photo : Pascale Camus

L’église Notre-Dame et la cour Mably
Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Le passage Sarget est l’un des deux passages couverts de Bordeaux, avec la galerie Bordelaise. Très en vogue à la fin du XIXe siècle, c’est aujourd’hui un espace qui a su garder toute son authenticité… Et c’est ce qui en fait son charme atypique ! 

Sous le Premier Empire, le négociant André Acquart fait construire un hôtel particulier par l’architecte Louis-Guy Combes… Mais c’est à un autre négociant, Jean Auguste Sarget, que le passage doit son nom quelques années plus tard ! Le baron Sarget finance la construction du lieu dédié au commerce pour l’ouvrir au public en 1878. 

Au cours de son histoire, le passage couvert est régulièrement emprunté par de nombreux princes, rois et chefs d’Etat, notamment Louis XIII, Louis XIV, Marie et Catherine de Médicis, le général de Gaulle ou encore Elisabeth II d’Angleterre ! Il permet de relier la place du Chapelet au cours de l’Intendance… Et l’une de ses extrémités donne directement sur l’église Notre-Dame !

En fouillant dans les fondations de l’ancienne Maison Acquart, plusieurs trésors ont été découverts… On a notamment retrouvé une mosaïque gallo-romaine, des vestiges d’un bain public, des monnaies romaines, des vases et des poteries ! Et pour cause, l’actuel passage Sarget est situé à proximité d’un ancien temple datant de l’époque romaine appelé Piliers de Tutelle… Un endroit gorgé d’histoire !

En 1917, le passage est racheté par le négociant en vins Nicolas-Désiré Cordier qui le vend ensuite à la municipalité de Bordeaux en 1919 ! Dans une délibération du conseil municipal, on apprend que l’achat a été effectué dans l’intérêt de la sécurité publique… Puisque les piétons préfèrent utiliser ce passage plutôt que la rue Martignac jugée dangereuse à l’époque ! 

Source : Vivrebordeaux.fr, lien : La petite histoire du passage Sarget

Le passage Sarget
Photo : Pascale Camus

Le passage Sarget
Photo : Pascale Camus

La façade de l'Hôtel Acquart
Photo : Pascale Camus

Cet immeuble est situé 23 rue Ausone
C'est une ancienne maison de négociants du début du XVIIe siècle pour ses façades, de style maniériste, et du second quart du XVIIIe siècle pour le reste de l'immeuble qui a été remanié. Deux atlantes colossaux soutiennent le balcon de l'étage : génies marins en demie ronde-bosse, le dos au mur, la nuque ployée vers l'avant, les bras prenant appui sur les arcades. Le rez-de-chaussée présente un ensemble de salles voûtées qui faisaient sans doute office d'entrepôts.
Source : routes-touristiques, lien : Hôtel Acquart

La façade de l'Hôtel Acquart
Photo : Pascale Camus

La façade de l'Hôtel Acquart
Photo : Pascale Camus

La façade de l'Hôtel Acquart
Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

La Place du Parlement et sa fontaine
Photo : Pascale Camus

Nichée dans le cœur historique de Bordeaux, la place du Parlement est un espace où l’architecture classique du XVIIIᵉ siècle rencontre l’effervescence contemporaine. Ce carrefour animé, situé dans le quartier Saint-Pierre, relie les rues du Parlement Saint-Pierre, des Lauriers, du Pas-Saint-Georges et Fernand Philippart. Proche des places Camille Jullian et Saint-Pierre, elle fait partie des lieux incontournables pour les Bordelais comme pour les visiteurs. Avec ses restaurants, ses petits commerces et son ambiance chaleureuse, la place du Parlement est une destination idéale pour flâner et se balader dans la capitale girondine. 

Une vitrine architecturale du XVII ème siècle 

Les immeubles qui entourent la place du Parlement témoignent de l’élégance architecturale du XVIIIᵉ siècle, période où Bordeaux s’est transformée sous l’impulsion de l’intendant Louis-Urbain Aubert de Tourny. Ces bâtiments en pierre taillée de Gironde présentent une unité harmonieuse caractéristique du style baroque et rococo, également appelé style rocaille.

Parmi les éléments notables, on retrouve :

  • Des mascarons sculptés, figures humaines ou fantastiques qui ornent les clés de voûte des fenêtres, vestiges de traditions apotropaïques (censées repousser les mauvais esprits).
  • Des balcons en fer forgé, raffinés et élégants, rappelant le savoir-faire artisanal bordelais.
  • Des façades symétriques et ornées, soulignées par des lignes de refend et des arcades en plein cintre.

Au fil des siècles, la place du Parlement a changé de nom, reflétant les évolutions politiques et sociales de Bordeaux :

  • À l’origine, elle était appelée place du Marché Royal, en hommage à la monarchie.
  • Durant la Révolution française, elle fut rebaptisée place de la Liberté, une inscription encore visible à l’angle de la rue des Lauriers.
  • Enfin, son nom actuel rend hommage au Parlement de Bordeaux, une institution judiciaire établie en 1451 et supprimée en 1790 sous la Révolution.

La Fontaine : un joyau du second empire

Au centre de la place, une fontaine élégante attire les regards. Conçue en 1865 par l’architecte bordelais Louis-Michel Garros, elle incarne le style néogothique. Surmontée de sculptures féminines symétriques, cette fontaine est ornée de mascarons typiques de Bordeaux, représentant des figures mythologiques et fantastiques comme Neptune et Bacchus.

Une destination prisée des promeneurs et aussi des bordelais  : En 1980, la place a été rénovée et son sol recouvert de dalles en calcaire doré, renforçant son charme intemporel. Aujourd’hui, la place du Parlement est un lieu prisé pour sa convivialité et son cadre pittoresque. Les terrasses des restaurants qui la bordent offrent une vue idéale pour contempler les détails architecturaux tout en savourant un repas ou un café.

À la croisée de l’histoire et de la modernité, la place du Parlement symbolise l’esprit de Bordeaux : un équilibre parfait entre patrimoine et vie quotidienne. Que vous soyez amateur d’architecture, passionné d’histoire ou simple promeneur, cet écrin de beauté saura vous séduire.

Source : bougerabordeaux.com, lien vers l'article : La place du Parlement et sa fontaine

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Voici ce qui est écrit sur la plaque : Elle fut place du Marché Royal quand l'intendant Tourny, au XVIIIe siècle, l'imagina; place du Marché de la Liberté quand la Révolution fut là. Elle est aujourd'hui place du Parlement même si le bâtiment où siégea Montaigne n'a jamais été là.
L'architecture en est classique: façades régulières, rez-de-chaussée à ouvertures cintrées, mascarons de pierre aux fenêtres des étages. Au centre, une fontaine; Louis Garros, au XIXe siècle, la dessina.

Trois noms de rues selon l'époque
Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Nous sommes arrivés Place de la Bourse (autrefois appelée Place Royale) qui se trouve face au Miroir d'eau. Notre guide, comme depuis le début de la visite, nous donne de très amples informations au sujet des détails architecturaux de cette place.

A l'origine, la place de la Bourse était séparée du fleuve par des grilles qui tombent à la Révolution. En son centre, la statue équestre du roi est remplacée par celle éphémère de Napoléon, elle-même remplacée par la Fontaine des 3 Grâces dès 1869… le succès de celle-ci ne connaît aucune limite, c'est la plus photographiée de la ville par les touristes venus du monde entier…

La Place de la Bourse
Ici commence l'effacement du Bordeaux médiéval enfermé dans ses murs depuis des siècles. Enfin, Bordeaux libérée ! 
Depuis 1720, l'Intendant Boucher œuvre auprès des jurats et du parlement pour créer une place royale et ouvrir enfin la ville-forteresse. Son choix de s'assurer les services de Jacques Gabriel, Premier Architecte du Roi Louis XV, sera décisif : cette place rectangulaire à pans coupés, aux façades ornées de mascarons et de ferronneries s'impose pour engendrer la ville classique. L'Hôtel des Fermes construit par Gabriel père, puis l'Hôtel de la Bourse par Gabriel fils et le pavillon central isolé qui brise définitivement la " muraille ", (1735-1755) compose cette place royale.
Source : Bordeaux-tourism.com Miroir d'eau et Place de la Bourse

Photo : Pascale Camus

Un intrus place de la Bourse....
Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Le Miroir d'eau de Bordeaux

Les métamorphoses régulières de 2 cm d'eau sur une gigantesque dalle de granit transforment l'endroit, magique, en une scène permanente de jeux pour les enfants, de rêverie pour les amoureux, de flânerie rafraîchissante par temps chaud, les pieds dans l'eau. Lieu le plus photographié de Bordeaux, entre Garonne et façade du 18e siècle, le Miroir d'Eau s'inscrit désormais dans le Patrimoine Mondial contemporain

Comment fonctionne ce miroir d'eau ?

L'eau est stockée en souterrain dans un réservoir d'une capacité de 800 m3. À l'aide de pompes, elle est ensuite remontée à la surface et distribuée à travers une centaine de canalettes situées sous la dalle. L'eau s'écoule ensuite à travers les joints de la dalle pour se répandre sur toute sa surface. Après un laps de temps préprogrammé par un ordinateur, un système d'électro-vannes permet à l'eau de retourner dans le réservoir afin de retrouver sa température optimale. C'est à ce moment-là que l'effet brouillard peut être activé : environ 900 injecteurs, placés au centre de chaque dalle, génèrent un brouillard, suivi de l'effet miroir qui prend le relais.

Source : Miroir d'eau et Place de la Bourse, Bordeaux-tourisme.com


La Garonne
Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

La Cathédrale Saint-André de Bordeaux
Notre groupe n'a pas eu le temps de la voir
Photo empruntée à l'OT de Bordeaux

Quelques informations, après avoir ouvert le lien, au sujet de La Cathédrale Saint-André de Bordeaux, source : Bordeaux-tourisme.com



Pour découvrir / redécouvrir les sites remarquables de Bordeaux, il suffit d'ouvrir le lien : La Perle d'Aquitaine




Après ces deux heures de visite guidée (durée considérée trop courte par notre guide), nous quittons Bordeaux pour nous rendre dans un restaurant au bord de la Garonne "les jardins de l'Orangerie" situé à Bègles.

Balade digestive le long de la Garonne
Photo : Pascale Camus

Balade digestive le long de la Garonne
Photo : Pascale Camus

Balade digestive le long de la Garonne
Photo : Pascale Camus

Balade digestive le long de la Garonne
Photo : Pascale Camus

Balade digestive le long de la Garonne
Photo : Pascale Camus