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mardi 5 novembre 2024

2024.11.05 - QUIESTEDE.

L'église Notre Dame de l'Assomption de Quiestède en août 2024 lors de l'une de mes sorties

Ce mardi matin, Françoise et Guislain nous ont présenté le village de Quiestède, ils se sont proposés pour nous offrir une balade de 1h30 et ont pris contact avec  Géry pour nous commenter la visite de l'église et de ses abords.
Nous nous sommes dirigés vers l'église où nous attendait Géry habitant de Quiestède qui nous a fait découvrir l'église et ses abords car Géry la connait très bien, il a été conseiller municipal désormais c'est son épouse qui est conseillère municipale. Il a su nous donner de très nombreux renseignements, il connait tout de l'église !
Puis Françoise avant la balade nous a fait part de deux articles au sujet de la famille de Lencquesaing et nous en a communiqué l'essentiel. 
Puis ce fut la balade en direction de l'ancien zoo (ancienne cartonnerie) où elle nous a donné l'historique de ce domaine. Ensuite nous avons rejoint le hameau de Cochendal puis retour vers la salle des fêtes notre point de départ.
Nous avons beaucoup appris sur la commune, son église, la chapelle, l'ancien zoo, les anciens commerces, le stade de football et la salle de sport. Une belle matinée, seul le soleil était absent !
Merci Françoise, Guislain et Géry !


Quiestède est une commune de 642 habitants en 2021. Sa superficie est d'environ 282 hectares et comporte plusieurs hameaux ou lieux-dits : le Grand Quiestède, le Petit Quiestède, le Marais, Cochendal, le Pont à Ham. 
Plusieurs cours d’eau irriguent la commune : la Melde qui se jette dans la Lys, la Becque qui passe par Cochendal et la Lauborne qui se jette dans la Melde.
Quiestède partage sa frontière avec 4 autres communes ; Ecques au Sud, Heuringhem à l'Ouest, Racquinghem au Nord et Roquetoire à l'Est.

L'histoire de la commune de QUIESTEDE :

L’origine du nom de la commune viendrait du latin « quiestare » ou « quiestus » qui signifie quiétude. Implanté sur la voie romaine de Thérouanne à Cassel, le site aurait probablement servi de halte aux légions de César lors de la conquête de la Gaule.
La création du village remonterait au IXe siècle au moment où les moines de Saint Bertin installés à Roquetoire défrichaient la forêt de la Morinie. Les premières habitations se sont implantées près des points d’eau et des rivières donc plutôt du côté des vallons de Cochendal, de la Melde et du marais tandis que les terres cultivées étaient situées un peu plus en hauteur au centre du territoire (vers le Chemin d’en haut).
Le village qui fait partie de l’Artois est passé entre de nombreuses mains : d'abord le Comte d'Artois, la Maison de Bourgogne, d'Autriche, puis Charles Quint avant d'appartenir définitivement à la France lors de la signature du traité d'Utrecht en 1713. Juste avant la Révolution de 1789, il reste deux seigneuries : Laprée possédée par la famille de Lencquesaing et le Quint de la Motterie appartenant aux Percheval. Mais ces derniers émigrent et tous leurs biens sont dispersés ou vendus au district de Saint-Omer. De même, les biens de l'église sont vendus et l'édifice ne sera rouvert qu'après le Concordat de 1802. La commune devient une paroisse à part entière le 10 mai 1856 après la remise en état de l'église et la construction d'un presbytère.

L'église Notre Dame de l'Assomption :

L’église qui date du XIIIème siècle a été reconstruite au  XVIème siècle. elle a été agrandie de 1869 à 1878 (reconstruction du chœur, ajout d’une seconde chapelle latérale, d’un clocher et d’un portail et agrandissement de toutes les fenêtres). Les matériaux utilisés sont la brique et la pierre blanche autour des fenêtres. La cloche date de 1599 et proviendrait de l'église Sainte Aldegonde de Saint-Omer ainsi que les boiseries. On peut y voir une dalle funéraire du XVème siècle, des fonts baptismaux de 1775, de nombreuses pierres funéraires et des vitraux de Max Ingrand.

L'église sainte Aldegonde de saint Omer
L’église Sainte-Aldegonde, sur la Petite-Place de Saint-Omer, a été détruite à la Révolution, sauf son clocher, qui s’est effondré en 1800. Elle comprenait deux chapelles fondées par la famille de Wissocq, dont l’une, placée sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste, abritait de nombreuses sépultures familiales. Seul vestige de cette ancienne église, la fontaine Sainte-Aldegonde existe encore sur la place Victor-Hugo.


Vue de la fontaine Sainte-Aldegonde située sur la place Victor-Hugo. Epousant auparavant le chevet de l'église Sainte-Aldegonde, cette fontaine, édifiée en 1754-1758, a servi de réservoir au circuit hydraulique alimentant les fontaines de la ville de Saint-Omer. Cette fontaine symbolisait la liaison entre la Lys et l’Aa

Lors de la seconde Guerre mondiale, l’église est bombardée et les vitraux volent en éclat. L’édifice est restauré en 1948 et de nouveaux vitraux réalisés par Max Ingrand, verrier à Paris, sont posés en 1949. En 1951, un chemin de croix donné par les bénédictins de Wisques est installé. L’église est bénie le 3 août 1953. Dans le cimetière, sur les murs extérieurs du chœur, on trouve de gauche à droite, des plaques portant le nom de la famille de Lencquesaing.

Un article du site "Avant Laprée" au sujet de l'église de Quiestède



L'ancien coq de l'église



Ces vitraux ont été offerts par la famille de Lencquesaing





"Le premier curé dont le souvenir ait pu être conservé est mort à la fin du XVe siècle. Il s’appelait Jehan de Grigny ou Desgrigny et était également chapelain de Notre-Dame à Saint-Pierre d’Aire. Déplacée lors d’une importante campagne de travaux au XIXe siècle, sa dalle funéraire en pierre bleue est cependant encore visible dans l’église avec sa scène finement gravée en creux représentant le défunt agenouillé devant la Vierge."
Source : "Avant Laprée"


Les reliques de saint Laurent.
Saint Laurent était honoré à Quiestède. On l’invoquait spécialement pour obtenir la guérison des ulcères et des maladies cutanées. Les reliques du saint que possède l’église depuis 1846 ont longtemps été visitées par de nombreux pèlerins venus des villages voisins. 
Autrefois, les pèlerins n’oubliaient pas d’aller chercher de l’eau à la fontaine, près du presbytère actuel dans le petit bois à droite sur la route d’Ecques.
Source : "Avant Laprée"


Un ostensoir.
Plus haut au bas des vitraux, ce sont les armoiries de la famille de Lencquesaing


Reliques de sainte Eliana

Dans la chapelle particulière de la famille de Lencquesaing

Dans la chapelle particulière de la famille de Lencquesaing

Dans la chapelle particulière de la famille de Lencquesaing






Les fonts baptismaux

Statue de saint Jean Baptiste en bois


Au centre la porte d'entée, de chaque côté un confessionnal

Saint Nicolas au dessus de la porte d'entrée

Toutes les boiseries de l'église proviennent d'une église de Saint-Omer et donc cette porte en bois est placée devant un mur ou presque dans l'église de Quiestède.
Dans d'autres églises plus anciennes, cette porte s'ouvrait vers l'extérieur et elle était empruntée par les enfants avant leur baptême. Sur le mur en face, il y a avait la porte des défunts qui donnait sur le cimetière

Toutes les boiseries de l'église proviennent d'une église de Saint-Omer et donc cette porte en bois est placée devant un mur ou presque dans l'église de Quiestède



Toutes les boiseries de l'église proviennent d'une église de Saint-Omer et donc cette porte en bois est placée devant un mur ou presque dans l'église de Quiestède.
Dans d'autres églises plus anciennes, une porte s'ouvrait vers l'extérieur et elle était empruntée par les enfants avant leur baptême. Sur le mur en face, il y a avait la porte des défunts qui donnait sur le cimetière



L'escalier dans une tourelle pour atteindre le clocher













Une pierre de criée.
Le rassemblement de la population avait lieu à l’occasion de la messe dominicale. C’est donc à la sortie de l’église que les gardes champêtres annonçaient leur "avis à la population", juchés sur la pierre de criée placée juste avant l'entrée du cimetière

La chapelle Notre Dame de Pitié :

Sa construction date de 1920, lorsque le curé de Quiestède, l’abbé ANSEL, promet aux habitants l’édification d’une chapelle si le village résiste aux assauts des soldats allemands pendant la 1ère Guerre mondiale. La guerre finie, le curé tient sa promesse et dédie la chapelle à Notre Dame de Pitié. Elle est implantée près d’un carrefour très fréquenté, ce qui entraîne de nombreux accidents de la circulation dès les années 70.

En 1990, un spectaculaire accident impliquant deux voitures provoque la destruction partielle de la chapelle à cause d’un incendie. Le Conseil Général décide de modifier le carrefour et d’en faire un giratoire, la chapelle est donc reconstruite et déplacée un peu plus loin.C’est le petit-fils du constructeur de la chapelle qui a bâti ce nouvel édifice. L’artisan a utilisé la brique et la pierre blanche. La corniche est en brique de la région et une clé de voûte ferme l’arc au dessus la porte en chêne massif. La charpente a été réalisée par le menuisier du village tandis que la couverture est en tuile noire du pays, en contraste avec la couleur rouge de la brique. Au-dessus de la clé de voûte, une plaque en pierre blanche indique la date de la construction (1999). A côté de la chapelle se dresse un campanile qui supporte la croix en fer forgé censée à l’origine figurer sur le toit. Mais la croix étant trop imposante, l’artisan n’a pas pris le risque de la mettre trop en hauteur. Une plaque gravée commémore l’année jubilaire. Ces deux éléments forment un ensemble harmonieux, également mis en valeur par le petit terre-plein aménagé avec des graviers de la couleur de la brique et agrémenté de fleurs et d’arbustes. Chaque année, au 15 août, les pèlerins de tous horizons se rassemblent et une messe est célébrée en l’église de l’Assomption.


Le château de Laprée :

Le château de Laprée est un château des XVIIIe et XIXe siècles situé à Quiestède, dans le Pas-de-Calais. Depuis 1669, la terre de Laprée n’a jamais été vendue et s’est transmise dans la famille de Lencquesaing, presque toujours de père en fils aîné. Originaires du Hainaut, les Lencquesaing s’installèrent à Aire, dans l’Artois espagnol, au début du XVIIe siècle, y détenant longtemps l’office de receveur des domaines avant d’obtenir celui des aides d’Artois. Plusieurs ancêtres furent mayeurs d’Aire.

L'histoire du château plus en détails, découvrez la en cliquant sur les liens ci-après  : 

Avant Laprée

Château de Laprée

Un article de Mr Christian Defrance dans l'écho du Pas de Calais de février 2003 que nous a montré Françoise G de notre groupe passionnée de l'histoire de son coin et conservatrice !
Voici ci-après ce qui est écrit :
QUIESTÈDE, village du canton d'Aire-sur-la-Lys, coupé en deux par cette départementale qu'affectionnent tant les Nordistes pour se rendre à la mer, ne compte plus qu'un seul agriculteur "inscrit", Édouard-François de Lencquesaing. Ce noble fermier est aussi un témoin vivant de l'histoire de la commune, celui qui veut "maintenir le flambeau" d'une famille installée dans le château de Laprée depuis 1669; famille qui a marqué Quiestède de son empreinte au fil des siècles...

Parler en 2003 d'une famille penchée sur son berceau de brique et de pierre relève-t-il de l'anecdote mondaine dont se moquent bien les Quiestédois... Pas sûr ! Un lien étonnant unit les 678 habitants. aux Lencquesaing. Certes les nouveaux citoyens de ce village de plus en plus dortoir n'ont pas toujours conscience de l'espèce de rôle particulier joué par Edouard et les siens... Les anciens par contre savent que la famille issue d'un petit village belge, à côté de Mons, a favorisé puis entretenu un esprit, une ambiance qui règnent à Quiestède. Arthur. Albéric. Robert ont d'ailleurs été maires durant presque 120 ans à partir de 1849. Édouard est aujourd'hui adjoint au maire, sa mère a été la première conseillère municipale de Quiestède! Son père, Hervé (décédé en 1990), a contribué à la réalisation d'une salle de sports qui porte son nom. Nous sommes loin de la version caricaturale de l'aristocratie explique Édouard, banquier à Paris, Nous avons un tout autre message s'inspirant des liens physiques tissés avec le village. Message qui ne se lit pas seulement dans le rétroviseur, Édouard ne demande pas mieux que de réfléchir à l'avenir de Quiestède. Il s'occupe du journal communal, il a essayé de lancer un club d'informatique. Bien sûr, l'histoire revient sans cesse au grand galop: les Lencquesaing sont très attachés à leurs racines. Laprée c'est le coin de terre où chaque membre de la famille revient toujours avant d'entreprendre. Ce château n'est pas une résidence secondaire, mais bel et bien un point d'ancrage qui assure la stabilité du clan.
Décortiquer les archives pour assurer le contact avec ce coin de terre, Edouard confierait volontiers à un érudit local la réalisation d'un ouvrage très pédagogique sur le passé quiestédois, ouvrant même le fonds d'archives privées de Laprée. Archives sur lesquelles a travaillé, de manière plus scientifique, un étudiant en histoire dans le cadre d'une thèse. Karl-Michael Hoin a analysé l'image de soi et les relations quotidiennes des de Lencquesaing, pour comprendre comment des hobereaux de province, autrefois au service de grandes familles ou de villes fortes (telle Aire- sur-la-Lys) "s'inscrivaient" dans la société. Et toujours autour de cette idée de "racines et de point d'ancrage", Édouard vient de publier un livre sur son père "militaire et romantique", un émouvant devoir de mémoire à partir d'un journal retrouvé "L'héroïsme discret d'une époque" - à retirer au Château de Laprée, 62120 Quiestède ou tél. 03 21 39 03 43). Demain, c'est une nouvelle génération qui va prendre le relais au château de Laprée, avec déjà cette envie de ne pas couper le cordon avec le village. "Nous ne jouons pas la comédie, nous vivons comme tout le monde" renchérit Edouard et Quiestède, c'est chez nous ! Ne feuilletez pas le car- net mondain pour y trouver les Lencquesaing, le seul agriculteur inscrit à Quiestède préfère une rencontre sans apparat avec les anciens du village qui lui expliquent "comment on démariait les betteraves autrefois !"


Françoise nous montre un autre article de "Les nouvelles chroniques locales" et nous lit l'essentiel :





Le Général de Lencquesaing (13.Χ.1920 - 1.XI.1990) 

C'est un hommage sincère et respectueux que les Nouvelles Chroniques Locales veulent rendre à la mémoire du du Général Hervé de Lencquesaing. Il fut, en 1989, l'un des premiers à soutenir nos projets et à nous apporter son appui. Nous devons lui en garder une grande reconnaissance. En même temps. nous présentons nos condoléances les plus sincères à Madame la Générale de Lencquesaing et à ses enfants.

Après une brillante carrière militaire poursuivie sur tous les théâtres d'opération Normandie-Alsace et avec l'Armée Leclerc jusqu'à Berchtesgaden-Indochine et deux blessures en 1944 et en 1946, Hervé de Lencquesaing avait servi ultérieurement aux Etats-Unis, au Sahara, en France. Sa valeur avait été reconnue par de nombreuses décorations. Il était notamment officier de la Légion d'Honneur. Croix de guerre, Commandeur de l'Ordre du Mérite et Commandeur de l'Ordre royal de Victoria. Chevalier de l'Ordre Souverain de Malte, il participait à l'action bienfaisante de cette puissante organisation charitable. Le général de Lencquesaing était très attaché au pays de ses ancêtres et à son château de Laprée qu'il avait fait magnifiquement restaurer et dont il avait fait classer les façades par les Monuments historiques en 1986. Ses compatriotes lui en savent gré.

Il convient ici de rappeler aussi ce qu'Aire doit à la famille de Lencquesaing. On peut dire que depuis 1682 on retrouve des membres de cette famille à tous les tournants de l'histoire de la ville, ce qui n'enlève rien A sa présence à Quiestède. Alberic de Lencquesaing grand-père du général de Lencquesaing a été maire de Quiestède pendant 50 ans de 1896 & 1936. 

C'est d'abord Jean-Jacques de Lencquesaing né à Aire en 1629 qui est mayeur de la ville en 1682. Receveur des aides d'Artois, il avait obtenu le 18 juillet 1661 des lettres d'anoblissement du roi d'Espagne et acquis en 1669 par arrêt du Conseil d'Artois, la terre seigneuriale de Laprée. De cette époque, à Quiestède, il ne reste à Laprée qu'un seul bâtiment, le colombier qui porte la date de 1670.

Le 28 juin 1682, il participa avec l'évêque d'Ypres d'Ypres et présentant de la famille le re- de Caverel, M. de Cuhem, à la pose de la première pierre de l'église Saint-Jacques. L'inscription Dominus Lencquesaing totus - que senatus posuere (Lencquesaing et tout l'échevinage l'ont posée) rappelle cet événement. C'est ensuite, François de Lencquesaing, fils du précédent, né en 1670, mayeur d'Aire en 1703 1704 1705, puis après le retour d'Aire au Royaume de France en 1715 et 1716. Il a fait approuver par Louis XIV en 1715 les plans de reconstruction de l'Hôtel de ville d'Aire et les travaux ont commencé pendant qu'il était en fonction. 

Le Château actuel de Laprée a été reconstruit vers 1750 par Dominique Jean-Jacques de Lencquesaing, né en 1706, fils de François, grand bailli de Saint-Omer. 

C'est enfin Charles Louis François de Lencquesaing, petit fils de Jean-Jacques, né à Aire en 1709, capitaine au régiment de Royal Wallon (il était à Fontenay) mayeur d'Aire de1753 à 1759, puis de 1764 a 1768, puis de 1773 à 1778, enfin en 1786 et et 1787 soit au total pendant 19 années. Il est mort en 1787 et a été enterré dans le cimetière de Saint-Pierre. II avait épousé en 1755 en secondes noces en 1755 sa cousine Marie-Louise de Lencquesaing fille de Dominique Jean-Jacques. Les salons du château ont conservé leur décoration de stuc et de grandes toiles peintes réalisées à l'occasion de ce mariage. II a eu 12 enfants... 

L'un d'entre eux, Charles de Lencquesaing, conseiller municipal, est délégué par la ville d'Aire, le 5 avril 1814, pour porter au roi Louis XVIII l'аdhésion de la ville à l'occupation du trône de France par l'ancienne et illustre famille des Bourbons.

La maison des Lencquesaing Aire est située rue de Saint-Omer, (aujourd'hui 19). Elle appartient aux Ursulines qui la louent à l'institution du Sacré-Cœur. 

Le général Hervé de Lencquesaing est un descendant de Dominique Jean-Jacques Jacques de Lencquesaing qui était aussi le père de Marie Louise de Lencquesaing.

Le Château de Laprée est resté dans la famille depuis 1669. Il a été remanié en 1810 et en 1892, mais a conservé son caractère original. Construit un peu après l'Hôtel de ville d'Aire sur la Lys, peut-être par les mêmes maitres d'oeuvre, il présente à l'étage les mêmes pilastres à bases et chapiteaux. 

Voilà plus de 3 siècles que l'histoire de la famille de Lencquesaing est étroitement mêlée à l'histoire de la ville d'Aire

L'ancien zoo et les friches industrielles :

Au 19ème siècle, l'ancien châtelain possédait plusieurs terres à l'emplacement du zoo. Après la dispersion des ses biens en 1830, une distillerie est construite.

En 1860, la famille VERLEY ouvre une cartonnerie et fait construire une maison de maître à côté (existe toujours)
En 1900, l'ensemble est racheté par M. PIGOUCHE. Ce dernier fait construire des maisons ouvrières et des immeubles (un seul subsiste). Après son décès en 1939, ce sont ses neveux, les frères Le Doyen qui reprennent l'affaire. L'un exploite la cartonnerie, l'autre une scierie.
C'est une période très prolifique. En 1964, les frères sont en cessation d'activité, une SARL dont le principal dirigeant est maître LIMOUSIN, notaire, reprend le flambeau.
Souhaitant pratiquer une activité touristique sur les 3/4 des terres, M. LIMOUSIN fait ouvrir un zoo en 1973. Le reste est consacré à la cartonnerie. Le zoo est dirigé par M. LEURTHILLOIRE, il bénéficie d'une bonne renommée et accueille jusqu'à 18000 visiteurs par an.
En 1984, la cartonnerie et le zoo ferment définitivement et M. LEURTHILLOIRE décède. Ses enfants n'arrivent pas à se mettre d'accord sur la gestion du site. En 1990, M. Le Doyen vend les 2 maisons à la commune. La maison de maître est rachetée par M. JUDE en 1995 qui en fait un gite.

L'entrée de ce qui fut la cartonnerie puis le zoo





La balade à Quiestède


Voici les autres photos prises lors de la balade ainsi que la vidéo :

La mairie, autrefois c'était le presbytère

L'église Notre Dame de l'Assomption

Au loin dans le bois se situe le château de Laprée, on aperçoit l'allée bordée d'arbres à droite pour y accéder


L'entrée de ce qui fut la cartonnerie puis le zoo

L'entrée de ce qui fut la cartonnerie puis le zoo

La demeure de ce qui fut le domaine de la cartonnerie puis le zoo

La demeure de ce qui fut le domaine de la cartonnerie puis le zoo

Ces meules étaient utilisées à la cartonnerie pour écraser le papier

C'était, autrefois, l'entrée de la cartonnerie puis du zoo

On poursuit notre balade et à l'arrière, on aperçoit les bâtiments qui sont des vestiges de l'ancienne cartonnerie


Le terrain de football et la salle de sport, les jeunes quiestédois sont des footballeurs passionnés et les encadrants très motivés selon Françoise et Guislain




Voici la vidéo :