Les maisons à pans de bois.
Les maisons à pans de bois de la seconde moitié du XVème siècle furent protégées par le clocher et résistèrent lors de l’effondrement des logis royaux sur l’église et les maisons voisines. Une cheminée à l’intérieur de l’une d’elles (celle de gauche) évoque le passage d’Anne de Bretagne dans la ville de Montrichard.
La Maison de l'Ave Maria.
Cette maison fut construite à la fin du XVe siècle et le début du XVIe. Selon la tradition elle servait de résidence aux chanoines d’Aigues Vives qui desservaient la chapelle du château (Eglise Sainte Croix). Le poteau cornier qui évoquait l’annonciation lui a donné son nom.
Cette maison qui abritait l'Office de Tourisme est en cours de restauration suite à un incendie.
Nom de la rue en escaliers : Petits degrés sainte Croix
La Maison du Prêche.
Maison du XIème siècle, seule épargnée par l'incendie de la ville par Philippe Auguste en 1188. La tradition en fait une réserve aménagée par les Templiers de la Commanderie du Moulin Blanc de Bourré. Elle doit son nom à un bref passage des protestants qui y tenaient leur prêche.
La maison d'un centenaire propriétaire de l'entrée souterraine grillagée, photo précédente.
Les vestiges de fortifications
Au loin vers la droite l'intérieur d'un pigeonnier qui présente de très nombreux trous de boulin.
Le Pont sur le Cher.
Nous entrons près de cette demeure pour rencontrer un bénévole qui va nous montrer une maquette.
La maquette du village au XIIème siècle réalisée par un bénévole. Un travail incroyable !
Nous passons sous la Porte d'Espagne appelée "Passage du Saumon"
Photo de la même porte, un peu plus loin, en me retournant
Maison du XVIème siècle avec un larmier au dessus de la fenêtre , rue de Sully
Fontaine Saint Célerin
Édifiée au XVIème siècle par Jean de Beaune qui fit capter la source en provenance de la fontaine du Rocher, située sous le château, et qui la disposa en fontaine jaillissante pour la commodité des habitants. Les armoiries de Jean de Beaune sont visibles à droite.
Place de l'hôtel de Ville.
Autrefois, présence d'un pilori.
Les armoiries de la famille Penthièvre
Lors de la restauration de cette maison ces derniers temps, le propriétaire a fait la découverte de la partie à gauche, une porte ? un emplacement de statue ?
Par hasard, j'aperçois un joli escalier de pierre dans cette boutique fermée
Au bout de cette avenue on aperçoit la plage de Montrichard.
Le Four Banal.
Voici quelques informations au sujet du
Four Banal
La Chancellerie
De la fin du XVème siècle. Elle est adossée au mur de defense de la ville, achetée en 1585 et embellie par Huraut de Cheverny, chancelier de France et seigneur engagiste de Montrichard.
Cette propriété est actuellement privée. Le manoir remonte à la fin du XVe siècle. Il doit son nom à Philippe HURAULT, petit-fils de Jacques de Beaune, comte de Cheverny et grand chancelier de France, qui en était propriétaire et qui le fit restaurer au XVIème siècle. Sous Henri III, le grand chancelier était considéré comme le chef du gouvernement.
Côté boulevard Philippe Auguste, un balcon style renaissance a été incrusté dans l’ex-mur d’enceinte de ville du XIIe siècle qui délimite la propriété.
Texte : site internet de Montrichard
La Chancellerie
De la fin du XVème siècle. Elle est adossée au mur de defense de la ville, achetée en 1585 et embellie par Huraut de Cheverny, chancelier de France et seigneur engagiste de Montrichard
Un "balcon" à la Chancellerie
Ancien couvent des Ursulines
Au fond, une très grande demeure qui était autrefois une école.
Désormais elle appartient à une personne seule.
A une période donnée, à gauche c'était une école des religieuses, au centre c'est une chapelle Notre Dame du Mont Carmel
Mr le Marquis d'Effiat a été le fondateur de cet hôpital (à droite).
Nous sommes passés de l'autre côté de cette demeure, voici la façade à rue.
Hôtel d'Effiat
Voici des informations obtenues sur le site de la ville de Montrichard au sujet de
l'Hôtel Effiat
Hôtel d'Effiat
Construit par Jean de Beaune Semblançay pour la partie gothique et par Guillaume de Beaune, son fils, pour la partie renaissance. Le dernier propriétaire, le marquis d'Effiat, le légua à la ville en 1717 pour y créer un hospice qui fut hôpital local jusqu'en 1977.
Les armes des Beaune Semblançay figurent dans l'encadrement d'une fenêtre.
L'intérieur de la chapelle Notre Dame du Mont Carmel.
Nous grimpons la rue de la Glacière
Nous sommes arrivés devant la Forteresse de Montrichard, enceinte basse.
Il y avait un pont-levis au niveau de l'enceinte basse de la Forteresse.
Notre guide ouvre la porte, nous allons visiter ce lieu très ancien
Je regarde entre les planches de bois de la porte qui apparaît sur la photo ci-dessus.
Un puits
Sarcophages mérovingiens.
Meule à céréales, équipement du légionnaire romain. Meule adaptée au XVIIIème siècle pour broyer le sel.
Un mangonneau
Le donjon de la Forteresse de Montrichard.
Érigé sur la colline conquise par Foulques Nerra sur le domaine des Comtes de Blois afin d'assurer la défense du Comté d'Anjou et surveiller ce carrefour entre l'ancienne voie romaine est/ouest, et la route nord/sud vers Compostelle. Reconquis par Philippe-Auguste sur les Plantagenets (1188), fortifié par les Comtes d'Amboise du XIème au XVème siècle par trois murs d'enceinte successifs. Arrasé de douze pieds "à hauteur d'infamie", sur ordre de Henri IV, pendant les troubles de la Ligue.
Le guide nous montre une représentation de ce qu'était autrefois la Forteresse de Montrichard.
Le Donjon de la Forteresse de Montrichard.
Deux latrines à droite. On grimpe encore...
Les deux latrines à droite
L'épaisseur des murs est très impressionnante !
Nous avons bien grimpé mais ce ne fut pas trop difficile car nous l'avons fait en plusieurs étapes !
Voyez notre point de départ au bas de l'enceinte de la Forteresse.
Nous sommes au sommet de la Tour de la Forteresse de Montrichard
Nous descendons
Les deux latrines vues de l'autre face (face extérieure), on les voit du dessous.
Nous rejoignons l'église Sainte Croix
Elle doit son nom à une relique de la vraie croix rapportée de Jérusalem et offerte par Foulques Nerra. Édifiée au XIème siècle comme chapelle du château, elle vit le mariage d'Anne de Beaujeu et de Jeanne de France, filles de Louis XI. Fort endommagée par l'effondrement des logis royaux au XVIIIème siècle, elle devint église paroissiale après sa reconstruction. Le clocher et le porche furent modifiés au XIXe siècle.