Dimanche 8 septembre 2024 matin - AMBOISE, le château, la chapelle Saint Hubert, l'Hôtel-Musée Pierre Morin. Lieu de résidence : AMBOISE. Séjour "Entre nature et culture en Val de Loire" - 11/16
Nous ne pouvons pas résider à Amboise sans aller visiter le château d'AMBOISE et sa chapelle Saint Hubert très récemment restaurée.
Il y a aussi le château Gaillard mais nous ne pouvons pas tout visiter et ça nous ferait une indigestion de châteaux.... Demain, le dernier nous nous rendons à Montrichard, Nanteuil puis Bourré.
Une peu de lecture pour se souvenir de l'histoire du château d'Amboise
Voici une présentation générale du château d'Amboise
Et la Chapelle Saint Hubert et son chantier historique et une vidéo récente de la chapelle, elle dure 1 heure donc choisissez votre moment Vidéo Chapelle Saint Hubert
Léonard de Vinci y est inhumé.
Le parc, le château et la chapelle saint Hubert.
En chemin, à pied de notre lieu de résidence, nous prenons l'un des raccourcis vers le château d'Amboise
La Maison des Pages sur notre chemin
La Tour de l'Horloge
La Tour Cavalière Heurtault.
Du haut de la cour du château, nous contemplons la vue sur la ville.
Nous sommes au niveau de la Tour Garçonnet
La façade intérieure du château d'Amboise.
Charles VIII est le seul roi de France à être né et décédé (âgé de 28 ans) au château d'Amboise
Vue sur la Loire du Promenoir des gardes.
On se dirige vers la salle des Tambourineurs.
Collier de l'ordre de Saint-Michel
XIXe siècle (avec des éléments du XVIIe siècle)
Or et émail
Ce collier fut acquis par le musée comme ayant été remis le 19 septembre 1650 au hollandais Hendrick Thibaut (1604-1667) accompagné des documents correspondants à cette nomination. Son apparence est tout à fait conforme au modèle adopté sous le règne de François Ier, avec les cordelières franciscaines entre les coquilles. Toutefois, si des éléments du médaillon émaillé datent probablement du XVIIe siècle, la chaîne serait une reconstitution plus tardive. Les poinçons au dos du collier nous permettent d'affirmer qu'il s'agit d'une fabrication du XIX siècle. Musée de la Légion d'honneur, Paris, Inv. 02099
Texte : étiquette placée sous le collier.
Le soleil me gênait pour la photo !
Salle dénommée "Grande Chambre anciennement appelée Salle de l'Echanson"
Chambre du Roi anciennement dénommée Chambre Henri II.
François-Guillaume Ménageot La mort de Léonard de Vinci dans les bras de François Ier.
Huile sur toile, signée en bas à gauche : F. Ménageot, 1781 Amboise, Château royal, dépôt de la ville d'Amboise Suivant une tradition désormais ancrée dans l'historiographie française depuis Du Fresne (1651), le peintre François-guillaume Ménageot situe à tort cet événement au château de Fontainebleau. En effet, Léonard de Vinci s'éteignit le 2 mai 1519 au manoir du Cloux aujourd'hui appelé Clos Lucé. Ainsi, il imagine la chambre du peintre s'ouvrant à gauche sur une galerie avec niches et sculptures antiques. On y reconnait la Sainte Anne de Léonard de Vinci et le célèbre gladiateur Borghèse que Ménageot avait bien pu dessiner dans le palais romain de la célèbre famille lorsqu'il séjournait à l'Académie de France à Rome, de 1769 à 1774. Et c'est toujours à Rome qu'il trouva la principale source d'inspiration pour la mise en scène: le vieillard gisant sur le lit et la galerie qui abrite les antiques à gauche dérivent de La mort de Germanicus de Nicolas Poussin. Pour représenter le monarque soutenant le corps de Léonard, Ménageot s'inspire directement du célèbre portrait de François Ier par Titien, aujourd'hui au Louvre.
Texte : étiquette décrivant le tableau
Coffre, Espagne
Fin du XVIIe siècle Legs de la princesse Micaela d'Orléans, comtesse douairière de Paris Ce coffre, daté de la seconde moitié du XVIIe siècle, fut longtemps attribué au roi Louis XIV (1638-1715). Mais l'examen des armoiries y figurant permet aujourd'hui d'identifier son commanditaire, Philippe duc d'Anjou, petit-fils de Louis XIV, devenu en 1700 roi d'Espagne nom de Philippe V (1683-1746). arque en fit cadeau à Don Geronimo de ones (1611-1680), duc de Benavente, entre 1671 et 1673, gouverneur de Franche-Comté et gouverneur suppléant du comté de Bourgogne. Philippe V partage le même degré de parenté avec le roi-soleil qu'avec son cousin Louis-Jean-Marie de Bourbon (1725-1793), duc de Penthièvre, et propriétaire du château d'Amboise entre 1786 et 1793. Transmis de génération en génération, le coffre échoit au gré des successions à Micaela Cousiño Quiñones de Léon (1938-2022), épouse de S. A. R. le prince Henri d'Orléans (1933-2019), comte de Paris. A son décès en mars 2022, il est légué à la Fondation Saint-Louis conformément aux dispositions testamentaires de S. A. R. Micaela d'Orléans, comtesse douairière de Paris et duchesse de France.
Texte : étiquette placée devant le coffre
Tenue d'apparat de Ferdinand-Philippe, duc d'Orléans
Cette tenue restitue l'uniforme de Ferdinand- Philippe en lieutenant-général de cavalerie de la Monarchie de juillet, figurant sur le portrait d'après Winterhalter. L'uniforme est constitué en drap de laine. La veste courte d'un bleu impérial, est réhaussée par des épaulettes marquées du grade et des broderies à la canetille d'or, dites "foudres de guerres" à la pointe des revers. Près de 500 heures de travail ont été nécessaires à la couturière Madame Augustine pour réaliser cette tenue.
Robe d'Hélène de Mecklenbourg-Schwerin, duchesse d'Orléans
Cette création restitue la robe de la duchesse figurant sur le grand tableau (daté de 1839) de Franz-Xaver Winterhalter, situé à son côté. La tenue est composée d'un corset en coton baleiné, d'un jupon cordé, de deux sur-jupons, et d'une robe faite de soie et de mousseline de soie brodée appliquées à la main. De très nombreuses heures de travail ont été nécessaires à la couturière Madame Augustine pour sa réalisation.
Texte : document placé devant les 2 tenuesAbdelkader ibn Muhieddine 1808-1883
Le prince captif d'Amboise Né en Algérie en 1808, Abdel-aster prit très jeune les armes pour s'opposer à la conquête de son pays par la France à partir de 1830. Après de longs combats, il accepta en 1847 de quitter définitivement son pays moyennant la promesse de pouvoir s'établir en terre islam. Fort de la parole du duc d'Aumale, gouverneur général de l'Algérie, Abdel-Kader quitta volontairement sa terre natale. Mais le gouvernement français refusa d'avaliser cet accord et Abd-el-Kader fut conduit au port de Toulon puis maintenu en détention d'abord dans le château de Pau puis dans celui d'Amboise à partir du 8 novembre 1848. Louis-Napoléon Bonaparte (le futur Napoléon III), alors président de la République, décida la libération d'Abd-el-Kader et vint en personne au château d'Amboise lui annoncer cette décision le 16 octobre 1852. Etabli ultérieurement dans l'empire ottoman, Abd-el-Kader donna en maintes occasions les plus hauts témoignages de son amitié pour les Français et la personne de l'empereur Napoléon III et il fut élevé en 1865 à la dignité de Grand-Croix de la Légion d'honneur.
Texte : document placé sous le portrait.
Vue sur la Loire et les jardins de la Tour Cavalière des Minimes.
La Tour Cavalière des Minimes.
La Tour Cavalière des Minimes.
La Tour Cavalière des Minimes.
La Galerie d'Aumale
Nous nous dirigeons vers les jardins. Nous prenons notre temps pour admirer les jardins, la vue sur le château, la chapelle Saint Hubert, sur la ville et la Loire
Le jardin d'Orient.
En observant bien ,nous voyons au loin le Clos Lucé et nous imaginons la longueur du souterrain entre les deux demeures.
Nous empruntons la Tour Cavalière Heurtault pour la sortie.
Après avoir quitté l château d'Amboise, nous rejoignons l'Hôtel-Musée Pierre Morin non loin de là. La visite de ce lieu nous avait été conseillée par notre greeter Michèle.
L'escalier à l'entrée de l'Hôtel-Musée Pierre Morin.
Sur une affiche, je vois une description de cet Hôtel Pierre Morin :
L'Hôtel Morin, cinq siècles d'histoire 1500-1505: Construction de l'hôtel par Pierre Morin et Françoise Prévost. Pierre Morin est un des principaux marchands de la Ville d'Amboise. Il est trésorier de France en 1498 et Maire de Tours en 1500-1501. 1506: Françoise Prévost, veuve de Pierre Morin, est en procès contre la Ville d'Amboise au sujet des limites de sa parcelle. 1516-1519: Léonard de Vinci à Amboise. Vers 1520: Construction de Château-Gaillard par René de Savoie, demi-frère de Louise de Savoie (mère de François Ier) et fondation de l'église Notre-Dame du Bout des Ponts. 1524: L'Hôtel Morin appartient à François Tissart, maître à la Chambre des comptes de Bretagne, secrétaire d'Anne de Bretagne et de la reine Claude de France. Il était marié à Françoise de Villebresme, née du premier mariage de Françoise Prévost avec François de Villebresme. Hotel Morin 1526: Construction de l'Hôtel Joyeuse par Pierre Pineau, sommelier de la reine. 1558: Elie de Odeau, seigneur de Paradis, est élu premier maire d'Amboise.





Vierge du Beffroi
Anonyme
Sculpture en pierre polychrome (ronde-bosse), fin XIVe - début XVe siècle 140 x 27 x 44 cm
Ville d'Amboise - Œuvre classée Monument historique en 1904
Au Moyen-Age, sous le règne de Charles VIII (roi de France de 1483 à 1498), cette Vierge à l'enfant était placée au-dessus de la porte de la ville qui s'élevait à l'emplacement de l'actuelle Tour du Beffroi ou Tour de l'Horloge (édifiée par ce même roi) et qui enjambait l'Amasse. La Vierge avait alors un rôle de protection des passages, car au-delà des remparts, on quittait la zone sécurisée. En 1759, la statue est placée dans la niche à fond bleu étoilé que l'on voit encore sous l'arche de la tour. Il s'agit de mettre la Vierge à la portée des fidèles qui souhaitent pouvoir l'habiller et la parer à l'occasion des fêtes mariales. La niche est alors repeinte et une maxime est écrite pour interpeller le passant: Si l'amour de Marie en ton cœur est gravé, en passant pas n'oublie de lui dire un Ave. A la fin du XIXe siècle, la Vierge à l'enfant est transférée à l'Hôtel de Ville pour la protéger. Elle est classée par les Monuments Historiques en 1904. Ce n'est qu'en 1954 qu'on procède à son nettoyage et à sa restauration. Cette opération permet de retrouver la polychromie d'origine de la sculpture sous des repeints du XIXe siècle. De plus, la main droite de la Vierge est alors refaite, car trop endommagée par le temps pour être restaurée en l'état. Cette Vierge à l'enfant a été sculptée par un artiste d'un atelier tourangeau à la fin du XIVe siècle ou au début du XVe siècle. Se tenant debout, la Vierge a un déhanchement typique des XIVe et XVe siècles. Cette attitude est également caractéristique 8 sept. d'une mère qui tient son enfant sur sa hanche. Ce mouvement est donc à la fois maniéré et maternel. Sur son voile, la Vierge porte la couronne qu'elle reçoit normalement qu'après son Assomption et son accueil au Paradis par son Fils. Il s'agit donc d'une Vierge couronnée, maîtresse des cieux, comme le souligne son vêtement: le manteau bleu renvoie au ciel (et aux étoiles, grâce au liseré doré), mais aussi à la royauté et à la pureté. La robe rouge, quant à elle symbolise le sang que le Christ a versé sur la Croix et la douleur de sa mère. Dans sa main droite, la Vierge semble tenir un soliflore. Celui-ci pouvait être utilisé lors de fêtes pour recevoir une fleur de lys, symbole de la pureté de Marie. Dans son ensemble, l'attitude de la Vierge révèle une grande tendresse à l'égard de l'enfant Jésus. Ils se regardent, se sourient légèrement et semblent même dialoguer. L'Enfant Jésus est entièrement tourné vers sa mère. Il a le corps d'un petit garçon, mais les gestes d'un homme. Il s'agit du Christ Docteur de l'Eglise qui enseigne la Bonne Parole (les Evangiles) en montrant les mots sur le livre ouvert qu'il tient dans sa main. On insiste ici sur le fait que Jésus a une destinée particulière. Il est omniscient, puisque Fils de Dieu, et il peut donc enseigner aux hommes dès son plus jeune âge. Il sert alors d'exemple aux princes du sang. Cette image est d'ailleurs associée à celle de l'Enfant-Roi, signifiée par les fleurs de lys sur son drapé. On rappelle ainsi au peuple que le pouvoir royal est issu de la grâce de Dieu. On peut donc supposer que le roi lui-même a passé commande de cette statue.
Texte : document placé devant la statue.
La salle des mariages actuellement
La salle du Conseil Municipal actuellement
Nous nous dirigeons vers le marché dominical
Et le retour en passant devant la maison à l'éléphanteau de Viollet-le-Duc.