Samedi 7 septembre 2024 - AMBOISE l'après-midi. Le Clos Lucé - Lieu de résidence : AMBOISE. Séjour "Entre nature et culture en Val de Loire." 10/16
Depuis de nombreuses années je rêvais de visiter le Clos Lucé, le rêve est devenu réalité !
Découvrez l'histoire du lieu en ouvrant le lien Histoire du lieu et La vie de Léonard de Vinci en ouvrant les liens.
Le Clos Lucé.
La chambre de Marguerite de Navarre, sœur ainée du roi François Ier.
La chambre de Marguerite de Navarre, sœur aînée de François Ier est entièrement restaurée et meublée dans le goût du XVIème siècle. Son portrait, par François Clouet, peintre officiel du Roi, est exposé dans l'une des vitrines. Texte : site internet du château du Clos Lucé.
La chambre de Marguerite de Navarre, sœur ainée du roi François Ier
La chambre de Marguerite de Navarre, sœur ainée du roi François Ier
La chambre de Marguerite de Navarre, sœur ainée du roi François Ier
La chambre de Léonard de Vinci.
La chambre de Léonard donne sur le Château royal d'Amboise. C'est dans ses murs qu'il rédige son testament, léguant ses manuscrits, carnets de dessins et croquis à son disciple bien aimé, Francesco Melzi. Il s'éteint dans sa chambre le 2 mai 1519. Texte : site internet du château du Clos Lucé
La chambre de Léonard de Vinci.
Voir le détail des objets présentés dans cette vitrine ci-dessous.
La chambre de Léonard de Vinci.
La chambre de Léonard de Vinci.
La chambre de Léonard de Vinci.
La chambre de Léonard de Vinci.
La chambre de Léonard de Vinci.
Nous quittons pour rejoindre la salle du Conseil. En passant, nous prenons le temps de lire les citations de Léonard de Vinci.
La salle du Conseil.
L'Oratoire d'Anne de Bretagne, épouse de Charles VIII.
L'oratoire d'Anne de Bretagne, épouse de Charles VIII, est orné de quatre fresques dont une Annonciation, réalisées par les disciples de Léonard de Vinci. Au-dessus de la porte, la Vierge de lumière, "Virgo Lucis", aurait donné son nom au Château : le Clos Lucé. Texte : site internet du château du Clos Lucé.
Juste avant l'entrée dans l'Oratoire d'Anne de Bretagne, épouse de Charles VIII.
L'Oratoire d'Anne de Bretagne, épouse de Charles VIII
L'Oratoire d'Anne de Bretagne, épouse de Charles VIII
L'Oratoire d'Anne de Bretagne, épouse de Charles VIII.
La Vierge de Lumière "Virgo Lucis" qui aurait donné son nom au Clos Lucé
L'Oratoire d'Anne de Bretagne, épouse de Charles VIII.
Le prie-Dieu
L'Oratoire d'Anne de Bretagne, épouse de Charles VIII
L'Oratoire d'Anne de Bretagne, épouse de Charles VIII
L'Oratoire d'Anne de Bretagne, épouse de Charles VIII
Les ateliers de Léonard de Vinci.
Ici, l'atelier du peintre.
L'atelier du peintre, au rez-de-chaussée de la bâtisse, a été restitué dans l’ambiance des Bottegas typiques de la Renaissance. Dans la bibliothèque s’alignent fac-similés de l’Institut de France et ouvrages anciens, côtoyant un étonnant cabinet de curiosités. Dans le cabinet de travail, c’est la rencontre immersive et émotionnelle entre le visiteur et Léonard de Vinci au travers d'une production audiovisuelle utilisant la « technologie ghost ». Texte : site internet du château du Clos Lucé.
Nous quittons l'atelier du peintre pour rejoindre le cabinet scientifique et le cabinet de travail.
L'atelier du peintre, au rez-de-chaussée de la bâtisse, a été restitué dans l’ambiance des Bottegas typiques de la Renaissance. Dans la bibliothèque s’alignent fac-similés de l’Institut de France et ouvrages anciens, côtoyant un étonnant cabinet de curiosités. Dans le cabinet de travail, c’est la rencontre immersive et émotionnelle entre le visiteur et Léonard de Vinci au travers d'une production audiovisuelle utilisant la « technologie ghost ». Texte : site internet du château du Clos Lucé.
Le cabinet scientifique, le cabinet de travail
L'atelier du peintre, au rez-de-chaussée de la bâtisse, a été restitué dans l’ambiance des Bottegas typiques de la Renaissance. Dans la bibliothèque s’alignent fac-similés de l’Institut de France et ouvrages anciens, côtoyant un étonnant cabinet de curiosités. Dans le cabinet de travail, c’est la rencontre immersive et émotionnelle entre le visiteur et Léonard de Vinci au travers d'une production audiovisuelle utilisant la « technologie ghost ». Texte : site internet du château du Clos Lucé.
Présentation en hologramme d'une scène de la vie de Léonard de Vinci (image en 3 dimensions apparaissant comme "suspendue en l'air").
L'atelier du peintre, au rez-de-chaussée de la bâtisse, a été restitué dans l’ambiance des Bottegas typiques de la Renaissance. Dans la bibliothèque s’alignent fac-similés de l’Institut de France et ouvrages anciens, côtoyant un étonnant cabinet de curiosités. Dans le cabinet de travail, c’est la rencontre immersive et émotionnelle entre le visiteur et Léonard de Vinci au travers d'une production audiovisuelle utilisant la « technologie ghost ». Texte : site internet du château du Clos Lucé.
Le cabinet de travail.
Le cabinet de travail.
Le cabinet de travail.
Nous nous acheminons vers la cuisine de Léonard de Vinci.
Sur notre chemin, par la fenêtre, nous admirons le jardin à l'italienne et lisons les citations de Léonard de Vinci.
La cuisine de Léonard de Vinci.
« Parce que la soupe refroidit, Et caetera » cette phrase a été retrouvée dans un des manuscrits de Léonard. Imaginez, en entrant dans la cuisine intacte, Léonard se réchauffant au coin de la haute cheminée de pierres pendant que Mathurine, sa servante tourangelle, lui prépare son repas végétarien.
Léonard a une alimentation diététique, pour lui, « sobriété, saine alimentation et bon sommeil maintiennent en bonne santé ». Texte : site internet du château du Clos Lucé.
La cuisine de Léonard de Vinci.
La cuisine de Léonard de Vinci.
La cuisine de Léonard de Vinci.
La cuisine de Léonard de Vinci.
La cuisine de Léonard de Vinci.
La cuisine de Léonard de Vinci.
Nous nous dirigeons vers les machines (maquettes) de Léonard et le souterrain.
La grande échelle d'escalade.
Le char d'assaut.
Application de la presse d'imprimerie.
Le canon à vapeur.
Le canon chargé par la culasse.
La catapulte.
Le marteau pilon.
Appareil pour puiser l'eau et vider les cales des navires.
La vis d'Archimède.
La turbine hydraulique.
Le pont tournant.
Le pont militaire suspendu.
Pont volant militaire sur pilotis.
Bouée de sauvetage.
Le bateau à aube
L'étrave à bulbe.
Le système de transmission sur essieu.
le changement de vitesse à lanterne cylindrique.
Le compteur kilométrique.
le mouvement d'horlogerie.
La transformation du mouvement.
L'anémomètre.
La balance hygrométrique.
Le roulement à billes.
Le premier vélo, la première voiture.
Le cric à crémaillère.
La clef à griffe.
Le souterrain, représentation de Léonard de Vinci revenant du château d'Amboise pour y rencontrer le roi.
La tradition rapporte qu'un souterrain secret reliait autrefois le château du Clos Lucé et le Château royal d’Amboise permettant aux deux hommes de se rejoindre quotidiennement. Les premiers mètres de galerie sont encore visibles.
Mitrailleuse à directions multiples.
Mitrailleuse à trois registres.
Un canon à hausse réglable.
Nous quittons le clos pour nous balader dans le parc.
Mon ressenti de la visite de l'intérieur du Clos Lucé : respect, reconnaissance, émotion en visitant les lieux de la vie courante de ce très grand génie. J'avais l'impression, surtout dans l'atelier du peintre, que Léonard de Vinci était présent. Une visite qui m'a beaucoup impressionné.
Nous nous dirigeons ensuite vers un bâtiment qui abrite une exposition.
GRUE PIVOTANTE
La cathédrale de Florence, Santa Maria del Fiore, complétée par sa coupole construite par l'architecte Filippo Brunelleschi en 1417 et terminée en 1436, était le parfait exemple pour Léonard de Vinci d'un chef-d'œuvre esthétique doublé d'une prouesse technologique inégalée, l'un des plus grands projets architecturaux de son siècle. En 1468, Andrea del Verrocchio, se lance dans la réalisation de l'énorme boule de cuivre qui avec la croix, doit couronner le Dôme de la cathédrale de Santa Maria del Fiore à Florence achevant ainsi le chef-d'œuvre de Brunelleschi mort en 1446. Léonard de Vinci travaillant à cette époque dans l'atelier de Verrocchio, participe au projet en exécutant et en fixant la boule de cuivre sur la lanterne du Dôme. Il est certain qu'il eut connaissance de la technologie développée trente ans plus tôt par Brunelleschi, pour ériger une coupole de 35 mètres de haut avec un diamètre de 42 mètres, et pour déplacer près de 4 millions de briques pour un poids total d'environ 37 000 tonnes. La construction du Dôme de la cathédrale de Florence a donc impliqué le développement d'engins révolutionnaires. C'est grâce à un échafaudage évolutif et une ingéniosité technique hors du commun que Brunelleschi parviendra à achever le plus beau symbole architectural de Florence. Les grues et les treuils gigantesques de son chantier en mesure de déplacer des poids énormes, exercent sur Léonard une fascination telle, qu'il en fait des croquis lui permettant de développer ses propres techniques et innovations. Il décide de reprendre à son compte cette savante technique et réalise alors des grues géantes. Cet engin de levage dessiné par Léonard de Vinci, d'après une invention de Brunelleschi, devait mesurer 20 mètres de hauteur. Cette grue pivotante fut utilisée pour construire l'oculus de la coupole et la base de la couronne supportant la lanterne. Elle pouvait tourner sur elle-même à 360 degrés et nécessitait pour fonctionner la main d'œuvre de quatre opérateurs.
Réplique d'après le dessin de Léonard de Vinci 3.20m x 1,20m Chêne, grés, acier et bronze Château du Clos Luné-Parc Leonardo da Vinci
Texte : affiche au bas de la grue pivotante
COMPAS
Léonard de Vinci inventa toutes sortes de compas, instruments absolument nécessaires au travail de l'ingénieur qui dessine « à la règle et au compas >>. Il y ajoute cependant sa touche esthétique personnelle qui fait de certains de ces objets de véritables œuvres d'art. Le cas de ce compas où quatre courbes forment la partie haute articulée sur des joints plats circulaires bien ajustés offre un bel exemple de design et d'élégance aux formes géométriques originales. C'est aussi le seul compas que l'on peut ouvrir et fermer d'une seule main.
Léonard de Vinci
Étude de compas
Réplique contemporaine en fer par Michel Campana
Codex Atlanticus, folio 696r
Texte : étiquette placée sous le compas.
BOUSSOLE
La bussola était composée d'un cercle gradué, d'un anneau circulaire central entourant l'aiguille magnétique sur son axe, d'une alidade tournante portant un système de pinnules de visées, solidaire d'un bras tangent à la circonférence du cercle. L'échelle des degrés gradués était répartie en huit secteurs de 45° correspondant aux noms des vents principaux de la Méditerranée (Tramontane, Greco, Levant, Scirocco, Mezzogiorno, Libeccio, Ponant et Mistral). Léonard se servait d'une bussola pour indiquer l'orientation des routes lorsqu'il leva le plan d'Imola en 1502 (Windsor, RL 12284) ou lorsqu'il décrivit le parcours fortifié de la ville d'Urbino la même année (Ms L de l'Institut de France). Un feuillet du Codex Arundel témoigne encore de l'usage de cet instrument par Melzi dans les rues de Romorantin en 1518.
Réplique contemporaine d'une bussola par Michel Campana Circa 1540,
Cuivre et laiton
Musée Galileo, Florence
Texte : étiquette placée sous la boussole.
Nous quittons l'exposition dans le bâtiment annexe ouvert récemment à la visite et nous nous dirigeons vers les 6 hectares du parc (surface à confirmer).
Le Pont tournant
En arrivant à Milan, en 1482, Léonard de Vinci se présente à Ludovic le More, comme un expert en art militaire, capable de construire des ponts « légers, solides, robustes et d'un transport facile [...] incombustibles [...] aisés à enlever et à poser. Le pont tournant parabolique représente une de ces solutions élégantes. Grâce à des treuils, des cordes, un contrepoids et des roulettes, on peut faire rapidement pivoter ce dispositif fait d'éléments préfabriqués. En cas de conflit, on peut ainsi interdire à un ennemi de traverser un fleuve.
Texte : affiche placée près du pont tournant.
Le Pont tournant
En arrivant à Milan, en 1482, Léonard de Vinci se présente à Ludovic le More, comme un expert en art militaire, capable de construire des ponts « légers, solides, robustes et d'un transport facile [...] incombustibles [...] aisés à enlever et à poser. Le pont tournant parabolique représente une de ces solutions élégantes. Grâce à des treuils, des cordes, un contrepoids et des roulettes, on peut faire rapidement pivoter ce dispositif fait d'éléments préfabriqués. En cas de conflit, on peut ainsi interdire à un ennemi de traverser un fleuve.
Texte : affiche placée près du pont tournant.
Le Prieuré
Au fond du parc s'élève l'antique fief de la Mazère, aujourd'hui Prieuré du Saint-Esprit, un exquis manoir du XVème siècle avec ses vastes salles basses, ses importantes poutres de chêne, son escalier en bois sculpté. Les noms des propriétaires ne sont connus que depuis 1476 quand Jehan du Boys, Contrôleur Général des Finances l'habita. En 1525 ce fut Babou de la Bourdaisière, Surintendant des Finances, possesseur du Clos Lucé qui acquit le domaine. Puis Michel du Gast, Gouverneur d'Amboise, en devint propriétaire en 1589. De 1636 à 1832 c'est la famille d'Amboise aujourd'hui éteinte, propriétaire du Clos Lucé qui habita le Prieuré. L'élégant manoir du Prieuré a été transformé aujourd'hui en auberge thématique Renaissance. Sieur Sausin, Maître queux, vous propose une cuisine à thème scénarisée, avec des recettes de la Renaissance, servie en costume d'époque.
Texte : affiche placée face au prieuré.
Je regarde avec curiosité ce pigeonnier (?), quelques instants se passent et je crois et c'est certain, reconnaître un couple du hameau de Rincq, je leur fais signe et ils s'approchent et nous échangeons. Ils logent dans un gîte à Loches, il est prévu que d'y aller le lendemain !
Le Bateau à aubes
Léonard de Vinci n'est pas le premier à imaginer de remplacer les rames des bateaux par des roues à pales, son contemporain Francesco di Giorgio, avant lui, avait imagine une machine fort semblable à celle-ci. Mais tandis que l'ingénieur siennois utilisait le principe de la "roue écureuil" pour actionner les propulseurs, c'est-à-dire un grand cylindre qu'un homme nu un animal faisait tourner en marchant, Léonard de Vinci préfère le système plus simple d'une double manivelle.
Texte : affiche placée près du bateau à aubes.
La Roue à écureuil
La roue à écureuil, bien connue depuis l'Antiquité, constituait l'un des meilleurs moyens d'utiliser la force humaine ou animale pour soulever des poids. Dans sa jeunesse, Léonard de Vinci en a vu fonctionner des modèles sur le chantier du Dôme de Florence. Elle équipe la plupart des grues at machines excavatrices qu'il conçoit. Léonard de Vinci reprend aussi dans ses engins de levage les innovations de l'architecte et ingénieur florentin Filippo Brunelleschi: changements automatiques de vitesse pour s'adapter aux poids, et multiplication des degrés de liberté en combinant transitions et rotations.
Texte : affiche placée près de la roue à écureuil.
Le Chadouf
Un des moteurs de la révolution technique que connaît la Toscane au Moyen Age est la demande de machines permettant l'approvisionnement en eau. Les ingénieurs siennois apprennent à alimenter les fontaines de leurs cités en s'inspirant des "qanats" du monde musulman. Ce système permet d'acheminer l'eau des nappes phréatiques superficielles ou des sources grâce à un réseau de galeries drainantes souterraines. Les ingénieurs adoptent aussi un engin, forme d'un bras balancier qui permet d'élever l'eau vers les points d'arrosage: le chadouf ». Léonard de Vinci, comme ses collègues, améliore de nombreuses solutions pour élever l'eau comme la noria (roue à godets) ou la pompe.
Texte : affiche placée près du chadouf
Le char d'assaut (à l'arrière du canon)
Ce char d'assaut est destiné à pénétrer dans les lignes ennemies pour y semer la panique grâce à ses canons. L'idée n'est pas totalement neuve, puisque l'ingénieur allemand Konrad Keyser avait déjà imaginé au XVe siècle un véhicule blindé automoteur. Huit hommes actionnant des manivelles peuvent, par un jeu d'engrenages, mouvoir cette "tortue" armée. Bien que le poids des canons et du blindage de la carapace rende improbable le fonctionnement de ce modèle en l'état, on sait aujourd'hui qu'un ami de Léonard de Vinci, le condottiere Del Monte, utilisait des chars au combat.
Texte : affiche placée devant le char d'assaut.
L'un de nous a testé le char d'assaut !
Le ciel se couvre de plus en plus, la visite se termine pour nous, nous nous hâtons pour rejoindre notre lieu de résidence avant l'orage !
Sur le chemin du retour, l'orage approche !