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vendredi 20 septembre 2024

19.09.24 -AIRE-SUR-LA-LYS.

Aire sur la Lys

 Ce jeudi matin, un beau soleil pour préparer une randonnée semi-urbaine sur Aire-sur-la-Lys que je vais proposer à des randonneurs/randonneurs du secteur. Je ne peux pas m'empêcher de prendre du temps pour admirer notre belle ville et bien entendu je rencontre des connaissances et je bavarde !

La collégiale Saint Pierre d'Aire sur la Lys et la Place des Béguines à droite


Le presbytère. Autrefois c'était une école de filles.
A droite, l'une des plus anciennes maisons d'Aire sur la Lys de style espagnol

La Lys.
Un chantier à gauche, la plupart des associations y seront rassemblées.

Un passage bien agréable entre la Résidence du Fort Gassion et la Lys !

Un joli pont récent entre la résidence des personnes moins jeunes (résidence du Fort Gassion) et la petite enfance 

Le Grand Vannage.
A cet endroit toutes les eaux des fossés, rivières du secteur sont mélangées, Aire est une ville d'eau, un nœud hydraulique.


Le port de plaisance bien fréquenté !



La Melde venant de Wittes passe sous la rue du Fort Gassion pour rejoindre la Lys juste avant le Grand Vannage.

Un peu plus loin, c'est La Liauwette qui rejoint la Lys en passant sous la rue du Fort Gassion.

La Liauwette

La Liauwette et des des écluses

Le site des Ballastières (en prenant à droite) et les jardins ouvriers (à gauche).


La collégiale et le Beffroi veillent...

A gauche le ruisseau Le Bruveau qui rejoint La Liauwette

Une vue sur une partie du Mont Saint Martin (avec une église Saint Martin autrefois. Aux archives on trouve des registres de baptêmes, mariages et décès) où se trouvait la population 

Le Bruveau passe sous la rue de Saint Martin.


L'Oduel également passe sous la rue de Saint Martin ...

Le 5 septembre 1944, il y a 80 ans, un escadron de chars polonais est venu libérer la ville.
Les bombardements s'intensifient à partir de juin 1944 : l'aviation alliée lâche 2 800 bombes sur la ville dans la nuit du 8 août, faisant 19 victimes civiles et touchant gravement la collégiale Saint-Pierre. L'armée polonaise entre finalement dans la ville et la libère le 5 septembre 1944.
Source du Texte : site internet de la cille d'Aire sur la Lys

L'Oduel.

Aire sur la Lys est une ville de garnison, de très nombreuses anciennes  casernes sont retrouvées dans la ville



Dans le jardin public d'Aire sur la Lys.
Des "pas de tir" pour l'entraînement autrefois des soldats

Dans le jardin public d'Aire sur la Lys

Le plan d'eau du jardin public, un bel endroit calme, un banc...





La poudrière près du jardin public, non loin des anciennes casernes (désormais transformées en logements).

La poudrière

Sous un autre angle, non loin du Servoir", la poudrière à gauche et la porte de Beaulieu à droite.

La Lys entre dans la ville, elle vient de Moulin le Comte. Présence d'une grande dame à gauche (construction en brique au bord d'une rivière, sauf erreur de ma part pour l'appellation ! )

La poudrière et la Porte de Beaulieu
Le soleil me dérange pour la photo ! il faudrait que je revienne à un autre moment de la journée

La Porte de Beaulieu.
Dernier vestige des fortifications de la ville, cette jolie porte en brique est située à l’entrée de la ville et intégré dans le jardin public. Laissant passer la Lys, indissociable de la cité airoise, la porte a même été améliorée par Sébastien Vauban en personne.
Source : Office de tourisme

La Lys en entrant dans la ville passe sous le plus ancien pont d'Aire sur la Lys 

Un ancien couvent au centre. A gauche l'ancien pont de Thiennes.

Le long de la Lys, je ne la quitte pas jusqu'à la Chapelle Beaudelle 
La Salle du Manège, maintenant salle de spectacles était autrefois le manège pour l'entraînement des chevaux et des cavaliers à l'époque où les casernes accueillaient les militaires.

Autrefois : les écuries pour les chevaux de l'armée

Encore des casernes, maintenant devenues des logements...

Des casernes... et les abreuvoirs pour les chevaux

Sur le mur d'une des casernes.




La Lys après son passage sous Les Grands Moulins du Nord.
Un coin peu connu des airois qui a du charme...

La Lys après son passage sous Les Grands Moulins du Nord.
Un coin peu connu des airois...

Encore des casernes et une porte....

La lys le long de la rue du Moulin (rue autrefois appelée Rue des Tripiers)

Un chantier de restauration en cours, un projet de la ville d'Aire sur la Lys.

La Chapelle Beaudelle
La chapelle Beaudelle est édifiée en 1868 par l'architecte Louis MAYEUR, d'Arras, pour servir de chapelle au couvent des religieuses Conceptionnistes. Jean Beaudelle la lègue à la municipalité pour qu'elle soit convertie en hospice de la vieillesse. Elle est bénie le 10 août 1869. Elle se compose d'une nef prolongée par un chœur constitué d'une travée et d'une abside à trois pans. En avant, un bloc de façade accueille deux réduits circulaires dont un seul coté nord-ouest abrite l'escalier permettant de monter à la tribune. Rachetée par la commune, elle est inscrite à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 5 février 2003.
Source du texte : ce qui est écrit sur le panneau face à la chapelle.

COMMERCE ET INDUSTRIE À AIRE 
Portefaix et bateliers ont longtemps été des corps de métier importants. Comme il n'y a pas de communication fluviale entre Saint-Omer et Aire, les marchandises qui remontent l'Aa depuis la mer doivent gagner Aire par la route avant de reprendre la Lys vers Lille, Courtrai et Gand. Cet état de fait assurera la prospérité de la cité jusqu'au creusement du canal reliant la Lys à l'Aa, au XVIIIe siècle. Les bateaux de la Lys accosteront néanmoins quai des Tripiers jusqu'au début du XXe siècle. L'histoire de l'industrie Airoise est également très liée à la présence de l'eau: moulins (à blé, à tan), tanneries, travail du cuir, mais aussi drapiers sont attestés depuis le XIIe siècle, et confirmés par la toponymie: rue de la Garance, (matière première des teinturiers), rue des Tanneurs... Entre les XVIIIe et XIXe siècle, se développera une activité de faïencerie de qualité, et on comptera près de la Lys jusqu'à treize malteries et brasseries.
Source du texte : ce qui est écrit sur le panneau face à ce qu'étaient les quais de la Lys autrefois

Une restauration en cours de la ville d'Aire sur la Lys 

La restauration en cours : un immeuble daté de 1628 ! 

La Médiathèque Julia Kerlévéo, rue de Saint Omer.
C'était l'ancien hôpital Saint Jean Baptiste

A l'intérieur de la cour de la Médiathèque et divers services (ancien hôpital)

La chapelle Saint Jacques
Voici ce qui est écrit sur le panneau en face de la Chapelle :
LËS JÉSUITES ET LA RÉFORME CATHOLIQUE. L'Eglise s'est toujours souciée de christianiser les rites païens et de sanctifier ce qui n'était qu'idolâtrie. Il faut ignorer toutes les légendes sur les terreurs de l'an Mil, la sorcellerie et autres mythes. Trois maux frappaient alors l'humanité: la faim, la peste, la guerre. L'Eglise s'est efforcée de les combattre. Ce sont les moines qui ont renouvelé l'agriculture. Dès le XIIIe siècle, les Franciscains soignent les malades. L'Eglise interdit les guerres privées par la Paix de Dieu et la Trêve de Dieu. La Papauté n'était cependant pas à l'abri de toute critique. La crise de conscience européenne au XVIe siècle devait amener une Réforme. Le Magistrat d'Aire prit nettement position en faveur de la foi catholique par son adhésion à Union d'Arras. Les briseurs d'images n'osèrent pas se manifester à Aire En 1614, sur la demande insistante du Magistrat, les Jésuites acceptèrent de fonder un collège d'enseignement secondaire ouvert aux garçons tant nobles que roturiers. L'enseignement était gratuit L'action des Jésuites ne se limita pas à l'éducation. Ils assurèrent la prédication dans les églises, laissant aux Capucins la prédication aux carrefours et dans les rues La chapelle du collège dédiée à Saint-Jacques ne fut achevée qu'en 1688 Elle est caractéristique de l'architecture des Jésuites Son architecte, le frère Beegrand a parfaitement suivi les préceptes de saint Ignace. L'église, de plain pied sur la rue, est lumineuse, sans ornementation excessive.

Maison particulière Rue de Saint Omer
Au n°28 : cette petite maison (ISMH 25.02.1949) type des demeures airoises avant la destruction d’Aire par Marlborough (1710) est une des rares qui subsiste dans la cité presque entièrement reconstruite, après le Traité d’Utrecht (1713). C’est la seule qui ait conservé intacts son pan de bois inférieur, son étage en brique de Rosendaël qui s’avance en encorbellement, sa devanture de boutique et son allure flamande. Vous remontez toute la rue de Saint-Omer et tournez à droite dans la rue du Bourg
Texte : office de tourisme.

Maison particulière Rue de Saint Omer
Détails sur la façade : autrefois ce devait être abri de pèlerins de saint Jacques de Compostelle

Le Beffroi.
Le monument est bien connu des airois et indissociable de la Belle du Pas-de-Calais. De plus, il se visite quasiment toute l’année avec des salles d’expositions sur 7 étages. Tout en haut, à 58 mètres du sol, la vue est imprenable, avec un panorama sur le Pays d’Aire et la Morinie.
Source du texte : office de tourisme.

L'Hôtel de Ville.
Ouvrez le lien pour lire la Description Hôtel de Ville

Le Bailliage.

Le Bailliage

Le Bailliage fut élevé en 1600 pour être le corps de garde de la milice bourgeoise de la ville avec des motifs et thèmes sur sa frise extérieure inspirés de la Renaissance italienne. Classé Monument Historique en 1886, ce joyau de la Renaissance flamande comporte également une magnifique bretèche d’où est jetée la fameuse andouille d’Aire-sur-la-Lys lors du festival consacré tous les ans

Source du texte : office du tourisme

Le Bailliage
Sous les arcades du Bailliage.

Sous les arcades du Bailliage.
La date de construction est inscrite, il faut lire de droite à gauche. Voyez-vous le cœur ?
Beau travail avec la brique !

A l'intérieur du Bailliage.

Rue du Bourg. Une ancienne brasserie.

La Maison de l'orfèvre.

La roue à aubes du Moulin des Invalides.
LE MOULIN DES INVALIDES 
Il est édifié en 1682 pour le compte de Robelin, ingénieur du roi de France, par d'anciens militaires que leurs blessures rendaient inaptes au service armé... d'où son nom. Selon l'enquête administrative de 1790, le moulin des Invalides possédait deux roues à aubes. Bien qu'il fût "en bon état, tant en maçonnerie qu'en charpente et en meules", le faible débit de la Lacquette ne permettait pas de faire tourner ensemble les deux roues. Reconstruit en partie et agrandi en 1840, le bâtiment présente dans la cour intérieure un treuil qui servait à monter les sacs de blé. Après une mécanisation des installations au XIXe siècle, puis l'utilisation de la force électrique au XXe siècle, le moulin des Invalides cessa toute activité en 1979. 
La roue actuelle, posée en 1996, a le même diamètre que celle de 1790: 16 pieds soit 5,20m

L'intérieur de la cour du Moulin des Invalides.

La Collégiale Saint Pierre d'Aire sur la Lys.
Du temps de la Renaissance, on considère la Collégiale comme l’un des monuments les plus importants de style flamboyant dans les Pays-Bas Méridionaux. Il faut dire qu’elle visible de loin du fait de ses 65mètres de haut. L’intérieur est richement décoré avec notamment deux chefs d’œuvres : le buffet d’orgue du XVIIe siècle provenant de l’Abbaye de Clairmarais ainsi que la statue de Notre-Dame Panetière, protectrice de la cité.
Source du texte : site internet de l'office de tourisme

Autrefois, c'était la demeure du Dr René Cossart.

Autrefois, c'était la demeure de la Famille Bécuwe.

La maison des Dévotaires. 
Elle fut fondée en 1622 par le Chanoine Deschamps de la Collégiale Saint-Pierre. Il créa 12 bourses de « 62 livres, 10 sols et 3 razières de blé » en faveur de 12 filles ou veuves dévotes qui se consacreraient à l’instruction des jeunes filles.

La Collégiale Saint Pierre et la Résidence de Ruisseauville à droite.

Le collège sainte Marie.




Je suis revenue à la Place des Béguines face au presbytère sur la place des Béguines.
Autrefois, se déroulait un important marché aux bestiaux. 
Au passage je vois un panneau, voici son contenu :
DE LA FLANDRE À L'ARTOIS. 
Comme tous les grands féodaux, le Comte de Flandre se libère de la suzeraineté du roi de France et édifie des "castra" en divers sites de son comté. C'est ainsi que Baudouin II, au confluent de la Lys et de la Lacquette, érige le "castrum" qui donnera naissance à la ville d'Aire.
Baudouin V, un siècle plus tard, installe à Aire un chapitre de chanoines qu'il place sous l'invocation de Saint-Pierre. La sécurité, apportée par la présence d'un châtelain au service du Comte chargé de rendre la justice et d'hommes d'armes, attire marchands et artisans. On estime la population de la ville à 3000 habitants en 1350, au moment de la Grande Peste. La Comtesse Clémence de Flandre accorde à la ville, vers 1100, sa première charte des libertés. Philippe d'Alsace la confirme en 1188 par la "Charte de l'Amitié". A partir de 1201, les châtelains passent sous l'autorité des baillis. La ville est administrée par un collège d'échevins où la cooptation joue un grand rôle. Ce collège est placé sous la tutelle du bailli. Aire possède sa halle échevinale, son beffroi, ses cloches, son sceau. Elle est une des résidences favorites des Comtes de Flandre et des Ducs de Bourgogne, en même temps qu'un centre commercial de premier ordre, à l'abri de puissantes murailles. Jusqu'à la Révolution de 1789, elle est la troisième ville de l'Artois et envoie un député aux Etats d'Artois.