Mercredi 16 avril, n'ayant pas de véhicule puisque arrivée en train, je réalise le parcours "Le Prieuré de Carluc" d'une distance de 6.5 km mais qui, du lieu de ma résidence VTF "Le Grand Luberon" totalise 8.5 km environ.
Le long du chemin, j'observe la flore locale pour essayer de l'identifier. Pour ne pas faire d'erreur, il est préférable d'identifier à partir de la fleur, des feuilles et fruits.
Le pont de la Baou, un pont romain du XVIII ème siècle
Une histoire originale
Il apparait ainsi (toujours aujourd'hui !) , sous cette appellation, aussi bien sur les cartes que sur les cartes postales. Il a même été classé comme tel par les Monuments Historiques dès les premiers moments du fonctionnement de cat organisme..
Pourtant, la décision de la construire, le descriptif précis des travaux à réaliser, puis les aléas de sa construction, tout est soigneusement conservé, aux Archives Départementales à Digne, dans les textes de la viguerie de Forcalquier (territoire administratif de l'Ancien Régime, classé C50).
De 1739 1742 on trouve ainsi :
- en décembre 1739, à la suite de la décision de le construire, le compte rendu de la visite effectuée sur les lieux par l'ingénieur du Pays, Genes Vallon, qui, avec d'autres membres de cette famille d'ingénieurs, est le constructeur de la plupart des ouvrages d'art de cette époque.
- le 4 janvier 1740, un contrat est passé avec Pierre et Joseph Terras, maîtres maçons à Reillanne, dans "un acte de prix fait". Le 26 août de la même année, une visite des consuls en charge des travaux vient constater l'avancement du chantier ... les fondations sont réalisées.
- Mais le 6 septembre, on s'aperçoit que ce qu'on prenait pour un rocher solide cache un creux que l'on sonde. Il faudra remplir ce creux, puis élargir le pont, un autre devis sera fait par le sieur Barielle mais sans doute toujours sous la direction due "vieux Vallon". On y ajoutera de longs murs pour soutenir le chemin à l'arrivée du pont sans doute ceux qui lui donnent une allure de dos d'âne.
Et, moins d'un siècle plus tard, on le croira romain !
Fin juin, début juillet, la lavande colorera et parfumera les paysages !
Selon la fleur et la feuille, cela me paraît être une euphorbe dentée
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| Selon la fleur et la feuille, cela me paraît être une sauge des bois |
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Selon la fleur et la feuille, cela me paraît être un orchis géant |
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Selon la fleur et la feuille, cela me paraît être une bunias fausse roquette |
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| Selon la fleur et la feuille, cela me paraît être un bec de cigogne |
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Repères historiques de Carluc de sa fondation à nos jours.
La charte de 1011 est le premier texte connu qui cite Saint-Pierre de Carluc, ainsi qu'Archinric, qui fut abbé de Montmajour quelques années plus tôt. Il existe donc à cette date un prieuré à Carluc, L'ensemble monumental conservé n'est pas antérieur au XII siècle. Avant ces constructions nouvelles, le monastère Indépendant reçoit d'importantes donations, la plupart des seigneurs de Reillanne. Cet enrichissement, ainsi que le rattachement à Montmajour au tournant du XII siècle, expliquent sans doute la campagne de construction dont les vestiges révèlent, par leur style, leur proximité avec l'abbaye arlésienne.
Le monastère connut une nouvelle période d'apogée dans la première moitié du XIV siècle, pendant laquelle il fut une nouvelle fois rénové. Mais les dépenses liées à l'entretien de ses dépendances et à ses devoirs d'hospitalité entrainèrent son appauvrissement, accru encore par la Grande Peste après 1348.
À la fin du XV siècle, ses bénéfices ne servaient plus qu'à financer les dépenses des moines de Montmajour. Le prieuré tomba en ruines au XVIII siècle puis fut vendu comme bien national après la Révolution.
De 1960 à 1970, des campagnes de fouilles exhumèrent le site et révélèrent son intérêt qui fut reconnu officiellement par un classement au titre des monuments historiques en 1982. Transféré aux mains de différents propriétaires privés depuis la fin du XVIII siècle, le site appartient à la commune de Céreste en Luberon depuis 2000.
Davantage de renseignements et photos concernant ce Prieuré de Carluc en ouvrant le lien : Le Prieuré de Caluc, Parc Naturel Régional du Luberon
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| Le Prieuré de Carluc à Céreste en Luberon |
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| Le Prieuré de Carluc à Céreste en Luberon |
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| Le Prieuré de Carluc à Céreste en Luberon |
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| Le Prieuré de Carluc à Céreste en Luberon |
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| Le Prieuré de Carluc à Céreste en Luberon |
Le dessin en bas à gauche présente une reconstitution possible du prieuré médiéval. On trouve, de gauche à droite, c'est-à-dire du sud au nord":
l'extrémité de la galerie de circulation, à fonction essentiellement funéraire,
l'hypogée, espace funéraire rupestre sans doute réservé à des sépultures privilégiées,
une salle couverte d'une coupole en arc-de-cloître - peut-être une église baptismale - dont on voit les restes de murs prolongeant le rocher taillé,
un appentis couvrant un espace ayant servi de carrière de pierres,
une petite chambre creusée dans le rocher,
les murs d'une construction interprétée comme une chapelle qui aurait englobé la cellule rupestre, au pied de laquelle on peut voir les traces d'un autel.
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Un bâtiment annexe de l'ancienne gare de Céreste en Luberon |
A mon retour, je constate 8.32 km, cela ne va pas améliorer ma sciatique !