Aix en Provence
En compagnie de notre guide, Anne (société Provisito) nous visitons les vieux quartiers de la ville d'Aix en Provence. Rien de tel qu'en compagnie d'une guide qui nous fait les commentaires.

La cathédrale Saint-Sauveur
Présentation d'Aix en Provence :
Ville judiciaire, ville universitaire, ville d’eau, ville d’art, Aix-en-Provence compte de nombreux atouts naturels et historiques incarnant l’art de vivre en Provence, socle de son attractivité nationale et internationale.
Au pied de la montagne Sainte-Victoire, qui culmine à 1 011 mètres, Aix-en-Provence est une ville universitaire de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, dans le Sud de la France.
Aix-en-Provence doit son nom des sources thermales qui ont été découvertes par les romains à la fondation de la ville, en 123 avant JC.
La cité peut s’enorgueillir de ses thermes, certes, mais aussi de plus de 300 jours d’ensoleillement par an, de ses universités, ses écoles d’art et d’une large population étudiante. Et bien entendu de son riche patrimoine architectural, ses 250 fontaines, ainsi que ses cafés, ses librairies et ses belles demeures.
Aix en Provence était la capitale de la Provence au XVème siècle, les grands noms de la littérature ou de la peinture ont été inspirés par le charme de la ville : Guigou, Stendhal, Mistral, Zola et Cézanne qui y a vécu.
La commune compte 150 358 habitants en 2022.
Le Calisson, mélange d’amandes et de melons confits au parfum de fleur d’oranger, est la grande spécialité de la ville. Des calissons, qui comme le veut la tradition provençale, sont bénis chaque année en septembre, avant une grande distribution sur l’artère principale, le Cours Mirabeau. Tradition provençale qui ponctue la vie de la cité tout au long de l’année : Festival du tambourin, traditions de Noël, feu de la St Jean, concert d’été de l’Académie du tambourin, foire aux santons, fête mistralienne, crèche provençale, etc.


La cathédrale Saint-Sauveur
Edifiée selon la légende sur un temple d’Apollon, la cathédrale a évolué entre le V ème et le XVIII ème siècle. Cette variété architecturale se lit d’emblée sur sa façade : à droite, au sud, le portail roman du XII ème jouxte un mur du Haut Moyen Age, tandis qu’à gauche au nord, le vaste portail gothique richement sculpté du XV ème et du XVI ème siècle est surmonté d’un clocher érigé entre 1323 et 1425. Les vantaux du portail sculptés par Jean Guiramand au début du XVIe siècle, sont étonnamment préservés. Les nefs de styles différents (roman, gothique et baroque) sont flanquées d’un baptistère octogonal (VI ème siècle) qui remploie des éléments antiques. La cathédrale est classée aux Monuments Historiques en 1840. Le cloître édifié à la fin du XIIe siècle, couvert de galeries charpentées, respire la tranquillité. Il est classé en 1875. La décoration des piliers s’inspire de l’Evangile et des formes animales, végétales ou fantastiques.
L’histoire de la cathédrale se déroule du V ème jusqu’au XVIII ème siècle. Cette évolution architecturale se lit sur la façade : à droite, le portail roman du XIIe jouxte un mur du Haut Moyen Age ; à gauche, le portail gothique du XV ème - XVI ème siècle avec ses magnifiques portes sculptées de Jean Guiramand. Les nefs intérieures sont de styles différents : roman, gothique et baroque. Le baptistère du VIe siècle remploie des éléments antiques. Le cloître, récemment restauré, a été édifié à la fin du XII ème siècle.
Pour en savoir davantage, ouvrir le lien : La cathédrale Saint-Sauveur

La cathédrale Saint-Sauveur
La cathédrale Saint-Sauveur
La cathédrale Saint-Sauveur
La cathédrale Saint-Sauveur
La cathédrale Saint-Sauveur
La cathédrale Saint-Sauveur
La cathédrale Saint-Sauveur
La cathédrale Saint-Sauveur
La cathédrale Saint-Sauveur
La cathédrale Saint-Sauveur
La cathédrale Saint-Sauveur
La cathédrale Saint-Sauveur
La chapelle du Saint Sacrement
La cathédrale Saint-Sauveur
La cathédrale Saint-Sauveur
La cathédrale Saint-Sauveur
La cathédrale Saint-Sauveur
La cathédrale Saint-Sauveur
Le Buisson ardent, 1476, par Nicolas Froment
Le roi René commanda pour l’église des Carmes d’Aix au peintre Nicolas Froment, un triptyque représentant le Buisson ardent. Achevée vers 1476, cette oeuvre, ‘‘véritable testament spirituel’’, ornait l’autel de la chapelle des Carmes, au pied duquel seront déposées ses entrailles. Elle y restera jusqu’à la Révolution, puis protégée dans la chapelle des Andrettes, l’oeuvre rejoindra enfin la nef de la Cathédrale Saint-Sauveur.
Sur les volets extérieurs du triptyque, est représentée l’Annonciation en grisaille, l’Ange et la Vierge figurent tels des statues.
En ouvrant le volet gauche, apparaît le roi René agenouillé face à la Vierge à l’enfant assise sur le Buisson ardent.
Puis s’ouvre le panneau droit, où apparaît la reine Jeanne agenouillée avec son livre de prières.
La cathédrale Saint-Sauveur
La cathédrale Saint-Sauveur
La piscine baptismale VI ème siècle
La cathédrale Saint-Sauveur
La piscine baptismale VI ème siècle
La cathédrale Saint-Sauveur
La piscine baptismale VI ème siècle
La cathédrale Saint-Sauveur
Près de la piscine baptismale
La cathédrale Saint-Sauveur
Près de la piscine baptismale
La cathédrale Saint-Sauveur
Le cloître, visite en cours, nous ne pouvons pas la visiter
La cathédrale Saint-Sauveur
Place de l'Université
Place de l'Université
Place de l'Université
La rue Venel
A l'angle de la rue Venel et le forum des Cardeurs
Le forum des Cardeurs
Le forum des Cardeurs
On se dirige vers la Tour de l'Horloge
La Tour de l'Horloge
Porte d’entrée du bourg Saint-Sauveur, la tour communale enjambe la rue. Elle est classée Monument Historique en 1995.
Dans les années qui suivent 1357, le local de réunion du conseil de ville, errant à l’origine, se fixe au pied de la Tour de l’horloge.
Surélevée, la construction de la Tour de l’horloge dans sa forme quasi-actuelle, se situe dans les années 1510-1512.
Une inscription actuellement disparue, attestait que la tour avait été élevée en 1510 sur une porte de la ville comtale.
L’hôtel de ville datant de la fin du XIVe siècle, incendié en 1536, sera reconstruit en deux campagnes de 1655 à 1660 et de 1665 à 1670.
Le grenier à grains dit halle aux grains
La Tour de l'Horloge à droite
A gauche, l'hôtel de ville
L’hôtel de ville datant de la fin du XIVe siècle, incendié en 1536, sera reconstruit en deux campagnes de 1655 à 1660 et de 1665 à 1670.
Le grenier à grains dit halle aux grains, la façade arrière
La place d'Albertas
Les Albertas, famille de parlementaires issue de la ville d’Albe en Italie, s’installent dans l’hôtel 10 rue Espariat qui leur revient par alliance et héritage des Séguiran. En 1724, Henri Rainaud d’Albertas demande à Laurent Vallon de reconstruire la façade et l’entrée de l’hôtel. Ce chantier sera achevé par son fils, Georges Vallon.
La façade présente un décor Régence en réinterprétant librement les thèmes baroques. De 1735 à 1741 la famille achète les maisons de l’îlot face à cet hôtel pour les abattre. Le fils Jean-Baptiste d’Albertas charge Georges Vallon dès 1742 de construire alors une place suivant une ordonnance semi-colossale, empruntée aux places royales parisiennes, tempérée par la délicatesse du décor. Au centre de cette place se dresse une fontaine avec une vasque en fonte réalisée en 1912 par des élèves de l’ENSAM.
Par la grâce de son volume et sa légèreté, cette fontaine forme en harmonie avec cette place sans doute l’un des exemples de l’Art Baroque des plus achevés.

La place d'Albertas
La place d'Albertas
Hôtel de Boyer d'Eguilles
Hôtel de Boyer d'Eguilles
Bâti en 1672, sa façade est cachée par une cour dont le portail à carrosse date de 1715. Cet hôtel reprend un plan parisien, tandis que le modèle des hôtels aixois laisse aimablement admirer les façades en front de rue. Boyer d'Eguille, un des plus grands collectionneurs européens de son temps, en fut à la fois le commanditaire et l'architecte. La façade baroque est d'ordre colossal (deux niveaux réunis par une seule hauteur de pilastres). Les ailes ne furent jamais terminées par manque d'argent. Elle renferme un escalier d'une parfaite stéréotomie (art de la taille des pierres en vue de leur assemblage direct). L'hôtel conserve des décors de salons des 17 et 18 èmes siècles, ceux d'origine furent complétés par d'autres venant de divers hôtels particuliers aixois. Transformé en vermicellerie au 19e siècle, il fut réhabilité et abrita au 20e siècle le Muséum d'Histoire Naturelle.
A l'angle de la rue des Bagniers et de la rue Marius Renaud
Le Cours Mirabeau
Le cours Mirabeau, vue vers le bas.
Long de 440 mètres et large de 42 mètres, le cours Mirabeau constitue le trait d'union entre le quartier Mazarin au sud, et la vieille ville commerçante au Nord. Il est aujourd'hui l'un des lieux les plus fréquentés et animés d'Aix en Provence.
Grâce à ses platanes, ses fontaines, ses cafés, le cours reste pour les touristes comme pour les aixois, incontournable.
Le cours Mirabeau est né avec l'agrandissement de la ville ordonné au XVIIe siècle par l'archevêque Mazarin et à la volonté de propriétaires bourgeois qui réclament une promenade pour carrosses et piétons.
Ouvert à la place des anciens remparts, les plus grandes familles de la noblesse ont tenu à faire construire d'élégantes résidences montrant, parfois avec ostentation, leur réussite.
Tout au long du Cours Mirabeau s'élèvent quatre fontaines.
La plus imposante est sans doute la fontaine de la Rotonde. Son édification, en 1860, marqua un tournant : non seulement ses dimensions sont exceptionnelles pour la cité, mais c'est aussi la première à avoir une vasque en fonte.
Les trois statues qui ornent la fontaine rappellent les activités principales de la ville : Justice (orientées vers le cours Mirabeau), Agriculture (vers Marseille) et Beaux-Arts (vers Avignon). La fontaine marquait symboliquement l'entrée de la ville moderne, sans rempart ni porte, ouverte au monde. Depuis, Aix a grandi et la Grande Fontaine est au cœur de la Ville.
Construit en 1691 par Laurent Vallon, la fontaine des Neufs Canons remplace une fontaine abreuvoir où venaient se désaltérer les troupeaux en transhumance avant la création du Cours Mirabeau. Son eau était utilisée par les par les religieuses de St Ursule (Lycée Mignet) puis par les Bénédictines. La végétation qui l'envahit peu à peu laisse difficilement reconnaître les sculptures. Cependant, elle fut classée en 1929.
Plus haut, la fontaine d'Eau Chaude, dite Moussue à cause de l'épaisse mousse qui la recouvre, est celle d'où coule une eau à 18 degrés en provenance de la source des Bagniers. Ce fut la première fontaine construite sur le Cours et elle reste la seule alimentée par l'eau des thermes.
En haut du Cours Mirabeau trône la fontaine du Roi René, dessinée en 1819 par Pierre-Henri Revoil. La statue qui l'orne est une œuvre de David d'Angers. Elle représente le bon Roi René, portant sur sa tête la couronne des Comtes de Provence, dans ses mains le sceptre et le raisin muscat qu'il introduisit en Provence et à ses pieds des livres (comme protecteur des arts et lettres).
Voir les quatre photos ci-dessous.

L'église Saint-Jean de Malte
L’église Saint-Jean-de-Malte fortifiée doit son nom aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Edifiée au XIIIe siècle à l’extérieur des remparts, il s’agit du premier édifice gothique de Provence. Elle abritait jadis dans ses chapelles latérales les sépultures des Comtes de Provence. La façade assez sévère, possède deux rosaces. Les pignons et la flèche du clocher annoncent ceux d’Avignon.
L'église Saint-Jean de Malte
La fontaine du Parvis et la Croix de Malte
L'église Saint-Jean de Malte
L'église Saint-Jean de Malte
L'église Saint-Jean de Malte
L'église Saint-Jean de Malte
L'église Saint-Jean de Malte
L'église Saint-Jean de Malte
A droite de l'église sur la Place Saint-Jean de Malte ; Amis du Musée Granet et de l'oeuvre de Cézanne
L'église Saint-Jean de Malte.
Nous quittons pour rejoindre la Place des 4 Dauphins
La Fontaine des Quatre Dauphins
La Place des 4 Dauphins
Le Cardinal Michel Mazarin, frère du Cardinal Jules Mazarin (ministre de Louis XIV), lança au XVIIe siècle la construction de nouveaux quartiers avec un système de rues et de connections à la romaine où vinrent s'installer les riches familles.
Pour célébrer ce projet, il décida de bâtir au centre du plus important carrefour de son quartier une statue le figurant.
Néanmoins, les nobles aixois du quartier Mazarin, à la mort de ce dernier, préféraient voir une fontaine sur la place.
La fontaine désirée, de style baroque avec ses dauphins mystérieux, troublants, a été créée par Jean-Claude Rambot et Pierre Pavillon en 1668.
L'obélisque tenait à son sommet une fleur de lys à son début, mais la Révolution et d'autres changements ont remplacé l'ornement de la fontaine en croix de Malte, puis, et à ce jour toujours, en pomme de pin.
Crédit texte : site de l'OT d'Aix en Provence
La Fontaine des Quatre Dauphins
Place des Quatre Dauphins
Hôtel de Boisgelin (milieu de XVII ème siècle).
Alain Delon et Mireille Darc y ont vécu.
Hôtel de Boisgelin (milieu de XVII ème siècle)
Hôtel de Boisgelin (milieu de XVII ème siècle)
La Fontaine des Quatre Dauphins
La Fontaine des Quatre Dauphins
Rue Cardinale
Le Lycée Mignet
Darius Milhaud y fut élève
Marcel Pagnol y fut répétiteur
Ancien Collège Royal de Bourbon fondé par HENRI IV en 1603
Paul CEZANNE et Emile ZOLA y furent condisciples et inseparables de 1852 à 1858
"Nous avions l'amitié, nous rêvions l'amour et la gloire..." Zola
GROUPE ALLEGORIQUE INDUSTRIES ET ARTS DECORATIFS 1883
OEUVRE DE F.A.J TRUPHEME
GROUPE ALLEGORIQUE ARTS ET SCIENCES 1883
OEUVRE DE F.A.J. TRUPHEME
La Fontaine de la Rotonde
Fontaine élaborée construite en 1860 et surmontée de 3 statues symbolisant la justice, l'agriculture et l'art.