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jeudi 10 juillet 2025

Samedi 5 juillet matin - La ferme GAEC de l'Oiseau.

 Ce samedi matin, nous prenons la direction de Montaleix où se situe la Ferme de l'oiseau de deux frères installés en GAEC, Thibaut et Tristan. Voir leur site internet : La ferme de l'Oiseau

Montaleix est un quartier de Chambon sur Lac.

Nous admirons encore tous ces beaux panoramas commentés par Yves notre guide.





La vue depuis la Ferme de l'Oiseau

La vue depuis la Ferme de l'Oiseau

















Photo d'Alain le père des 2 agriculteurs







La cave construite par les 2 agriculteurs
durant la période de confinement











Gentiane




La dent de la Rancune, une curiosité du Sancy

Au cœur de la vallée de Chaudefour, au pied des crêtes du Sancy, la dent de la Rancune inquiète autant qu’elle fascine. Ce paradoxe cultive une image qui ne laisse pas insensible.

Légende et petites histoires. Du haut de ses 90 mètres, la dent de la Rancune campe fièrement au beau milieu de la vallée de Chaudefour, au côté de la Crête de coq. D’origine volcanique, ce filon de lave ou dyke, dégagé lors de l’érosion glaciaire voilà 330.000 ans, fait effectivement penser à une dent. Elle culmine à 1.460 mètres d’altitude.

Avec la Crête de coq, située dans le prolongement, et les Cornes du diable un peu plus haut, la dent de la Rancune décrit un ensemble qui peut faire penser à une mâchoire animale. Une impression visuelle que renforce la présence d’une arche au pied des puys de Crevasse situés à proximité.


Certains observateurs fréquentant la vallée de Chaudefour y voient une autre explication. Incisive ou canine, cette dent géante exprime une forme d’agressivité. Celle que Belzébuth a nourrie en voyant son unique dent expulsée de sa bouche après une gifle administrée par Lucifer lors d’un repas où les deux diables ont montré leur haine réciproque. D’où la dent de la rancune…


Noms bizarres


Conservateur de la réserve naturelle nationale de la vallée de Chaudefour, donne quelques pistes pour expliquer de quelle rancune il s’agit. « On doit cette appellation à l’abbé Léon Boudal, curé de Murol. Forte personnalité, il fut un des trois initiateurs de l’École de peinture de Murols, à la fin du XVIIIe siècle. Parvenant à imposer ses idées, il eut la volonté de faire débaptiser certains pitons rocheux aux formes trop phalliques ou noms suggestifs comme le Saut de la pucelle devenu la Dent du marais. Pour la dent de la Rancune, il est possible qu’il s’agissait auparavant de la "Dent de rancul", nom tiré du patois.

Source : le journal "La Montagne" 12.08.2016