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L'association L'IHF est abritée au rez-de-chaussée de cet immeuble |
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Le monument britannique à gauche. A droite, l'immeuble qui abrite au rez-de-chaussée l'association L'IHF |
Conçu par l’architecte Rainaut, il a été érigé le 7 juin 1921 sur sollicitation du War Office de Londres, en mémoire de la 25ème Division britannique, qui a contribué à tenir le front des Monts des Flandres entre 1915 et 1918 au prix de lourdes pertes humaines. Sur le monument figure le nom des unités de la Division, les lieux des batailles, et les armoiries de la Grande- Bretagne et de Bailleul. Source : site internet de la mairie de Bailleul
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Le monument aux morts |
Conçu en 1919 par l’architecte Jacques Barbotin, cet édifice se dresse à l'emplacement de l'ancienne église Saint-Amand qui fut la chapelle des Jésuites du XVIIe siècle.
Il évoque l'anéantissement de la ville, le sacrifice des victimes militaires et civiles durant la Grande Guerre, la guerre de 1870 et les guerres d'Algérie et d'Indochine.
Bâti à partir des marches d'accès de l'ancienne église et des matériaux provenant des ruines des principaux monuments de la ville (beffroi, églises), jaillit sur ce fond de désolation, une Victoire ailée au formidable élan vital.
Cette sculpture est l’œuvre de Camille Debert, fils de Charles Debert, maître sculpteur à Bailleul.
Source : site de la mairie de Bailleul
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Le monument aux morts |
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Le monument aux morts |
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L'école académique de la dentelle |
Cette école, à sa création, est financée par un mécène américain, William Nelson Cromwell, ému du sort de la ville quasi rasée pendant la Première Guerre mondiale, l'école dentellière date de la reconstruction de la ville. La construction est de style néoflamand, adopté pour la reconstruction de la ville. Elle est ouverte depuis 1925.
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L'école de la dentelle Le buste de William Nelson CROMWELL, américain et grand ami de le France, relance l'activité dentellière à Valenciennes et à Bailleul |
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L'école de la dentelle |
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L'église Saint-Vaast |
D’après le plan de Bailleul datant de 1640 de Vedastus du Plouich, on sait qu’au XVIIe siècle il s’agissait d’une église à trois nefs d’égale hauteur dite « Hallekerk ». Détruite par les bombardements durant la Grande Guerre, elle laisse la place en 1932, date d’inauguration, à un édifice néo-romano-byzantin qui se dresse derrière le beffroi, conçu par les architectes Louis-Marie et Louis-Stanislas Cordonnier. Non reconstruite à l’identique, cette église possède aujourd’hui un style éclectique, allant de l'art roman à l'Art-Déco, en passant par l'art égyptien.
Observez les tympans au-dessus des portails et, à l’intérieur, les sculptures des quatre évangélistes, de l'autel et de la chaire, réalisées par l'artiste local Camille Debert. À voir également, les 23 vitraux réalisés par Tambouret, maître verrier à Amiens, représentant la fondation de la ville et la représentation de nombreux personnages historiques.
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L'église Saint-Vaast |
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L'église Saint-Vaast, de style néo romano byzantin |
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La rue des Foulons, au loin un mont de Flandre |
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Les châteaux d'eau |
À l'emplacement actuel des châteaux d'eau se trouvait une école communale de garçons qui est réquisitionnée pendant la guerre par les autorités britanniques et transformée en pharmacie militaire. L'une des unités médicales britanniques, le n° 53 Casualty Clearing Station, s'y installe en septembre 1915.
La fontaine publique était alors située devant cette école. Elle y avait été installée en 1844, captant les eaux des sources du Mont Noir pour pallier le manque d'eau chronique de la ville. Huit bornes permettaient de redistribuer cette eau en quantité suffisante à la population.
Le premier château d'eau est construit en 1882 contre le pignon de l'Église Saint Vaast et sera détruit lors des bombardements de 1918 sur Bailleul.
En 1921, un nouveau château d'eau est érigé à l'emplacement le plus élevé de la ville, permettant ainsi d'alimenter les nouvelles maisons à plusieurs étages. Les architectes sont alors amenés à déplacer l'école des garçons.
Le second viendra s'y ajouter en 1961, alimenté par les eaux des collines de l'Artois à 40 kilomètres de Bailleul.
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L'église Saint-Vaast |
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L'église Saint-Vaast |
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L'église Saint-Vaast |
Les vitraux de l'église saint Vaast sont particuliers et notre guide nous a commenté la plupart; ces vitraux racontent l'histoire de la ville, c'est la première fois que je vois cela. Les 23 vitraux réalisés par Tambouret, maître verrier à Amiens, représentent la fondation de la ville et la représentation de nombreux personnages historiques. Voici des photos d'une partie des vitraux, ceux qui ont fait l'objet de commentaires de la part de Mr Vanneufville.
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Dommage, on ne découvre pas les dessins et couleurs de vitraux tout là haut |
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Photo empruntée sur internet |
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Le beffroi, le carillon |
Du XI au XIII siècle, une nouvelle classe de la société émerge: les bourgeois.
Ces marchands et entrepreneurs (souvent des drapiers à Bailleul) revendiquent le droit de s'administrer eux-mêmes.
Les beffrois sont ainsi élevés dans les communes qui ont obtenu du Comte de Flandre des chartes de liberté. Le beffroi de Bailleul est aussi utilisé comme tour de guet pour la surveillance de la ville et des environs pendant les guerres et il fut témoin des incendies et reconstructions successives.
Cette fonction est rappelée aujourd'hui par la présence de la girouette Mélusine, située au sommet du beffroi et veillant sur la ville.
Fin mars 1918, un obus allemand éventre le beffroi et, quelques jours plus tard, les batteries alliées détruisent complètement l'édifice pour repousser les troupes allemandes entrées dans la ville. Seuls subsisteront les murs de la salle gothique, datant du XIII° siècle, aujourd'hui classée monument historique.
Après la guerre, l'architecte Louis-Marie Cordonnier est chargé de la reconstruction de l'hôtel de ville et du beffroi, inaugurés en 1932, puis inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2005.
En levant la tête vers le beffroi, se dévoilent successivement: à la base, la salle gothique puis au niveau du balcon, le bureau du Maire, surmonté de la salle des archives qui contenait autrefois les précieuses chartes, puis les horloges sous le chemin de ronde. Plus haut, le campanile abrite un carillon composé de 35 cloches. Il sonne tous les quarts d'heure des airs flamands. L'élément le plus remarquable de l'hôtel de ville est le perron doté d'une bretèche. Les représentants du magistrat venaient y lire les ordonnances ou annoncer les manifestations importantes. Plus haut, une niche abrite la statue de Notre-Dame de Foy, protectrice des foyers.
Aux heures d'ouverture de la Mairie, chacun peut découvrir sur le grand vitrail qui surplombe l'escalier d'honneur les activités économiques qui ont fait la richesse de la ville: la dentelle, la poterie, le filage du lin, le tissage du drap de laine, ainsi que les cultures régionales: lin, blé, houblon et pomme de terre.
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Le beffroi, le carillon |
Le beffroi, symbole des villes du nord, marque l’émancipation des communes du pouvoir féodal. Cette tour massive, abritant des cloches servait aussi de tour de guet pour surveiller la ville. Cette fonction est rappelée par la présence de la girouette Mélusine, gardienne des Bailleulois, en haut de la tour de 62 mètres.
L’édifice fut le témoin des incendies et multiples destructions de la ville. Fin mars 1918, un bombardement détruit presque entièrement le beffroi. Il ne subsiste d’origine que la Salle gothique datant du XIIIe siècle.
La ville confia la reconstruction du nouveau beffroi et de l’Hôtel de Ville à l’architecte lillois Louis-Marie Cordonnier qui furent inaugurés en 1932.
Le carillon est classé au titre des monuments historiques, son carillon de 35 cloches est aussi l’un des plus beaux fleurons du patrimoine bailleulois. Impossible de ne pas l’entendre : tous les quarts d’heure une ritournelle différente résonne dans la cité.
En 2023, le carillon à ritournelles a fait l'objet d'une restauration avec le soutien de la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles), de la Fondation du Patrimoine et des nombreux mécènes et donateurs qui ont répondu à la campagne de financement participatif. Les travaux ont été effectués par Paschal Art Campanaire.
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Au sommet du beffroi : Mélusine |
Mélusine, gardienne des Bailleulois
A 62 mètres du sol, la sirène Mélusine est chargée d'avertir la ville de tout danger. Selon une légende poitevine, Mélusine était une jeune fille victime d'un maléfice, qui se transformait chaque samedi en une créature moitié femme moitié serpent. Le jour où son mari découvrit son secret, elle poussa un gran cri et disparut. Puis, quand un malheur menaçait sa famille, elle revenait errer dans les douves du château de son époux en poussant des cris lugubres pour le prévenir du danger.
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Le centre culturel Marguerite de Yourcenar |
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Autrefois, ce devait être l'emplacement des douves, cette rue s'appelle "Rue des Viviers" |
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Le buste d'Edmond de Coussemaker |
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Le musée Benoît-De-Puydt |
Le musée s'est constitué en 1861 suite au legs consenti à sa ville natale par un riche collectionneur, Benoît De Puydt. Tout au long de sa vie, ce greffier, curieux et passionné, a rassemblé un important ensemble d'objets d'art témoins de la culture flamande du XV au XIX siècle. Les donations successives d'artistes et d'amateurs ont renforcé le charme si particulier de ce musée.
Pendant la Grande Guerre, le musée reste ouvert aux militaires et aux invités de marque, qui le surnomment "le petit Cluny" en référence au musée parisien. En mars 1918deux camions militaires évacuent une petite partie des collections vers la Normandie. Le bâtiment du musée est entièrement détruit. Le volume des œuvres abandonnées est estimé à 70%. C'est grâce aux dommages de guerre que la collection est reconstituée.
Pour redonner vie à une partie des peintures disparues, le musée Benoît-De-Puydt présente aujourd'hui leur description soigneusement rédigée en 1881 par le conservateur de l'époque, sur des panneaux aux dimensions d'origine des œuvres. À chacun d'imaginer ce que représentaient ces tableaux fantômes».

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Le buste de Marguerite Yourcenar, pseudonyme de Marguerite Cleenewerck de Crayencour Elle a beaucoup écrit sur Bailleul |
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La médiathèque "Au fil des mots" |
Voici une interview de Mr Eric Vanneufville "Des racines et des ailes" au sujet de la Flandre, sa région de prédilection !
Je n'ai pas réussi à extraire cette vidéo de Facebook, désolée...
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L'entrée du cimetière communal de Bailleul |
Ce cimetière à la conception unique regorge de trésors : sépultures, chapelles, chemin de croix, épitaphes étonnantes.
Le cimetière originel entourait l’église Saint-Vaast. Il fut transféré à son emplacement actuel juste après la Révolution de 1789.
Son entrée principale est encadrée par la maison du gardien (architecte Jacques Barbotin, 1923) et par une chapelle dédiée à Notre-Dame de Hal (architecte Louis Roussel, 1929).
Autour du calvaire et dans le sens des aiguilles d’une montre, furent érigées quatorze chapelles évoquant le Chemin de Croix. Le plan du cimetière vu du ciel représente un Christ crucifié dans une mandorle.
Les plus vieilles tombes sont légèrement postérieures au milieu du XIXe siècle. Sont enterrées dans ce cimetière les plus vieilles familles bailleuloises (Bieswal, Cortyl, Lotthé, De Coussemaker, Cleenewerck de Crayencour…). On peut également y trouver la tombe de Léona Delcourt, plus connue sous le nom de Nadja, la muse et héroïne littéraire d’André Breton. Source : site de la mairie de Bailleul

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L'un des deux cimetières britanniques, il se trouve près du cimetière communal
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La ville accueillant de nombreux blessés dans ses hôpitaux lors de la Grande Guerre, le cimetière britannique de Bailleul fut créé en octobre 1914 près du cimetière communal afin d'y enterrer les victimes militaires britanniques, françaises et allemandes.
Il compte plus de 4 500 stèles de soldats tombés au combat entre 1914 et 1918. À la fin de la guerre, de nombreux corps furent rapatriés dans ce cimetière, d’où son extension. On note également la présence de tombes chinoises. Un carré communal français regroupe des tombes de victimes civiles tuées lors de bombardements.
Un deuxième cimetière britannique est situé au hameau d'Outtersteene, qui accueillit également un hôpital entre 1914 et 1918. Il contient 1 397 sépultures.
Nous nous retrouvons dans la Maison du Néerlandais pour échanger sur divers sujets.
Nous remercions Mr Eric Vanneufville de nous avoir consacré la matinée pour la découverte de sa ville. Il nous a donné plusieurs raisons de revenir à Bailleul afin de le découvrir plus longuement ou de le faire découvrir à notre entourage. Il nous a incités à découvrir la Flandre et en particulier Lille avec l'association "Renaissance du Lille ancien", Hondschoote, Zuydcoote, Téteghem, Cassel avec le Cercle d'histoire de Cassel, etc...
La Maison du Néerlandais organise une sortie le dimanche 28 septembre 2025 à Anvers, il nous décrit le contenu.
Le site internet de la Maison du Néerlandais : https://mnl-bailleul.fr/
Mr Eric Vanneufville connait énormément de communes de flandres, des communes qui se situent entre Douai et Anvers...
Peut être un jour de 2026, il nous contera des légendes en Flandre, par exemple à Hondschoote (mairie, église, bataille etc...), des récits, qui mettent en scène des personnages fabuleux, des géants, des héros et surtout des héroïnes, mais aussi des hommes et des femmes de la vie quotidienne. Comme il l'a fait dernièrement à Holque !
Il est l'heure de se restaurer !
LA VISITE GUIDEE DU MUSEE BENOÎT DE PUYDT
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Portrait de Benoît De Puydt Fondateur de ce musée Bienfaiteur de la ville |
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Portrait de Louis Henri Hans |
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Peinture de Jacob Savery Il représente le centre ville de Bailleul |
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Saint Vaast |
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Peintre ; Pharaon de Winter |
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Peintre ; Pharaon de Winter |
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Peintre : Pharaon de Winter L'indiscrète |
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Peintre : Pharaon de Winter |
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Peintre : Pharaon de Winter Il a représenté de droite à gauche : sa fille Rosa, une peinture de son épouse décédée, son fils, lui même Pharaon de Winter, la gouvernante |
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Peintre : Pharaon de Winter Autoportrait et son épouse |
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Peintre : Pharaon de Winter Rosa de Winter, fille de Pharaon de Winter |
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Peintre : Pharaon de Winter |
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Peintre : Pharaon de Winter |
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Peintre : Pharaon de Winter |
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Peintre : Pharaon de Winter |
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Joseph Alphonse Chauleur Le café, après un déjeuner en famille
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Peintre : Henri Deturck Le jeu de dames |
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Peintre : Albert Charles Dequène Scène dans un café lillois |
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Peintre : Jane Agnès Chauleur-Ozeel Rêverie |
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Peintre : Pharaon de Winter, autoportrait |
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Peintre : Henri Deturck Portrait de femme |
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Peintre : Jane Agnès Chauleur-Ozeel La classe aux poupées |
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Une faïence d'AIRE SUR LA LYS Saint Jean Baptiste, bénitier |
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3 faïences d'AIRE SUR LA LYS En haut à gauche En haut à droite (dont saint Jean Baptiste) |
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Une faïence d'AIRE SUR LA LYS |
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Une faïence d'AIRE SUR LA LYS |
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Deux faïences d'AIRE SUR LA LYS |
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Mélusine, l'original. Une copie se trouve au sommet du beffroi |
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Le groupe scolaire Jan de Belle |
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L'entrée du jardin public |