MATIN.
Balade ombragée de 4.5 km environ.
RIGOLE D'HILVERN
La Rigole d'Hilvern est un ancien cours d'eau artificiel de génie, aménagé entre 1832 et 1838 afin d'alimenter le canal de Nantes à Brest en eau pour la bonne navigation fluviale. Aujourd'hui à sec, il est un excellent parcours pour découvrir la Bretagne intérieure à pied, à vélo ou à cheval, en empruntant son chemin de halage réhabilité en voie verte (V8).
LAC DE BOSMÉLÉAC
Le lac de Bosméléac aux rives ombragées serpente dans les hautes vallées de l'Oust. Des activités. nautiques (canoë, paddle, pédalos) sont proposées sur le lac et ce plan d'eau fait le bonheur des pêcheurs
BARRAGE DE BOSMÉLÉAC
Le barrage de Bosméléac et sa retenue d'eau artificielle de 72 hectares, longue de 2 km et large de 150 m, ont été aménagés entre 1832 et 1838 sur le cours de l'Oust afin d'alimenter en eau le canal de Nantes à Brest par le biais de la Rigole d'Hilvern.
APRES-MIDI
Balade urbaine à PONTIVY.
PONTIVY.
Le Blavet.
Le Blavet.
PONTIVY.
Le canal de Brest à Nantes.
Le canal de Brest à Nantes.
PONTIVY.
Le Blavet.
Le Blavet.
PONTIVY.
Le Blavet.
Le Blavet.
Le Blavet.
L'époque des Rohan, la ville de Pontivy se divise en deux parties séparées par le Blavet : la ville proprement dite sur la rive gauche et le faubourg de Tréleau ou Outreleau la rive droite. C'est dans ce quartier que les moulins à eau de Pontivý sont installés ce, dès le XII siècle. La rue des Moulins dans laquelle vous vous trouvez en est un témoignage tardif. Ces moulins, à blé ou à tan, situés le long de la Vieille Rivière , ont tous cessé leur activité aujourd'hui. La présence de l'eau attire alors aussi les tanneurs qui travaillent et résident dans le faubourg. L'eau leur est en effet indispensable pour nettoyer les peaux qui sont ensuite tannées et transformées en cuir. Industrieux, régulièrement soumis aux inondations, le faubourg d'Outreleau est alors le quartier pauvre de Pontivy dans lequel réside ouvriers, artisans et journaliers. En 1785, le déplacement, pour cause pollution, du marché aux cuirs verts, de la rive gauche à l'entrée de la rue des Moulins, est révélateur du peu de considération accordé au quartier par les pouvoirs publics de l'époque.
PONTIVY.
L'ancien Hôpital devenu les bureaux de la communauté de PONTIVY
L'ancien Hôpital devenu les bureaux de la communauté de PONTIVY
PONTIVY.
L'ancien Hôpital devenu les bureaux de la communauté de PONTIVY.
Les cours d'eau à Pontivy avant le XIXe siècle.
L'époque des Rohan, l'eau ne traverse pas Pontivy de la même manière qu'aujourd'hui. Le Blavet n'est pas encore canalisé, le canal de Nantes à Brest n'existe pas, de même que I'Ile des Récollets, jadis occupée par le jardin du couvent du même nom.
Comme aujourd'hui, le Blavet prend alors sa source dans les Gites- d'Armor et traverse le Morbihan du nord au sud pour se jeter dans l'océan Atlantique au sud d'Hennebont. A Pontivy, il se divise en deux bras : le bras principal, canalisé au XIXe siècle, se trouve devant vous; la Vieille Rivière, petit bras de dérivation du Blavet, prend son indépendance au niveau de l'actuelle écluse de la Cascade et rejoint le bras principal au sud de l'hôpital.
La porte de Carhaix
Blavet servait jadis de frontière naturelle à l'ouest de la ville. Le reste de la commune était probablement entièrement délimité par des remparts. Au nombre de quatre, les portes permettant les entrées et sorties de la cité reçurent le nom des villes auxquelles elles conduisaient: au nord, la porte de Saint-Brieuc (dite ensuite de Neulliac ou de Corlays au nord est, la porte de Dinan (puis de Saint-Malo), au sud-est, la porte de Rennes (puis de Noyalt à l'ouest, la porte de Carhaix, aujourd'hui insérée dans les murs de l'hôpital, Vraisemblablement reconstruite an début du XVIII siècle, la porte de Carhaix est la seule à subsister aujourd'hui. On y accédait autrefois par un pont situé dans son strict prolongement. Celui-ci fut démoli au milieu du XIXe siècle et définitivement remplacé par le pont actuel, placé quelques mètres en aval du précédent.
Les trois autres portes de la ville ont été détruites en 1847 afin de faciliter la circulation de voitures toujours plus nombreuses. Les clés de ces portes ont été soigneusement conservées par la kmunicipalité jusqu'à leur transfert au musée de Saint-Malo en 1900, où elles furent volées six ans après...
L'hôpital
Un hôpital existe à Pontivy dès le milieu du XII siècle.
La tradition en attribue la fondation au vicomte de Rohan mais son emplacement exact est inconnu. La trace écrite la plus ancienne concernant l'hôpital de la rive droite du Blavet date du milieu du XV siècle.
Progressivement agrandis et restaurés au fil du temps, les bâtiments présentent extérieurement encore deux vestiges du début du XVIII siècle : la porte de Carhaix et la chapelle.
A l'origine Indépendante, la porte fermant la ville à l'ouest fut insérée dans les bâtiments hospitaliers lors de leur agrandissement vers le sud (1714-1717) puis transformée en salle au milieu du XIX siècle après la destruction du pont de bois qui y menait.
Construite sur un plan rectangulaire terminé par une abside, la chapelle (1714-1717) présente des murs décorés de bandeaux finement moulurés. Elle est due à Ollivier Delourme, entrepreneur et architecte, notamment connu pour ses réalisations à Vannes, Saint-Gildas-de-Rhuys, Quima et Kerguehennec. Son clocher date de la deuxième moitié du XX siècle.
L'ancien Hôpital devenu les bureaux de la communauté de PONTIVY.
Les cours d'eau à Pontivy avant le XIXe siècle.
L'époque des Rohan, l'eau ne traverse pas Pontivy de la même manière qu'aujourd'hui. Le Blavet n'est pas encore canalisé, le canal de Nantes à Brest n'existe pas, de même que I'Ile des Récollets, jadis occupée par le jardin du couvent du même nom.
Comme aujourd'hui, le Blavet prend alors sa source dans les Gites- d'Armor et traverse le Morbihan du nord au sud pour se jeter dans l'océan Atlantique au sud d'Hennebont. A Pontivy, il se divise en deux bras : le bras principal, canalisé au XIXe siècle, se trouve devant vous; la Vieille Rivière, petit bras de dérivation du Blavet, prend son indépendance au niveau de l'actuelle écluse de la Cascade et rejoint le bras principal au sud de l'hôpital.
La porte de Carhaix
Blavet servait jadis de frontière naturelle à l'ouest de la ville. Le reste de la commune était probablement entièrement délimité par des remparts. Au nombre de quatre, les portes permettant les entrées et sorties de la cité reçurent le nom des villes auxquelles elles conduisaient: au nord, la porte de Saint-Brieuc (dite ensuite de Neulliac ou de Corlays au nord est, la porte de Dinan (puis de Saint-Malo), au sud-est, la porte de Rennes (puis de Noyalt à l'ouest, la porte de Carhaix, aujourd'hui insérée dans les murs de l'hôpital, Vraisemblablement reconstruite an début du XVIII siècle, la porte de Carhaix est la seule à subsister aujourd'hui. On y accédait autrefois par un pont situé dans son strict prolongement. Celui-ci fut démoli au milieu du XIXe siècle et définitivement remplacé par le pont actuel, placé quelques mètres en aval du précédent.
Les trois autres portes de la ville ont été détruites en 1847 afin de faciliter la circulation de voitures toujours plus nombreuses. Les clés de ces portes ont été soigneusement conservées par la kmunicipalité jusqu'à leur transfert au musée de Saint-Malo en 1900, où elles furent volées six ans après...
L'hôpital
Un hôpital existe à Pontivy dès le milieu du XII siècle.
La tradition en attribue la fondation au vicomte de Rohan mais son emplacement exact est inconnu. La trace écrite la plus ancienne concernant l'hôpital de la rive droite du Blavet date du milieu du XV siècle.
Progressivement agrandis et restaurés au fil du temps, les bâtiments présentent extérieurement encore deux vestiges du début du XVIII siècle : la porte de Carhaix et la chapelle.
A l'origine Indépendante, la porte fermant la ville à l'ouest fut insérée dans les bâtiments hospitaliers lors de leur agrandissement vers le sud (1714-1717) puis transformée en salle au milieu du XIX siècle après la destruction du pont de bois qui y menait.
Construite sur un plan rectangulaire terminé par une abside, la chapelle (1714-1717) présente des murs décorés de bandeaux finement moulurés. Elle est due à Ollivier Delourme, entrepreneur et architecte, notamment connu pour ses réalisations à Vannes, Saint-Gildas-de-Rhuys, Quima et Kerguehennec. Son clocher date de la deuxième moitié du XX siècle.
PONTIVY.
La maison du sénéchal du vicomte de Rohan.
Datée 1577 par l'inscription située dans le fronton triangulaire de la porte d'entrée, cette maison a été construite pour le sénéchal du Vicomte de Rohan. Titulaire de fonctions judiciaires, administratives et financières majeures, le sénéchal occupait, au sein de la hiérarchie vicomtale, la deuxième position après le seigneur de Rohan.
La façade principale de la maison porte un décor typiquement Renaissance : le plein-cintre de la porte et des lucarnes, le fronton triangulaire orné d'une coquille surmontant la porte d'entrée, les pilastres de type corinthien encadrant les lucarnes, les clefs pendantes à décor végétal et les corniches à modillons sont autant de traits italianisants en rupture totale avec le décor du gothique flamboyant.
Le dimanche 21 juillet 1675, le sénéchal, responsable de la levée des impôts, concentre sur lui toute l'hostilité des bonnets rouges, paysans révoltés par la mise en place de nouvelles taxes destinées à financer les guerres de Louis XIV. Environ 2000 d'entre eux déferlent sur la ville et la maison du sieur Lapierre, sénéchal de l'époque, est largement pillée et endommagée.
La maison du sénéchal du vicomte de Rohan.
Datée 1577 par l'inscription située dans le fronton triangulaire de la porte d'entrée, cette maison a été construite pour le sénéchal du Vicomte de Rohan. Titulaire de fonctions judiciaires, administratives et financières majeures, le sénéchal occupait, au sein de la hiérarchie vicomtale, la deuxième position après le seigneur de Rohan.
La façade principale de la maison porte un décor typiquement Renaissance : le plein-cintre de la porte et des lucarnes, le fronton triangulaire orné d'une coquille surmontant la porte d'entrée, les pilastres de type corinthien encadrant les lucarnes, les clefs pendantes à décor végétal et les corniches à modillons sont autant de traits italianisants en rupture totale avec le décor du gothique flamboyant.
Le dimanche 21 juillet 1675, le sénéchal, responsable de la levée des impôts, concentre sur lui toute l'hostilité des bonnets rouges, paysans révoltés par la mise en place de nouvelles taxes destinées à financer les guerres de Louis XIV. Environ 2000 d'entre eux déferlent sur la ville et la maison du sieur Lapierre, sénéchal de l'époque, est largement pillée et endommagée.
PONTIVY.
Basilique Notre Dame de Joie.
Basilique Notre Dame de Joie.
PONTIVY.
La chapelle Saint-Ivy ou de la Congrégation
La chapelle Saint-Ivy ou de la Congrégation
PONTIVY.
La chapelle Saint-Ivy ou de la Congrégation.
La tradition affirme que c'est ici que le moine breton Ivy, fondateur de la ville, fit construire son premier oratoire à la fin du VII siècle.
La chapelle actuelle date de 1770. Construite à l'initiative de la congrégation des artisans de Pontivy, elle remplace une chapelle du XVII siècle, en ruines, que la congrégation utilisait jusque là. De plan rectangulaire, l'édifice présente une façade délicatement ornée. Des niches à coquille jouaient à l'origine le rôle d'écrin pour des statues. De fins ailerons à volutes diminuent progressivement la largeur de la façade, dispositif architectural très répandu dans les édifices religieux depuis la Contre-Réforme. Entre les ailerons, on peut encore lire la date 1770.
A l'intérieur, l'originalité de la chapelle réside dans ses deux niveaux de tribunes permettant à quelques privilégiés d'assister aux offices sans se mêler à la foule. La baie centrale de la façade correspond au premier niveau de tribunes.
La chapelle a été entièrement restaurée entre 1984 et 1989
La chapelle Saint-Ivy ou de la Congrégation.
La tradition affirme que c'est ici que le moine breton Ivy, fondateur de la ville, fit construire son premier oratoire à la fin du VII siècle.
La chapelle actuelle date de 1770. Construite à l'initiative de la congrégation des artisans de Pontivy, elle remplace une chapelle du XVII siècle, en ruines, que la congrégation utilisait jusque là. De plan rectangulaire, l'édifice présente une façade délicatement ornée. Des niches à coquille jouaient à l'origine le rôle d'écrin pour des statues. De fins ailerons à volutes diminuent progressivement la largeur de la façade, dispositif architectural très répandu dans les édifices religieux depuis la Contre-Réforme. Entre les ailerons, on peut encore lire la date 1770.
A l'intérieur, l'originalité de la chapelle réside dans ses deux niveaux de tribunes permettant à quelques privilégiés d'assister aux offices sans se mêler à la foule. La baie centrale de la façade correspond au premier niveau de tribunes.
La chapelle a été entièrement restaurée entre 1984 et 1989
PONTIVY.
La place du Martray.
Souvent établies à l'emplacement d'anciens cimetières, les places martray ou martroi sont nombreuses en Bretagne. Issu du latin martyretiam, ce toponyme est dans la plupart des cas forgé au Moyen Age, lorsque la population aspirait à être inhumée près d'un martyr chrétien. Le terme est devenu ensuite symbole de place publique lieu de rassemblement où se tenait le marché du village. Située à la jonction des rues du Fil, du Pont et de Neillac (actuelle rue Nationale), principales voles de communication de la ville à l'époque des Rohan, la place du Martray constituait le cœur économique de Pontivy. Elle était proche des trois halles, aujourd'hui disparues où se négociaient, les jours de foire et de marché, les marchandises ayant le plus de valeur : la halle aux grains (autrefois située sur actuelle place Anne de Bretagne), la halle aux toiles (dans l'actuelle rue Lorois), la grande halle (dans l'actuelle rue de Lourmel), divers marchands, dont le bouchers, charcutiers, tanneurs et cordonniers. Le commerce potitivyen se concentrera en effet à l'époque autour des grains, des toiles, des cuirs et des animaux.
La place du Martray.
Souvent établies à l'emplacement d'anciens cimetières, les places martray ou martroi sont nombreuses en Bretagne. Issu du latin martyretiam, ce toponyme est dans la plupart des cas forgé au Moyen Age, lorsque la population aspirait à être inhumée près d'un martyr chrétien. Le terme est devenu ensuite symbole de place publique lieu de rassemblement où se tenait le marché du village. Située à la jonction des rues du Fil, du Pont et de Neillac (actuelle rue Nationale), principales voles de communication de la ville à l'époque des Rohan, la place du Martray constituait le cœur économique de Pontivy. Elle était proche des trois halles, aujourd'hui disparues où se négociaient, les jours de foire et de marché, les marchandises ayant le plus de valeur : la halle aux grains (autrefois située sur actuelle place Anne de Bretagne), la halle aux toiles (dans l'actuelle rue Lorois), la grande halle (dans l'actuelle rue de Lourmel), divers marchands, dont le bouchers, charcutiers, tanneurs et cordonniers. Le commerce potitivyen se concentrera en effet à l'époque autour des grains, des toiles, des cuirs et des animaux.
PONTIVY.
Général LE NORMAND DE LOURMEL
Aide de camp de S.M l'empereur NAPOLÉON III
Né à NAPOLÉONVILLE, le 12 juillet 1811 Mort glorieusement devant SEBASTOPOL, le 7 Nov. 1854.
Statue provenant ant du village de LOURMEL en Algérie.
La statue du général pontivyen de Lourmel, aide de camp de l'Empereur Napoléon III, érigée en 1861, regardait vers le quartier Clisson. Réquisitionnée par l'occupant en 1942, elle a été remplacée par une autre représentation du Général qui, maintenant, tourne le dos à la place.
PONTIVY.
Général LE NORMAND DE LOURMEL
Aide de camp de S.M l'empereur NAPOLÉON III
Né à NAPOLÉONVILLE, le 12 juillet 1811 Mort glorieusement devant SEBASTOPOL, le 7 Nov. 1854.
Statue provenant ant du village de LOURMEL en Algérie.
La statue du général pontivyen de Lourmel, aide de camp de l'Empereur Napoléon III, érigée en 1861, regardait vers le quartier Clisson. Réquisitionnée par l'occupant en 1942, elle a été remplacée par une autre représentation du Général qui, maintenant, tourne le dos à la place.
Général LE NORMAND DE LOURMEL
Aide de camp de S.M l'empereur NAPOLÉON III
Né à NAPOLÉONVILLE, le 12 juillet 1811 Mort glorieusement devant SEBASTOPOL, le 7 Nov. 1854.
Statue provenant ant du village de LOURMEL en Algérie.
La statue du général pontivyen de Lourmel, aide de camp de l'Empereur Napoléon III, érigée en 1861, regardait vers le quartier Clisson. Réquisitionnée par l'occupant en 1942, elle a été remplacée par une autre représentation du Général qui, maintenant, tourne le dos à la place.
PONTIVY.
Eglise Impériale Saint-Joseph
En août 1858, lors de la visite à Napoléonville de l'empereur Napoléon III et de l'impératrice Eugénie, M. Le Breton, curé de la paroisse, émit le vœu de voir édifier "une église en harmonie avec les pressants besoins de notre importante commune, tout en affirmant que "le besoin de cette nouvelle église avait déjà été reconnu par l'empereur Napoléon ler, mais que le plan, tracé sur ordre de Sa Majesté Impériale, n'est resté jusqu'à ce jour sans exécution que par suite de fächeux événements politiques".
Napoléon III entend son appel et octroie alors, sur sa cassette personnelle, un crédit de 400 000 francs or pour la réalisation de l'église. De style néo-gothique, l'édifice est construit entre 1860 et 1869. La gargouille gauche, au-dessus du porche, représente l'impératrice Eugénie. Les vitraux des transepts conservent les armes de Napoléon III.
Square Lenglier
" C'est de l'union intime de l'art et de la nature, de l'architecture et du paysage que naitront les meilleures compositions de jardins".
Le square Lenglier est la concrétisation de cette vision d'Edouard André, paysagiste-botaniste renommé du XIXème siècle et auteur de « L'art des jardins/traité gériéral de la composition des parcs et jardins».
Le square d'une superficie de 14 040 m² (120 m sur 117m) est organisé autour de l'église Saint-Joseph, construite en 1863 à la suite de la visite de Napoléon III dans la ville de Pontivy (alors nommée Napoléonville). L'église sépare l'espace en deux :
A l'ouest (à votre droite quand vous regardez le porche de l'église), le jardin est organisé sur un modèle paysager du XVII ème siècle anglais. Il se caractérise par des courbes, des bosquets de végétaux libres. Un tumulus de l'äge du bronze initialement situé sur la commune de Silfiac y a été reconstruit en 1891 par l'archéologue J. Le Brigand. A proximité, la sculpture en bois les marches du bonheur a été réalisée par Philippe Cormand en 2017 lors de l'abattage d'un vieux cèdre pour des raisons de sécurité.
A l'est à votre gauche en regardant le porche de l'église), le jardin est le reflet du XVllème siècle français, avec la symétrie, la géométrie, les alignements et l'ordonnance des massifs et des arbres. En 1935 le conseil municipal y construisit un kiosque à musique afin de permettre à la Musique municipale de faire des concerts dans le parc. Dans un espace ombragé, des jeux
sont à disposition des plus jeunes.
Cette association de deux styles est une caractéristique des jardins de la fin du XIXème siècle, que l'on appella jardin composite ou mixte et qui inspirait les créateurs de l'époque
Les signes sont à la nature ce que la mesure et la rime sont à la pensée. Elles sont la poésie du paysage, Gardons-nous dans nos jardins de n'être que naturel, soyons aussi un peu poétiques. Associons l'ordre et la liberté.
Ludovic Vitet (essai sur l'histoire de l'art - 1864).
Eglise Impériale Saint-Joseph
En août 1858, lors de la visite à Napoléonville de l'empereur Napoléon III et de l'impératrice Eugénie, M. Le Breton, curé de la paroisse, émit le vœu de voir édifier "une église en harmonie avec les pressants besoins de notre importante commune, tout en affirmant que "le besoin de cette nouvelle église avait déjà été reconnu par l'empereur Napoléon ler, mais que le plan, tracé sur ordre de Sa Majesté Impériale, n'est resté jusqu'à ce jour sans exécution que par suite de fächeux événements politiques".
Napoléon III entend son appel et octroie alors, sur sa cassette personnelle, un crédit de 400 000 francs or pour la réalisation de l'église. De style néo-gothique, l'édifice est construit entre 1860 et 1869. La gargouille gauche, au-dessus du porche, représente l'impératrice Eugénie. Les vitraux des transepts conservent les armes de Napoléon III.
Square Lenglier
" C'est de l'union intime de l'art et de la nature, de l'architecture et du paysage que naitront les meilleures compositions de jardins".
Le square Lenglier est la concrétisation de cette vision d'Edouard André, paysagiste-botaniste renommé du XIXème siècle et auteur de « L'art des jardins/traité gériéral de la composition des parcs et jardins».
Le square d'une superficie de 14 040 m² (120 m sur 117m) est organisé autour de l'église Saint-Joseph, construite en 1863 à la suite de la visite de Napoléon III dans la ville de Pontivy (alors nommée Napoléonville). L'église sépare l'espace en deux :
A l'ouest (à votre droite quand vous regardez le porche de l'église), le jardin est organisé sur un modèle paysager du XVII ème siècle anglais. Il se caractérise par des courbes, des bosquets de végétaux libres. Un tumulus de l'äge du bronze initialement situé sur la commune de Silfiac y a été reconstruit en 1891 par l'archéologue J. Le Brigand. A proximité, la sculpture en bois les marches du bonheur a été réalisée par Philippe Cormand en 2017 lors de l'abattage d'un vieux cèdre pour des raisons de sécurité.
A l'est à votre gauche en regardant le porche de l'église), le jardin est le reflet du XVllème siècle français, avec la symétrie, la géométrie, les alignements et l'ordonnance des massifs et des arbres. En 1935 le conseil municipal y construisit un kiosque à musique afin de permettre à la Musique municipale de faire des concerts dans le parc. Dans un espace ombragé, des jeux
sont à disposition des plus jeunes.
Cette association de deux styles est une caractéristique des jardins de la fin du XIXème siècle, que l'on appella jardin composite ou mixte et qui inspirait les créateurs de l'époque
Les signes sont à la nature ce que la mesure et la rime sont à la pensée. Elles sont la poésie du paysage, Gardons-nous dans nos jardins de n'être que naturel, soyons aussi un peu poétiques. Associons l'ordre et la liberté.
Ludovic Vitet (essai sur l'histoire de l'art - 1864).
PONTIVY.
Le square Lenglier
Le square Lenglier
PONTIVY.
Le square Lenglier
Le square Lenglier
PONTIVY.
Le Blavet forme une courbe de gauche c'est en face.
A droite le canal de Brest à Nantes.
Le Blavet forme une courbe de gauche c'est en face.
A droite le canal de Brest à Nantes.
PONTIVY.
Le château des Rohan.
Le château des Rohan.