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lundi 12 mai 2025

Lundi 12 mai 2025 après-midi - PONT-AVEN

Le programme pour la journée du lundi 12 mai :
Matin  : randonnée à pied du village de vacances. 
- Groupe facile : sentier côtier GR34, pointe de la jument,  6 km.
- Groupe moyen  : pointe de la jument,  anse de Pouldohan, 9 km.
Déjeuner au village. 
Après-midi : départ du parking de Rustéphan à Pont-Aven
Circuit du bois d'amour, 5 km ou 7.5 km ou 12 km.

Pour ce qui me concerne, je fais une balade dans la ville de Pont-Aven avec Francine et Francis C  Francine B, Marie B. Nous prolongeons la balade en nous rendant à la chapelle de Trémalo en cours de restauration.
Pont-Aven : Cette petite ville, blottie dans l’estuaire verdoyant de l’Aven, doit sa notoriété à l’école de peintres qui eut Gauguin pour maître. En flânant le long de la ria, en franchissant les passerelles, il est aisé d’imaginer les artistes fascinés par la poésie des paysages et la luminosité du petit port.
L’Aven traverse la ville, se transformant d’une rivière capricieuse en paisible estuaire remonté par les marées et quelques bateaux de plaisance. Le cours d’eau rebondit entre de gros blocs arrondis, faisant tourner une ou deux roues de bois, témoignages préservés des 14 moulins en activité. Au 19e siècle, la colonie artistique qui fait école sur ce site bucolique, donne de nouvelles couleurs au village. Aujourd’hui, les galeries d’art foisonnent, perpétuant l’esprit « bohème » d’autrefois.
En quête d’économies et de sujets « exotiques », les peintres rejoignent Pont-Aven à partir de 1860. Gauguin, plus audacieux que d’autres (Bernard, Sérusier, Maufra…), prend la tête du groupe fondateur de l’Ecole de Pont-Aven en 1886. De la pension Gloanec où ils vivent, les peintres emmènent leur chevalet vers le Bois d’Amour. Un agréable sentier permet de retrouver leurs lieux d’inspiration.
Au-dessus du Bois d’Amour, la chapelle de Trémalo se cache derrière des rideaux de chênes et de hêtres. Sa curieuse toiture dissymétrique s’incline presque jusqu’au sol du côté nord. Gauguin a rendu célèbre le crucifix polychrome de la nef dans le tableau Le Christ Jaune.
Source : tourismebretagne.com
Davantage d'informations, en ouvrant le lien, au sujet de PONT-AVEN


Nous entrons dans la boutique d'un artisan verrier









Descendant des Montagnes Noires, l'Aven voit sa course ralentie par d'énormes blocs de granit formant des barrages naturels. De part et d'autre de la rivière, des moulins profitent de ces torrents pour faire tourner leurs roues. "Pont-Aven, ville de renom, 14 moulins, 15 maisons " insiste sur la taille de la ville et sur sa spécificité agricole. En plus des ouvrages de pierres, le spectacle des oies et des lavandières sur le berges ou les îlots a séduit de nombreux artistes.
Paul Gauguin peint "Les lavandières à Pont-Aven" en 1886, c'est l'une des 14 toiles peintes durant ce premier séjour. Le moulin représenté ici est le moulin Ty Meur, ou moulin St Guénolé du nom de la colline qui le domine. Il comprenait 3 meules actionnées par 3 roues. Dernier moulin sur la rive gauche et avant-dernier des 14 moulins de la ville, il subissait l'effet de la marée ce qui réduisait son temps de mouture. La proximité du port est évoquée en arrière-plan du tableau par un bateau sous voiles à quai.
La configuration actuelle des lieux, hormis les constructions sur la rive droite (rue du port), correspond aux lieux de l'époque même si Paul Gauguin a élargi le lit de la rivière.






Théodore BOTREL
Couronné trois fois par l’Académie Française, le barde breton a été l’ambassadeur de la Bretagne dans le monde dès 1903.
Il a séjourné à Pont-Aven de 1905 à 1925.
Il a créé la toute première fête folklorique de Bretagne, la Fête des Fleurs d’Ajonc en 1905.
La fameuse chanson « LA PAIMPOLAISE » a été à l’origine de son succès et de sa carrière de chanteur.
Davantage d'informations, en ouvrant le lien, au sujet de Théodore BOTREL




Buste de Paul GAUGUIN à PONT-AVEN dans le secteur du port




Arrivé en 1886 à Pont-Aven, Gauguin n'est encore 11 qu'un impressionniste ". Il est venu à Pont-Aven sur les conseils de Jobbé-Duval dans ce " petit trou pas cher". Comme son maître impressionniste Pissarro, Paul Gauguin est sensible aux paysages et à l'effet de la lumière sur les paysages.
Lors de son second séjour en 1888, le site de l'entrée du port est le cadre de 2 tableaux très proche dont "Crique en face du port de Pont-Aven". En arrière-plan, on reconnaît la chaumière (aujourd'hui hôtel Le Roz Aven). Le déchargement du sable et du maërl, en provenance principalement des Glénan, se fait alors le long des quais. Un des chênes, aujourd'hui centenaire, semble encore debout aujourd'hui.
Par contre, la passerelle qui enjambe l'Aven n'existait pas à l'époque de Paul Gauguin. Il s'agit d'un ouvrage de 1907. Sa construction fait appel à une technique de sculpture en béton; le motif étant celui de branches d'arbres. Ce type d'architecture fut très en vogue entre 1900 et 1914.



Monument "Hommage à Xavier GRALL
sur la promenade éponyme sur la rive droite de l'Aven à Pont-Aven

Xavier GRALL est un poète et journaliste habitant de la campagne de Pont-Aven et chantre de la Bretagne décédé en 1981.

La promenade Xavier Grall dédiée au poète et journaliste et écrivain, chantre de la Bretagne mort en 1981 vous entraîne d’une rive à l’autre par des passerelles secrètes, le long de lavoirs, (De petites loges en pierre ont été aménagées sur les berges : autrefois, les dames de Pont-Aven venaient y laver leur linge), de biefs et de vannes qui irriguent les vestiges des moulins. Un médaillon en bronze garde vivant le souvenir de ce barde des temps modernes. Dans l’eau, un gros rocher surnommé le « sabot de Gargantua » rappelle que les héros légendaires connaissent de somptueux sites. Source : Brigitte T.


L'église paroissiale saint Joseph construite entre 1874 et 1875

L'église paroissiale saint Joseph construite entre 1874 et 1875

Arrivé en 1886 à Pont-Aven, Gauguin n'est encore 11 qu'un impressionniste ". Il est venu à Pont-Aven sur les conseils de Jobbé-Duval dans ce " petit trou pas cher". Comme son maître impressionniste Pissarro, Paul Gauguin est sensible aux paysages et à l'effet de la lumière sur les paysages.
Lors de son second séjour en 1888, le site de l'entrée du port est le cadre de 2 tableaux très proche dont "Crique en face du port de Pont-Aven". En arrière-plan, on reconnaît la chaumière (aujourd'hui hôtel Le Roz Aven). Le déchargement du sable et du maërl, en provenance principalement des Glénan, se fait alors le long des quais. Un des chênes, aujourd'hui centenaire, semble encore debout aujourd'hui.
Par contre, la passerelle qui enjambe l'Aven n'existait pas à l'époque de Paul Gauguin. Il s'agit d'un ouvrage de 1907. Sa construction fait appel à une technique de sculpture en béton; le motif étant celui de branches d'arbres. Ce type d'architecture fut très en vogue entre 1900 et 1914.

Vieille maison du XVIIIème siècle (représentée sur la photo précédente).

Les galettes de Pont-Aven®
Pont-Aven a aussi vu naitre un autre chef-d’œuvre : la petite galette au beurre, spécialité locale qui séduit autant par son goût que par sa texture et devient emblématique de la Bretagne ! A l’origine de l’authentique Galette de Pont-Aven®, la biscuiterie Traou Mad, à qui nous devons également la création du célèbre Palet de Pont-Aven il y a plus de 100 ans. Source : Brigitte T.

La chapelle de Trémalo

A notre passage, la chapelle était en travaux, j'ai donc complété avec des photos de juin 2023

Source  du texte ci-dessous : sauvegardeartfrancais.fr. Chapelle de Trémalo

La chapelle de Trémalo, c’est la chapelle du Christ jaune de Gauguin. C’est à celui-ci qu’elle doit sa renommée, qu’on peut dire internationale : en 1889, le peintre, frappé par le caractère fruste du Christ en croix fixé sur un mur (alors) chaulé, en face de la porte d’entrée sud, en fait le sujet d’une toile célèbre (aujourd’hui conservée à l’Albright-Knox Art Gallery de Buffalo aux États-Unis) et, l’année suivante, reproduit cette même figure hiératique dans son Autoportrait au Christ jaune (musée d’Orsay à Paris). Cependant, avant Gauguin, bien des artistes avaient été inspirés par la chapelle de Trémalo (mais non par le Christ en croix) : l’Allemand Otto Weber vers 1863, l’Américain Frederick A. Bridgmann entre 1866 et 1871, le Français Auguste Anastasi vers 1869-1870, le Suisse Henri Girardet en 1871, l’Anglais George Sherwood Hunter en 1873, l’Irlandais Augustus Burke en 1876, l’Américain Franck C. Penfold vers 1880, la Finlandaise Hélène Schjerfbeck en 1884. C’est dire que l’édifice a séduit nombre de peintres et de dessinateurs de toutes nationalités avant 1889, et a continué à les attirer jusqu’à nos jours.

Il est juste de dire que la chapelle de Trémalo ne peut laisser indifférent, et qu’elle doit son charme particulier à son environnement naturel et au caractère à la fois simple et recueilli du sanctuaire. L’édifice, situé sur les hauteurs qui dominent Pont-Aven (mais sur le territoire de la paroisse de Nizon), se trouve sur le chemin qui monte du bourg vers le manoir du Plessis-Nizon (résidence du propriétaire de la chapelle, M. Xavier de La Villemarqué) et, d’autre part, vers le hameau de Trémalo. On y accède par une longue allée de chênes et de châtaigniers, dans ce qu’on appelle localement le Bois d’amour, et la majesté de ce parcours contraste avec la simplicité de la chapelle, formant un ensemble réellement harmonieux.

Construite en 1550 (comme en témoigne une inscription au-dessus de la porte sud), elle est de fondation seigneuriale : le blason des du Plessis (d’argent au chêne arraché et tigé de sinople, englanté d’or au franc-canton aussi chargé de deux haches d’armes de gueules adossées et posées en pal) figure en plusieurs endroits de l’édifice : sur la façade ouest, sur la maîtresse-vitre, sur les sablières. Le style relève encore du gothique flamboyant, ce qui n’a rien d’étonnant dans cette région où la tradition médiévale persiste en même temps que pénètrent les nouveautés de la Renaissance. Le plan est rectangulaire, orienté est-ouest. La longueur de l’édifice est de 24 m, la largeur de 13 m. À l’extérieur, les murs en granit sont soigneusement appareillés en pierre de taille ; le chevet plat comporte trois baies flamboyantes, celle de gauche étant murée ; la façade occidentale est d’une grande simplicité : une porte en anse de panier, quatre contreforts (deux droits de part et d’autre de la porte, et deux biais aux extrémités nord et sud), un blason sculpté au milieu de la façade, un petit clocher de type cornouaillais, à une seule cloche. Du côté nord, une seule petite fenêtre passante, contrastant avec les ouvertures du côté sud : deux portes en anse de panier (l’une toute simple, l’autre surmontée d’une accolade et de pinacles latéraux), et quatre fenêtres (deux ouvertes dans le muret, deux passantes, la première du xvis. avec son remplage d’origine, la seconde construite en 1755). L’ensemble est couvert d’une imposante toiture dissymétrique qui descend, au nord, jusqu’à hauteur d’homme.

L’intérieur comporte une nef à six travées, séparée des deux bas-côtés par des arcades en arc brisé, à l’exception de deux qui sont en plein cintre). Les colonnes sont cylindriques (sauf une, octogonale) et à pénétration directe, c’est-à-dire sans chapiteaux, ce qui est commun dans les édifices de cette époque. La voûte est couverte d’un lambris de bois, et la solidité de l’ensemble est assurée par des entraits engoulés reliés entre eux, en haut des murs, par des sablières ornées de nombreuses sculptures représentant des animaux, réels ou fabuleux, et des têtes de personnages aux expressions les plus diverses. La maîtresse-vitre a conservé quelques éléments anciens, de la fin du xvie s., en particulier une Messe de saint Grégoire (sujet iconographique rare en Bretagne), les Saintes Femmes au tombeau, et plusieurs écus armoriés.

Le mobilier est constitué de trois autels adossés au chevet, simples coffres en bois peu ornés, séparés de la nef par une grille de communion d’un bout à l’autre du chœur. Curieusement, la statuaire ne comporte pas d’image de saint Malo, que l’on attendrait par référence au nom du lieu : au XVIIe s., la chapelle était appelée « Notre-Dame de Saint-Malou ». En revanche, on y trouve, outre le célèbre Christ jaune (bois, fin du xve s., cl. M.H. 1957), des statues de bonne facture : Notre-Dame de Trémalo (en pierre tendre du Val de Loire, xve s., cl. M.H. 1957), un groupe de sainte Anne éducatrice (Anne assise, un livre sur les genoux, et la Vierge debout à ses côtés, bois polychrome, XVIIe s., cl. M.H. 1957), et d’autres d’un style rustique, toutes en bois polychrome : saint Corentin, saint Laurent, saint Étienne, saint Léger, sainte Madeleine (?).

La chapelle a connu bien des restaurations depuis sa construction : on connaît celle de 1755, entreprise par Jean-Baptiste Mahé, recteur de Nizon, celle de 1957, effectuée par le vicomte Patrice de La Villemarqué. En 2009 enfin, l’Association pour la sauvegarde de la chapelle de Trémalo, présidée par M. Xavier de La Villemarqué, a fait faire le rejointoiement des maçonneries de la façade est, de la voûte de la porte sud et de l’escalier du clocher. Pour le drainage de la chapelle, la Sauvegarde de l’Art français a fait un don de 5 000 € en 2008.

Tanguy Daniel

Le nom breton des du Plessis est du Quenquis. La dernière héritière du Plessis épousa en 1690 un Feydeau de Saint-Remy ; la dernière demoiselle Feydeau épousa en 1798 un Hersart de La Villemarqué, Pierre : ce sont les parents de Théodore, auteur du Barzaz-Breiz. La chapelle est aujourd’hui toujours dans cette dernière famille.



Le château de Rustéphan
Est un ancien manoir du XV e et du XVI e  siècle en ruine, situé dans l'ancienne commune française de Nizon, près de Pont-Aven. Il a été construit vers 1480 par Jean du Fou, chambellan du roi Louis XI, décédé en 1492.
Un premier château a été construit au XII e à l'emplacement actuel par un fils du duc de Bretagne, Étienne, comte de Penthièvre et seigneur de Nizon, qui est décédé vers 1137. Le nom « Rustéphan » signifie d'ailleurs « château d'Étienne » en breton. Décrit comme étant à l'état de ruine en 1794 par Jacques Cambry, le vieux château fut vendu comme bien national le 8 juillet 1798. Les deux paysans acquéreurs démolirent bientôt l'arrière-façade et employèrent les matériaux à la construction de quelques granges. De 1832 à 1864, l'œuvre de démolition se poursuivit. Et les tentatives du Conseil général et de la Société archéologique du Finistère de s'opposer à l'œuvre de vandalisme, n’y changèrent rien.
Les ruines sont aujourd’hui recouvertes par la végétation. L’accès est interdit, les pierres pouvant tomber à tout moment.
C’est ici, sur les ruines du château de Rustéphan, que rôde la nuit le fantôme de la malheureuse Jénovefa
du Faou. Son histoire – tragique et vraie – a même fait l’objet d’une gwerz (complainte) : Jenovefa
Rustefan.
Le drame qui va entacher les lieux se noue au milieu des années 1580. C’est celui de Jénovefa l’aînée des filles de la famille du Faou de Rustéphan, propriétaire du château de Rustéphan et de Yannick Le Flécher jeune paysan, qui habite dans le village voisin de Kerbleiz avec son père, sa mère et ses sœurs.
Elle a 20 ans, c’est une beauté rayonnante et rêveuse, lui est un esprit des plus brillants que le curé de
Nizon a pris sous sa protection pour lui faire faire des études et devenir prêtre, seul moyen pour le garçon d’éviter le sort commun. Devenu clerc, il doit bientôt prononcer ses vœux quand sa route croise celle de la belle Jénovefa. Le coup de foudre est réciproque. Mais le bonheur sera de courte durée, quand l’idylle est découverte, c’est la stupéfaction. Le scandale éclate et tous, aristocrates comme paysans, se déclarent contre cet amour. La « demoiselle du château », ne saurait épouser un « manant ». Malgré ses réticences et la sincérité de son amour, Yannick renonce et sans même revoir sa bien-aimée, le cœur déchiré, il part à Quimper finir ses études de théologie. Les mois passent et le jour vient où, Yannick retrouve l’église de son village et doit pour la première fois de sa vie dire la messe. Jénovefa se glisse alors dans l’église et sanglotante, elle supplie une fois encore son amoureux de ne pas l’abandonner, de fuir avec elle. Mais Yannick refuse, arguant qu’il appartient désormais à Dieu. Hurlant de douleur, la jeune fille court jusqu’au château, grimpe à toute vitesse les escaliers de la tour d’angle et, parvenue au sommet, se jette dans le vide. La malheureuse est enterrée vêtue de sa plus belle robe de satin vert. Yannick la rejoindra quarante ans plus tard.
Depuis, les fantômes des deux amants hanteraient les lieux. Alors qu’il était de coutume de danser fort tard sur l’esplanade du château, l’usage s’en est perdu… Les danseurs auraient aperçu, un soir, la têtechauve d’un vieux prêtre aux yeux étincelants de larmes, à la lucarne du donjon. On murmure aussi qu’une jeune et pâle demoiselle, en robe de satin vert garnie de fleurs d’or, se promène au clair de lune sur les murailles, chantant quelquefois, pleurant le plus souvent. Et vers minuit, dans la grande salle où l’on recevait jadis les hôtes de marque, apparaîtrait un cercueil, couvert  d’un drap mortuaire et flanqué de quatre cierges blancs. Celui de la belle Jénovefa à qui l’amour coûta la vie.
Source : Brigitte T.


Intérieur de la chapelle de Trémalo
La chapelle de Trémalo, au-dessus du Bois d’Amour, se cache derrière des rideaux de chênes et de hêtres. Sa curieuse toiture dissymétrique s’incline presque jusqu’au sol du côté nord. Probablement la plus célèbre des chapelles bretonnes, la chapelle de Trémalo reste l’un des emblèmes de l’École de Pont-Aven et des Nabis : lors de son séjour en Bretagne, le peintre Paul Gauguin représentera à deux reprises le Christ en croix exposé dans la chapelle. Son « Christ Jaune » et son « Autoportrait au Christ Jaune » sont aujourd’hui encore considérés comme de véritables manifestes du mouvement Nabis (Nabi est le nom que se sont donné les jeunes peintres qui se regroupent autour de Paul Sérusier, vers 1888. Le terme nabi, en arabe, signifie dans un sens actif « orateur » ou « annonciateur », ou, dans un sens passif, « celui qui est ravi dans une extase » ou « appelé par l'esprit ». En Occident, nabi a été traduit par « prophète », « illuminé », ou encore « celui qui reçoit les paroles de l'au-delà », « l'inspiré de Dieu »). et du Synthétisme.
Mais de nombreux autres artistes se laisseront séduire par Trémalo : Émile Jourdan, Pierre-Eugène Clairin, Otto Weber ou encore Eugène Cadel sauront rendre le charme austère de ses murs et de sa touchante silhouette trapue. Édifiée aux XVe et XVIe siècle par la famille du Plessis, la chapelle présente un plan rectangulaire et des éléments de style gothique flamboyant. À l’intérieur de l’édifice, des sculptures truculentes ornent les poutres sablières.
Source : Brigitte T.








Voici la vidéo avec les photos de Pont Aven du lundi 12 mai 2025 :




Le vendredi 23 juin 2023, j'avais parcouru le sentier version courte "le bois d'amour et les bords de l'Aven" au départ de Nizon. Voici mes commentaires de l'époque ainsi que les photos :
Ce vendredi matin, randonnée "le bois d'amour et les bords de l'Aven" au total 9.85 km. Voici le lien vers le parcours :
Sur les traces de Gauguin à Nizon (Christ Vert) et à la chapelle de Trémalo (Christ Jaune). Le parcours par le Bois d'Amour et bord de L'Aven. Retour par des petits sentiers de campagne.
J'ai choisi de faire une petite randonnée environ 5-6 km et visiter le musée de Pont Aven.
Point de départ : commune de Nizon.
Le bois d'Amour séduit par le calme du lieu et la beauté des arbres. Tous les peintres de la colonie de Pont-Aven aimaient y venir.
A deux pas du centre ville et bordant la rivière, le Bois d’Amour est l’un des lieux les plus charmants et des plus emblématiques de Pont-Aven. Son histoire est intimement liée à celle de la cité des peintres. Cette promenade ombragée a su inspirer nombre d’artistes dont Paul Sérusier



















Retour à notre lieu de résidence à Trégunc, voici deux photos prises dans le parc.