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mercredi 28 août 2024

Mercredi 28.08.24 - QUIESTEDE.

 QUIESTEDE avec Ludovic.

Quiestède est une commune de 642 habitants en 2021. sa superficie est d'environ 2.83 Km2 et comporte plusieurs hameaux ou lieux-dits : le Grand Quiestède, le Petit Quiestède, le Marais, Cochendal, le Pont à Ham. Organisant une sortie "randonnée et découverte du patrimoine" à Quiestède en novembre, je vais rechercher un parcours plus court (6 à 7 km au maximum) et je vais approfondir les recherches sur ce village. Le parcours de ce jour mesure environ 8.5 km.

L'église Notre Dame de l'Assomption de Quiestède

L’église qui date du XIIIe siècle a été reconstruite au  XVIème siècle. elle a été agrandie de 1869 à 1878 (reconstruction du chœur, ajout d’une seconde chapelle latérale, d’un clocher et d’un portail et agrandissement de toutes les fenêtres). Les matériaux utilisés sont la brique et la pierre blanche autour des fenêtres. La cloche date de 1599 et proviendrait de l'église Sainte Aldegonde de Saint-Omer ainsi que les boiseries. On peut y voir une dalle funéraire du XVe siècle, des fonts baptismaux de 1775, de nombreuses pierres funéraires et des vitraux de Max Ingrand.

Lors de la seconde Guerre mondiale, l’église est bombardée et les vitraux volent en éclat. L’édifice est restauré en 1948 et de nouveaux vitraux réalisés par Max Ingrand, verrier à Paris, sont posés en 1949. En 1951, un chemin de croix donné par les bénédictins de Wisques est installé. L’église est bénie le 3 août 1953.Dans le cimetière, sur les murs extérieurs du chœur, on trouve de gauche à droite, des plaques portant le nom de la famille de Lencquesaing.

Il n’en faut pas davantage pour avoir envie de s’immerger un moment dans ce morceau de terroir où se dresse encore fièrement, un peu à l’écart du village, le château de Laprée. (demeure historique de la famille de Lencquesaing).

L'école

La mairie de Quiestède


De très nombreuses plaques de personnes inhumées de la famille de Lencquesaing.




Des plaques d'anciens prêtres de Quiestède, inhumés près de l'église.

Les anciennes cressonnières.

Les anciennes cressonnières de l'autre côté.

La Lauborne.
Nous nous dirigeons vers le chemin du pont de commune.

Le calvaire sur la route entre Coubronne et Le Rons (à gauche) et vers La Sablonnière et Le Blamart (à droite). Nous prenons la direction de La Sablonnière et le Blamart. Ce sont des hameaux de la commune d'Ecques, commune voisine de Quiestède qui comporte 11 hameaux.

Derrière la haie de peupliers, nous apercevons la ferme fortifiée en cours de restauration. Elle se situe sur le territoire de la commune d'Ecques.

Au milieu des arbres : le château de Laprée.
Nous passons à La Sablonnière puis nous empruntons la rue de Blamart



Les prairies à l'arrière du château de Laprée.

Le bois derrière le château de Laprée.

Le bois derrière le château de Laprée.

La grille de l'accès secondaire vers le domaine privé du château de Laprée.

Le parc à l'arrière du château de Laprée.

Probablement un sentier vers la ferme du château. Autrefois, la famille Trouart exploitait cette ferme. J'étais pensionnaire avec la fille Marie-Bernadette.

La Lauborne au bas du Pont à Hame qui se jette un peu plus loin dans la Melde du Pas de Calais.
Nous suivons l'ancienne voie romaine sur quelques dizaines de mètres en file indienne sur le bas côté de la route..

Sur ce monument il est écrit : "Ici repose Alfred VERLEY décédé le 1er juillet1886 à l'âge de 49 ans.
Pour plus d'informations au sujet de ce monument en cliquant sur le lien ci-après : Alfred VERLEY
Nous empruntons ensuite le Chemin d'En Bas



Au bout de la prairie commencent les "Bruyères" de Racquinghem.

Au loin, les Bruyères de Racquinghem
A un certain endroit on rejoint un sentier du "Tour du Pays d'Aire"

Nous sommes sur un tronçon du sentier "Le Tour du Pays d'Aire".

Au bout de ce tronçon du "Tour du Pays d'Aire", nous empruntons la rue des sapins.


Ce domaine était l'ancien zoo de Quiestède, "La Morande".

La Morande.

Le plan de la zone des cressonnières.
En 1972, l'entreprise Bonduelle située à Renescure ont creusé et mis en service en 1970 un forage d'exploitation de la nappe de la craie à Ecques dans une zone de culture du cresson (document vu sur internet). On entend aussi évoquer Coca Cola à Dunkerque mais je n'ai pas trouvé la preuve.
Depuis plusieurs décennies, les cressonnières sont à sec à cause de ces forages.

Découvrez la vidéo instantané de ma randonnée !

https://www.wishtrip.com/trek/10250000467351/video


dimanche 25 août 2024

Dimanche 25.08.24 - LILLERS - Le Musée de la chaussure.

LILLERS - La Maison de la chaussure.

C'est la première fois que je visite la maison de la chaussure. 

La guide présente nous a fait les commentaires.

Voici quelques informations très intéressantes pour en savoir davantage en ouvrant les liens : L'histoire d'Une véritable dynastie bienfaitrice à Lillers : les Fanien et l'épopée de la chaussure à Lillers






Les daches sont des clous positionnés en dessous de la semelle afin de protéger celle-ci de l'usure.





Dimanche 25.08.24 - LILLERS - La Collégiale Saint - Omer

LILLERS - La Collégiale Saint - Omer.

La collégiale Saint-Omer de Lillers est la seule des grandes églises romanes du Nord de la France qui soit parvenue, dans son gros œuvre, jusqu'à nos jours (P. Héliot). Ce n'est que dans les années 1120-1130 qu'a été érigé l'édifice que l'on voit aujourd'hui, sans doute à l'initiative du Chapitre, fondé depuis 1045 par le seigneur Wénemar.

Les dispositions du plan primitif, en croix latine, révèlent un parti ambitieux: les hauts vaisseaux étaient dotés de collatéraux autorisant une circulation fluide et ininterrompue des fidèles depuis l'avant-nef, via les bas-côtés du transept (aujourd'hui disparus), jusqu'au déambulatoire qui borde le chevet semi-circulaire à trois chapelles rayonnantes (l'un des plus anciens déambulatoires qu'on rencontre aujourd'hui dans le Nord de la France).

Le talent du maître d'œuvre s'exprime également dans la conception de l'élévation intérieure à trois niveaux, tout à la fois robuste et harmonieuse. A la nef de six travées, nettement articulées par le jeu des colonnes engagées servant de contreforts internes, succèdent le transept saillant et le chœur où prévaut cette fois l'horizontalité: les trois niveaux superposés s'organisent ici en registres séparés par les cordons moulurés.

En dépit des altérations du bâti et des restaurations di- verses, l'église a pu conserver une partie importante de sa sculpture ornementale romane, comme dans la nef- où elle est abondante ou dans le chœur, mais également dans le dépôt lapidaire riche d'une soixantaine de pièces qui mériteraient de faire l'objet d'une exposition pérenne in situ.

Je commence par faire des clichés de la collégiale en en faisant le tour et ensuite l'intérieur.










Un bénitier identique de chaque côté à l'entrée sur le premier pilier.


Sainte Cécile.

Christ aux liens.
Pierre polychrome, fin du XVI ème siècle ou début XVII ème siècle. Cette représentation poignante du Christ de Pitié attendant son supplice a été restituée à l'église par Mr Dutailly, un lillérois qui l'avait caché durant la révolution, en même temps que le Christ du saint Sang.

J'approche du chœur. Calcaire XII ème siècle.
Les grandes arcades du chœur reposent du douze colonnes dotées de puissants chapiteaux. Seuls deux d'entre eux présentent un décor à rinceaux épais et palmettes polylobées.



Christ du Saint Sang.
Bois polychrome, fin du XII ème siècle. Selon la légende, une effusion de sang se serait produite à la suite d'un coup de sacrilège porté à ce grand crucifix. Dès lors, cet unique vestige du mobilier liturgique originel a fait l'objet d'un pèlerinage réputé qui a notablement contribué à la postérité de la collégiale.

Saint Nicolas.

Saint Victor et ses reliques.

La partie la plus ancienne est le chœur

La partie la plus ancienne est le chœur

La partie la plus ancienne est le chœur

La partie la plus ancienne est le chœur

La partie la plus ancienne est le chœur au fond.


Sagittaire en haut à l'angle. Plus bas, un peu à droite, une tête d'ours.

La chasse au cerf.

Sirène-oiseau mâle issue du bestiaire médiéval.
Plus bas, un peu à gauche, une tête d'homme.



La partie la plus récente date de 1723.

L'Adoration des Mages.
Huile sur toile, fin du XVIII ème siècle. A la signature du Concordat, il fallait remplacer le riche mobilier de l'ancienne collégiale, en grande partie dispersé sous la révolution. Sur l'instigation des doyens Dufour, puis Guillé, la Fabrique a ainsi fait l'acquisition de divers objets liturgiques et de dévotion, comme ce grand tableau, ou bien encore celui de la Présentation au Temple, que l'on peut voir sur le mur oriental du bras nord du transept.