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mardi 4 mars 2025

Mardi 4 mars - SAINT-AUGUSTIN, CLARQUES

Sortie "Randonnée et découverte du patrimoine" à SAINT-AUGUSTIN, CLARQUES

Cet ancien village (Clarques)  de 300 habitants environ offre aux visiteurs un certain charme. Véritable joyau de verdure aux portes de Thérouanne, on ressent le calme et de la douceur de vivre. C'est un village qui gagne à être connu. Il se situe sur une hauteur, dominant la vallée de la Lys et surtout Thérouanne.
Ce village offre aux habitants et aux visiteurs bien des possibilités et en premier, il règne dans ce village bien agréable, du calme, de la sérénité...
Le véritable cœur du village est la place du Rietz, un vaste pré communal, un véritable écrin de verdure avec quelques rangées de tilleuls et un boulodrome, une table de pique-nique, des bancs, il est entouré de maisons et de son église saint Martin. Autrefois, les moutons venaient y brouter l'herbe tendre. Les enfants y viennent jouer au football dès que les beaux jours reviennent.
Clarques est un village qui a su garder son âme même si, au début des années 80 l’autoroute A26 est venue l'entailler.
Dernièrement, le 1er janvier 2016, il s'est uni à Rebecques et les deux hébergent environ 800 habitants appelés augustins et augustines, les deux sont réunis pour s'appeler SAINT-AUGUSTIN. L'abbaye de Saint Augustin se trouvant à cheval entre Clarques et Rebecques, il était naturel de donner le nom de SAINT-AUGUSTIN pour la nouvelle commune.
Autrefois, le jour de la ducasse, le dimanche précédant le 14 juillet, c'est tout le village qui se rassemblait sur la place du Rietz pour les jeux traditionnels. 
Est-ce que cette tradition se poursuit ? 
Est-ce que l'on voit encore les moutons brouter l'herbe sur la place du Rietz ?
Est-ce que le boulodrome est utilisé ?
Est-ce que les bancs sont utilisés ?
Trois lieux-dits ou hameaux de Clarques : Le Faubourg, Saint-Augustin et Saint-Jean.
Dernièrement, une école a été construite sur le territoire de SAINT-AUGUSTIN, juste à la limite de Thérouanne, elle rassemble les collégiens de Thérouanne et Saint-Augustin. Le chemin vicinal a été restauré récemment, il est devenu à sens unique, une piste cyclable et piétonnière a été marquée au sol.

Ce n'est pas facile de trouver des sentiers de randonnée sans passage de voitures sur la commune, nous avons apprécié la rue de l'abbaye récemment restaurée et à sens unique avec une piste cyclable et piétonnière ! 
Le passage de l'autoroute sur le territoire de la commune n'a pas arrangé les choses....

IMPORTANT : Pensez à ouvrir les liens qui apparaissent en couleur ROUGE

La place du Rietz, sa prairie au centre, les tilleuls, les maisons, les deux chapelles et l'église entourent ce centre de village verdoyant.

Lieux et monuments sur Clarques :

  • le château
  • l'église saint Martin,
  • deux chapelles
  • la statue de saint Martin
  • les vestiges de l'abbaye saint Augustin. Cette institution possédait un refuge à Aire-sur-la-Lys
  • peut être quelques vestiges de l'ancienne abbaye saint Jean des Monts, au moins des terrasses
  • l'ancien moulin sur la Lys

Les armes de l'ancienne abbaye saint Augustin de Clarques.

Blason de Clarques : les couleurs des armes de l'abbaye saint Augustin ont été reprises ainsi que la crosse. Le château évoque l'ancien château fortifié de la famille de Croÿ près duquel le village a été reconstruit après sa destruction complète en 1553, comme Thérouanne, sur ordre de Charles Quint.

Une description de CLARQUES, commune nouvelle SAINT-AUGUSTIN  

Clarques selon Laprée, le château actuel, le château ancien, l'église St Martin, l'abbaye St Augustin, l'abbaye St Jean au Mont


L'église saint Martin de Clarques 

Description selon la "Fondation de la Sauvegarde de l'art français" L'église saint Martin de CLARQUES 

L’église Saint-Martin est un édifice aux dimensions modestes qui borde la place du Rietz de la commune de Saint-Augustin. Elle est probablement construite sur les bases d’une première église érigée vers 500 et détruite lors du siège de Thérouanne en 1553. A l’origine, le village de Clarques se situe sur le Mont Saint-Martin, un des faubourgs en hauteur de la cité fortifiée de Thérouanne. Bien après cette période gallo-romaine puis médiévale, une nouvelle église est élevée entre 1668 et 1698 en pierre calcaire du pays. Son clocher est reconstruit en 1790 et d’importants travaux sont menés de 1857 à 1858 afin d’agrandir l’église et surtout de doubler le volume de la nef.

Son plan très simple présente un ensemble de trois espaces accolés, de forme quadrilatère, formant respectivement la nef, le chœur et la sacristie. Le chœur à chevet plat est plus haut et plus étroit que la nef. Coiffée d’un clocheton d’ardoise surmontant son pignon ouest, en remplacement probable d’un clocher-mur, la nef compte quatre travées éclairées par huit baies cintrées. L’église est aussi dotée d’un riche mobilier datant essentiellement du 18ème siècle. Certains objets classés proviennent de l’ancienne abbaye Saint-Augustin : il s’agit de deux statues d’anges adorateurs, d’un maître-autel avec son tabernacle, d’un retable à miroir et d’une chaire à prêcher.

La restauration : Lors d’un premier projet de restauration, la commune souhaite entamer une réfection des vitraux. Toutefois, les travaux révèlent rapidement un problème de mérule, un champignon lignivore s’attaquant au bois, au niveau des lambris intérieurs du chœur et de la nef. Des désordres et des dégradations plus importants qu’initialement prévus obligent la commune, sur conseil du Département et de la Fondation du patrimoine, à réaliser un diagnostic plus conséquent de l’édifice. Une étude préalable et de diagnostic est alors lancée en 2015 sous la conduite de l’Architecte en Chef des Monuments Historiques Vincent Brunelle. Elle permet le lancement d’une opération de restauration en trois tranches.

La première tranche, dite tranche ferme et réalisée en 2015, porte sur la restauration du clocher. Elle vise également à traiter le mérule. La deuxième tranche, en 2016, permet quant à elle la restauration du clos et du couvert de la nef. Enfin, la dernière tranche, lancée en 2018, entraine la restauration du clos et du couvert du chœur et de la sacristie.

Source : Archives du Pas-de-Calais.

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus





Photo : Pascale Camus


Photo : Pascale Camus

Saint Nicolas
Photo : Pascale Camus

Un évêque sans attribut.
Bois polychrome, XVII ème siècle
C'est probablement Saint Martin évêque 
(selon renseignement pris auprès du diocèse)
Photo : Pascale Camus

Saint Martin
Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Notre Dame de Pontmain
Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus





Statue particulière, la Vierge, le Sacré-Cœur, Notre-Dame des 3 Ave Maria, 3 têtes d'anges... 

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus



La chapelle mortuaire des Titelouze de Gournay

La chapelle funéraire des Titelouze de Gournay est un monument édifié sur une portion de cimetière vendue par la commune de Clarques à la famille châtelaine au tout début du XXe siècle. Edifiée par P.VILAIN, Il s’agit d’une structure néogothique très proche de l’église et fortement visible depuis la place du Rietz.

Photo : Pascale Camus


Le monument funéraire de la Comtesse de Montbrun Comtesse de Montbrun

Photo : Pascale Camus



L'ancien presbytère

L’ancien presbytère de Clarques a été édifié entre 1847 et 1849 par l’architecte J. Chifflart. Entièrement
en briques rouges, cette construction soignée est composée d’un corps central à étage et de deux
pavillons. Du fait de son rôle de presbytère, ce bâtiment est dépositaire d’une partie de l’histoire du village

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale camus ce mardi 4 mars 2025

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus


Le monument aux morts

Il a été érigé en 1922 par François Titelouze de Gournay sur un terrain de la commune, seulement 3 monuments de style lanterne dans le Pas de Calais 

Davantage d'informations : Monument aux morts de Clarques

Photo : Pascale Camus

La chapelle Notre dame de Lourdes

La chapelle Notre-Dame de Lourdes marque l'extrémité de la place du Rietz. s'agit d'un petit édifice édifié en briques mais dont la façade est constituée à l'aide de blocs de pierre blanche. Fait particulier, l'architecture de sa façade a servi de modèle pour la construction de la chapelle du Sacré-Cœur sise l'autre extrémité de la place.
Crédit texte : sur le document PLU de Clarques, INGEO, AUD et VILLES ET PAYS d'ART et d'HISTOIRE. Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus



La chapelle du Sacré Cœur

Implantée en bordure de la place du Rietz, la chapelle du Sacré-Cœur est un élément patrimonial fortement visible. Edifiée en remerciement pour le retour d'Allemagne d'un prisonnier de guerre, elle présente une façade constituée de briques à parement lisse. La configuration architecturale de cette dernière s'inspire de celle d'une autre chapelle également présente sur la place du Rietz.
Crédit texte : sur le document PLU de Clarques, INGEO, AUD et VILLES ET PAYS d'ART et d'HISTOIRE. Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

La ferme du château

Cet imposant corps de ferme est intimement lié à l’histoire de Clarques. Il est édifié sur le site de l’ancien château du lieu, disparu au cours du XVIIIe siècle. Toujours partiellement entourée d’un fossé en eau, cette ferme est organisée autour d’une cour carrée, elle se compose de bâtiments de pierre, de briques et de torchis. Crédit texte : sur le document PLU de Clarques, INGEO, AUD et VILLES ET PAYS d'ART et d'HISTOIRE. Photo : Pascale Camus


La ferme 9 rue Haute

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus
Bordé par un ancien flégard communal, cette ferme est très visible depuis la voie. Elle est constituée d’un corps de bâtiments contigus sur cour fermée. Entièrement en briques, les bâtiments forment un ensemble cohérent, très représentatif des grosses unités agricoles de la fin du XIXe siècle. Fait particulier, la qualité des porches est à souligner. Crédit texte : sur le document PLU de Clarques, INGEO, AUD et VILLES ET PAYS d'ART et d'HISTOIRE.


Le calvaire

Photo : Pascale Camus

Le château actuel de Clarques, et le château ancien

Château de CLARQUES (Laprée)

Photo : Pascale Camus
Qualifié de maison de campagne en 1792, cette bâtisse acquière des allures de château au tout début
du XXe siècle quand l’architecte P. VILAIN entreprend la construction des deux ailes pour le compte de Joseph Titelouze de Gournay. Tandis que le corps central est édifié à l’aide de la pierre blanche de
Nielles, les deux ailes sont constituées de briques à parement lisse mais le tout forme un ensemble
cohérent fortement empreint de style classique.
Crédit texte : sur le document PLU de Clarques, INGEO, AUD et VILLES ET PAYS d'ART et d'HISTOIRE. 

Le château ancien
Photo : archives du Pas de Calais


Entre le village et le secteur de l'ancienne abbaye Saint Augustin

Le chemin de la drève.
Photo : Pascale Camus

Le chemin de la drève.
Photo : Pascale Camus



L'abbaye Saint Augustin

L'abbaye Saint-Augustin de Clarques a été fondée en 1131 par Milon, évêque de Thérouanne, pour les prémontrés de Salincourt, à l’emplacement d’un monastère dédié à Saint-Martin dès le VIe siècle et détruit par les Normands. En 1164, l'abbaye passe sous la tutelle de Saint-Nicolas de Furnes. Au fil des siècles, elle acquiert une annexe féminine, puis un refuge à Saint-Omer et un autre à Aire-sur-la-Lys. Elle compte 17 chanoines résidant sur 24 au XVIIIe siècle. En 1790, il en reste 10, la Révolution sonne le glas de l'abbaye.

Aujourd'hui, il ne reste plus que quelques bâtiments. L'un d'eux présente des murs en rouge barre (pierre et brique en rangs alternés) et a servi de moulin puis de scierie hydraulique dans les années 1930.

Source : Wikipédia

Selon le site internet "Laprée" : L'abbaye de saint Augustin

Photo : archives du Pas de Calais

Plan des terres appartenant à l'abbaye de saint Augustin : Plan

Ancienne carte postale, année ?, "Ruines de l'Abbaye de St Augustin". 

Cette carte ne me semble pas représenter l'abbaye. Ce pourrait être soit le moulin Gozet, soit la scierie Gournay.

Cette petite maison comprenant jadis un étage présente une belle façade de pierre blanche. Elle fait partie de l'ensemble patrimonial composé de bâtiments édifiés après la destruction de l'abbaye St Augustin. 
Crédit texte : sur le document PLU de Clarques, INGEO, AUD et VILLES ET PAYS d'ART et d'HISTOIRE. Photo : Pascale Camus

Cette vaste bâtisse à la forme particulière est dépositaire des derniers vestiges de l'abbaye St-Augustin. Très probablement dédoublée et élargie, elle présente une façade de style classique correspondant peut-être à l'ancienne porterie de l'abbaye. Elle fait partie de l'ensemble patrimonial composé de bâtiments édifiés après la destruction de l'abbaye St-Augustin.
Cette vaste bâtisse à la forme particulière est dépositaire des derniers vestiges de l'abbaye St-Augustin. Très probablement dédoublée et élargie, elle présente une façade de style classique correspondant peut-être à l'ancienne porterie de l'abbaye. Elle fait partie de l'ensemble patrimonial composé de bâtiments édifiés après la destruction de l'abbaye St-Augustin.
Photo empruntée sur le document PLU de Clarques, 
INGEO, AUD et VILLES ET PAYS d'ART et d'HISTOIRE, 
vue de la façade sud. Photo : Pascale Camus

Photo de la bâtisse actuellement prise de la voie publique
Cette vaste bâtisse à la forme particulière est dépositaire des derniers vestiges de l'abbaye St-Augustin. Très probablement dédoublée et élargie, elle présente une façade de style classique correspondant peut-être à l'ancienne porterie de l'abbaye. Elle fait partie de l'ensemble patrimonial composé de bâtiments édifiés après la destruction de l'abbaye St-Augustin.
Crédit texte : sur le document PLU de Clarques, INGEO, AUD et VILLES ET PAYS d'ART et d'HISTOIRE. 
Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Majoritairement édifié en pierre et brique, ce corps de bâtiments en L fait partie de l'ensemble patrimonial composé d'éléments construits après la destruction de l'abbaye St-Augustin. Il regroupe deux habitations, sises au 6 et 6 bis VC St-Augustin.
Crédit texte : sur le document PLU de Clarques, INGEO, AUD et VILLES ET PAYS d'ART et d'HISTOIRE. Photo : Pascale Camus


Sur le chemin de la Lys

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Possiblement déplacées, ces deux pilasses ont pu matérialiser l'entrée dans une partie de l'abbaye ou celle du domaine des Montbrun. Elle fait partie de l'ensemble patrimonial lié à l'abbaye St-Augustin.
Crédit texte : sur le document PLU de Clarques, INGEO, AUD et VILLES ET PAYS d'ART et d'HISTOIRE.
Photo : Pascale Camus

Photo empruntée sur le document PLU de Clarques, 
INGEO, AUD et VILLES ET PAYS d'ART et d'HISTOIRE
Cette colonne provient probablement de l'abbaye St-Augustin.
Crédit texte : sur le document PLU de Clarques, INGEO, AUD et VILLES ET PAYS d'ART et d'HISTOIRE.

Je n'ai pas trouvé la colonne en faisant le repérage !!!

La minoterie Gozé

Photo empruntée sur le site "Inventaire général".

La minoterie Gozet actuellement
Ce moulin a été édifié au XIXe siècle. Ne comprenant à l'origine qu'un seul niveau, il a été rehaussé de deux étages à une date indéterminée. Outre le bâtiment d'exploitation, en briques et rouge-barre, le site comprend une dépendance et une habitation. Il fait partie de l'ensemble patrimonial de St- Augustin.
Crédit texte : sur le document PLU de Clarques, INGEO, AUD et VILLES ET PAYS d'ART et d'HISTOIRE.
Photo : Pascale Camus

La petite Lys.
A gauche : le trop plein de la petite Lys. 
Photo : Pascale Camus

Cette passerelle au dessus du "trop plein de la Petite Lys" nous permet d'accéder à des vannes.
Photo : Pascale Camus

Le trop plein de la Petite Lys de l'autre côté du chemin. Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

La scierie de l'abbaye Saint Augustin

Photo : Pascale Camus
Le site de l'ancienne scierie Gournay est composé d'un ancien atelier de fabrication implanté contre le cours d'eau, d'une habitation accolée audit atelier et d'une dépendance édifiée perpendiculairement aux premiers bâtiments précités. L'ancien atelier est une construction remarquable. Il s'agit d'un bâtiment à étage édifié en rouge-barre, sans doute au tout début du XIXe siècle. Il est le dernier témoignage d'une page de l'histoire de Saint-Augustin relativement peu connue. Après la Révolution française, l'ancienne abbaye et une partie de ses terres furent rachetés par un négociant lillois qui y installa une exploitation agro-industrielle particulièrement moderne. Produisant à la fois de la farine, du genièvre, de l'huile et engraissant des animaux, cette exploitation est probablement la première de l'Audomarois à avoir été dotée d'une machine à vapeur. C'est très probablement durant cette période que ledit atelier a été construit.
Crédit texte : sur le document PLU de Clarques, INGEO, AUD et VILLES ET PAYS d'ART et d'HISTOIRE.

Photo empruntée sur le document PLU de Clarques, 
INGEO, AUD et VILLES ET PAYS d'ART et d'HISTOIRE

Photo empruntée sur le document PLU de Clarques, 
INGEO, AUD et VILLES ET PAYS d'ART et d'HISTOIRE
Le site de l'ancienne scierie Gournay est composé d'un ancien atelier de fabrication implanté contre le cours d'eau, d'une habitation accolée audit atelier et d'une dépendance édifiée perpendiculairement aux premiers bâtiments précités. L'ancien atelier est une construction remarquable. Il s'agit d'un bâtiment à étage édifié en rouge-barre, sans doute au tout début du XIXe siècle. Il est le dernier témoignage d'une page de l'histoire de Saint-Augustin relativement peu connue. Après la Révolution française, l'ancienne abbaye et une partie de ses terres furent rachetés par un négociant lillois qui y installa une exploitation agro-industrielle particulièrement moderne. Produisant à la fois de la farine, du genièvre, de l'huile et engraissant des animaux, cette exploitation est probablement la première de l'Audomarois à avoir été dotée d'une machine à vapeur. C'est très probablement durant cette période que ledit atelier a été construit.
Crédit texte : sur le document PLU de Clarques, INGEO, AUD et VILLES ET PAYS d'ART et d'HISTOIRE.

Nous ne pouvons pas accéder au site car au bout du chemin il y a une barrière.

Photo : Pascale Camus

La Lys. Photo : Pascale Camus

En remontant le chemin de la Lys, on aperçoit les bâtisses anciennes bâties avec les pierres blanches de l'ancienne abbaye. Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Je poursuis en direction de Thérouanne. Photo : Pascale Camus

A gauche on aperçoit le groupe scolaire de la Morinie. Photo : Pascale Camus

On distingue bien le Mont Saint Martin et à sa droite l'allée de tilleuls. Photo : Pascale Camus

Vue sur Thérouanne, au centre de la photo : le moulin et l'église. Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus



Un quartier artisanal antique sous les alluvions de la Lys

Photo : Pascale Camus

Le quartier artisanal (INRAP)

Voici le détail et descriptif des découvertes en ouvrant le lien puis en faisant un clic sur les petites photos : Images et descriptif des découvertes

  • un atelier de verrier
  • des déchets de boucherie
  • tannerie, cordonnerie (fabrication de chaussures)
  • moulin
  • etc...
  • un canal antique
  • une quinzaine de puits 
  • un bâtiment daté du bas moyen âge
Chaussures romaines découvertes dans le chenal canalisé de la ’Lys’ sur la fouille de Thérouanne 
(Pas-de-Calais) en 2023. © Dominique Bossut, Inrap

Un article de La Voix du Nord en date du dimanche 23 janvier 2025 : 
DES FOUILLES ARCHÉOLOGIQUES SOUS LA STATION D'ÉPURATION THEROUANNE. Avant le départ du chantier de la nouvelle station d'épuration de Thérouanne, des fouilles archéologiques avaient été menées sur le site. Avec succès, puisque les archéologues ont notamment découvert que l'emplacement du chantier était occupé à l'Antiquité, par des installations artisanales, dont un atelier de verrier, « qui constitue probablement le plus bel exemple fouillé à ce jour dans le Nord-Pas-de-Calais », indique l'INRAP (Institut national de recherches archéologiques préventives). Il faut rappeler que, durant l'Antiquité, Thérouanne était la capitale de la cité des Morins.


Entre Thérouanne et le Mont Saint Martin

Photo : Pascale Camus
Un article de 2021 au sujet de LYS TOUT TERRAIN
La société Lys Tout terrain de Thérouanne exporte des camions d’occasion vers l Afrique ou les conditions de transport sont difficiles. De nombreux clients sont des transporteurs mais aussi des associations humanitaires , ou particuliers ... parmi eux le diocèse de Bangui, qui utilise d anciens camions tout terrain pour aider à acheminer vivres et médicaments aux populations reculées en brousse. Plusieurs camions ont déjà été envoyés et nous profitons de faire un appel aux dons afin de remplir les camions avant leurs départs : vêtements et autres choses utiles aux populations locales. Les opportunités sont régulières même vers d’autres associations ou communautés religieuses , nous pourront stocker les dons dans nos locaux et vous informer où et à qui ils seront destinés le moment venu. Nous avions déjà fait parvenir des palettes entières de livres déclassés du lycée Vauban à une école catholique grâce à la générosité d'un homme d'affaires Centre Africain.
Pour vous renseigner de ce qui est utile, comment conditionner et nous déposer vos dons contactez Aurélie Salomé : compta@lys-tout-terrain.com

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Le Mont Saint Martin

Photo : Pascale Camus
La belle allée de très vieux tilleuls !
Comme on le constate sur des cartes anciennes des archives départementales, avant de pénétrer sur ce sentier qui mène à la statue de saint Martin, se trouvait une Justice du Chapitre. Cela consistait en un lieu où étaient exécutés les personnes condamnées à mort par le Chapitre.
la pendaison était le mode d'exécution pour le bas peuple, la hache ou l'épée pour la noblesse, le feu pour les hérétiques et autres personnes accusées de sorcellerie.

Crédit photo : archives départementales du Pas de Calais.

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus
Voyez deux des 6 pierres des piliers encore existants de l'ancienne église construite en l'an 500 environ !

Photo : Pascale Camus
Voyez deux des 6 pierres des piliers encore existants de l'ancienne église construite en l'an 500 environ ! Elle était grande cette église.

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus
Le site du Mont St-Martin abritait l’église de Clarques jusqu’au XVIe siècle. Haut lieu de l’histoire
thérouannaise, ce mont accueille depuis 1849 une statue dédiée à Saint-Martin.

Clarques a d’abord été un faubourg de Thérouanne. Son église avait été installée sur le site d’un ancien temple construit en l’honneur du dieu Mars. C’est sans doute en souvenir de cette victoire remportée par le christianisme naissant sur le paganisme que les évêques de Thérouanne y venaient passer en prières la nuit précédant leur sacre. Une statue équestre de saint Martin avait été érigée en face de cette église placée sous son patronage. Le faubourg de Clarques, son église et la statue de saint Martin sont détruits en même temps que la ville de Thérouanne (1553) et les habitants se réfugient alors sur le plateau voisin autour d’un château fortifié que possède la famille de Croÿ. Ils y forment un nouveau village devenu l’actuelle commune. En 1849, M. Titelouze de Gournay, propriétaire à Clarques, fait élever à saint Martin une statue à l’endroit même où se trouvait l’ancienne église. En fouillant le sol, on reconnaît de larges assises de maçonnerie romaine dont la découverte corrobore l’ancienne tradition du pays sur l’origine de l’église de Saint-Martin. Selon le site internet "Laprée", Karl Michael Hoin (2020).

Sur le panneau devant le monument, il est écrit :

" Ici s'élevait une église dédiée à Saint-Martin, évangélisateur de la Gaule.
Elle fut détruite en 1553 par les armées de Charles Quint qui y avaient placé des canons. A proximité se trouvait le gibet de la Justice du Chapitre
Huit colonnes marquent encore l'emplacement de cette église médiévale. Selon une très ancienne tradition lors de sa nomination, l'Evêque de Thérouanne venait y effectuer une veillée de prière avant d'entrer dans la ville.
Vers 1850, la famille Titelouze De Gournay fit édifier cette statue de Saint-Martin a l'emplacement de l'ancienne église."
Commune de Clarques. Office Culturel et Touristique de Thérouanne, communauté de Communes de la Morinie-2006.

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus
Voici ce qui est écrit en latin sur la plaque :
AMDG (AD MAJOREM DEI GLORIAM)
SANCTI MARTINI
QUI HAS REGIONES EVANGELII PREDICATIONE
ILLUSTRAVERAT
FALSORUM QUE NUMINUM TEMPLA
HIS E TERRIS
MIRABILITER DIRUERAT
IMAGINEM
OLIMA POPULIS AD CHRISTUM CONVERSIS
ERECTAM
POSTEA QUE IN EXCIDIO URBIS TERUANNAE
EVERSAM
DOMINUS AMEDOEUS TH. M. TITELOUZE DE GOURNAY
PRO CULTU ET ANIMO MELIORI
SUIS IMPENSIS FELICITER RESTAURAVIT
QUAM ETIAM
PETRUS LUDOVICUS PARISIS
ILLUSTRISSIMUS ET REVERENDISSIIMUS ATREBATENSIS BOLONIENSIS AUDOMARENSISQUE
EPISCOPUS
SOLEMNITER BENEDIXIT
ANNO DOMINI MLCCCLVI

En voici la traduction faite par des latinistes : 
Pour la plus grande gloire de Dieu

Monsieur Amédée Théophile Marie TITELOUZE de GOURNAY, pour le progrès religieux et moral, a heureusement restauré à ses frais cette statue, autrefois mise en place par les peuples convertis au Christ puis renversée lors de la destruction de la ville de Thérouanne, de saint Martin, lequel avait éclairé ces régions par la prédication de l'Évangile et avait merveilleusement détruit, en ces contrées, les temples des fausses divinités de plus, Pierre Louis Parisis, Illustrissime et révérendissime évêque d'Arras, Boulogne et Saint-Omer, l'a solennellement bénie, l'an du Seigneur 1858

Du Mont Saint Martin, nous avons une vue plongeante sur Thérouanne.
La ville de Thérouanne est entièrement détruite en 1553 sur ordre de Charles Quint (empereur et roi d'Espagne) lors de la guerre contre les rois de France François Ier puis Henri II.
Pas étonnant que Charles Quint y ait placé des canons pour envoyer des boulets sur la ville de Thérouanne afin de la détruire, ce qu'il a réussi !
Photo : Pascale Camus

Du Mont Saint Martin, nous avons la vue sur le Mont Saint Jean.
Photo : Pascale Camus


L'abbaye de Saint Jean au Mont

Selon le site internet "Laprée" : L'abbaye de saint Jean au Mont

Un vestige du XIIème siècle, fin de l'époque romane.
"Sans le savoir, ils avaient dans leur jardin une pierre d’une valeur de plusieurs milliers d’euros
C’est par hasard qu’Hadrien Fourquet, commissaire-priseur à Saint-Omer, a mis la main sur une pierre sculptée émanant de l’abbaye de Thérouanne, démolie au XVIe siècle. La relique, retrouvée dans le jardin d’un particulier à Roquetoire, sera vendue aux enchères ce samedi. Voici son histoire.
Il s’en est fallu de peu pour que le dernier vestige connu de la démolition de Thérouanne au XVIe siècle ne disparaisse à tout jamais. Ce vestige, c’est une pierre sculptée de près d’une tonne émanant de l’ancienne abbaye Saint-Jean de Thérouanne."
Article de La Voix du Nord du vendredi 28 février 2025

Les terrasses devant la ferme Saint Jean

Les terrasses aménagées pour que l’artillerie de Charles Quint puisse battre les fortifications de Thérouanne en 1553 sont toujours visibles dans le paysage. Elles constituent une trace paysagère concrète du siège de 1553 et présentent un potentiel archéologique non négligeable.

Photo par satellite : les terrasses se trouvent dans la zone de la végétation vers le bas de la photo

Entre le Mont Saint Martin et la place du Rietz

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

La salle saint Martin, elle a été construite par des habitants bénévoles !
Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Anciennes cartes de Thérouanne et des communes environnantes, source : Archives départementales du Pas de Calais.


8 : Vue générale

8 : Vue détaillée sur Clarques saint Augustin
En haut vers la droite (sous Ecques) : l'abbaye saint Jean au Mont
Plus bas vers la droite : la Justice du chapitre
juste à côté : église saint Martin


2. Lien à ouvrir : Vue 12 des Archives départementales du PDC

12 : Vue générale "Plan de la ville et du siège de Thérouanne".
Vers le centre en bas : les troupes dans le secteur de l'abbaye saint Augustin
Juste à droite : l'église de Clarques saint Martin
A droite au centre : les troupes dans le secteur de l'abbaye saint Jean au Mont

12 : Vue détaillée des forces armées en position




13 : vue générale

13 : vue détaillée.
En bas à droite : Abbaye saint Augustin et camp de Mr d'Egmond.
En haut à droite : probablement abbaye saint Jean au Mont





11 : Saint Martin (dans l'enceinte de Thérouanne) - 14 : l'abbaye Saint Jean aumont - 16 : Saint Martin (église de Clarques) - 17 : l'abbaye saint Augustin


Voici la vidéo du parcours de 7 km "randonnée et découverte du patrimoine" :





Voici la vidéo du parcours de 9.6 km :


Photo : Pascale Camus

Augustin Joseph ROLIN, curé de Clarques, je ne sais pas combien de temps....
Né au hameau de Saint Quentin à Aire-sur-la-Lys
Il est le frère d'Orélie Roseline, Joseph ROLIN l'arrière grand-mère de mon mari et donc il est son arrière grand-oncle
Décédé à Clarques le 16 juillet 1916
Sa mère Philippine Caroline Victoire Joseph AVIEZ épouse de Edouard Firmin Joseph ROLIN est décédée également à Clarques le 8 février 1887, elle a vécu au presbytère de Clarques un certain nombre d'années.
Photo : Pascale Camus

Photo : Pascale Camus

Je l'ai promis aux personnes présentes hier mardi 4 mars 2025, voici les photos que j'avais faites lors d'une journée patrimoine à Saint-Augustin Clarques, j'ai découvert pour la 1ère fois l'intérieur de  l'église, le presbytère. Ce dimanche 20 septembre 2020, une exposition des vêtements liturgiques était rendue publique.
N'hésitez pas à découvrir ce joli village, en particulier, lors des journées du patrimoine !
Voici la publication que j'avais faite ce jour-là, le dimanche 20 septembre 2020, sur mon compte FB :

L'église de Clarques (commune saint Augustin) lors des journées portes ouvertes le 20.09.2020. Augustin ROLIN y a été prêtre, il y est décédé le 16 Juillet 1916, il a été inhumé au cimetière du hameau de saint Quentin à AIRE SUR LA LYS,  son lieu de naissance le 16 juillet 1847 dans la ferme familiale. On aperçoit de la rue le presbytère où il a vécu avec sa mère, arrière arrière grand mère de mon mari. Voir son portrait et son faire part de décès à la fin des photos.
Il faut souligner la très belle restauration de l'extérieur et aussi de l'intérieur !